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Acteurs et enjeux de la formalisation économique dans la lutte contre la pauvreté dans le monde

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par Florent MACHABERT
Ecole des Hautes Etudes Commerciales - Master en Sciences du Management 2007
  

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B. LE PREALABLE INSTITUTIONNEL A TOUT DEVELOPPEMENT

) LibertO, OgalitO, capitalisme

M. Ynus lui-méme déclarait en introduction à Banker to the poor36 : « Bureaucratization encouraged by subsidies, by economic and political protection, and by the lack of transparency, ruins everything and encourage corruption. What began with good intentions has eventually created a disaster. Governments do not have the answers and will never have them. It is our social entrepreneurs' work to solve such problems. »

Si, parallèlement, on retrace la naissance et l'évolution de l'aide internationale, grâce à l'émergence des ONG au cours des dernières décennies de cet historique, on retrouve les

crises humanitaires suivantes :

DATE

PAYS

CONTEXTE & REGIME POLITIQUE

DIRIGEANT

1921

Ukraine

Satellite soviétique, communisme de guerre

Lénine

1941

Grèce

Invasion fasciste, courants marxistes

Collaborateurs nazis

1961-65

Congo

Coup d'Etat militaire

Mobutu

1967

Nigeria/Biafra

Gouvernement militaire

Gal Gowon

1971

Pakistan Oriental

Gouvernement militaire

Gal Yahya Khan

1978

mer de Chine

Dictature communiste chinoise, vietnamienne

Mao/Hô Chi Minh37

1976-79

Cambodge

Khmers Rouges

Pol Pot

1979

Afghanistan

Invasion soviétique, régime marxiste

Taraki

1984

Somalie

Coup d'état révolutionnaire

Barre

1991

Ethiopie

Dictature militaire communiste

Mengistu

1991

Kurdistan

Guérilla indépendantiste et nationaliste

Ôcalan

1991-95

Rép. serbe de Bosnie

Nationalisme ethnique

Karadzic

1994

Rwanda

Coup d'état militaire

Habyarimana

1999

Serbie

Nationalisme ethnique, communisme

Milosevic

36 publié en 2003

37 Ce sont leurs successeurs qui s'affrontent en 1978 lors de l'annexion par la Chine de six îlots contrôlés par

le Viét Nam.

Ce qui est frappant, c'est bien sûr l'absence de toute stabilité politique dans ces pays marqués sans exception aucune par un lourd héritage de régimes autoritaires, le plus souvent nationalistes et communistes. Dans ce contexte là, le capitalisme apparaît vraiment comme un système de liberté dont le phénomène économique s'appelle marché et les fruits politiques, état de droit et démocratie libérale.

Sur le front du développement, les outils de déréglementation et de formalisation économique (incitation à la privatisation, à la modération fiscale, etc.) chers au capitalisme

ont conduit :

au recul de la pauvreté, que reflète l'augmentation rapide de l'espérance de vie

Entre 1965 et 1998, le

Espérance de vie moyenne dans les PVD (source : PNUD )

70 65

60 55

Années

50

40 41 46

30 30

20

10

0

1900 1950 1960 1970 1998

revenu moyen d'un habi- tant de la planète est pas- sé de 2497 à 4839 US $.

Les 20% les plus riches sont passés de

8315 à 14623 $, soit

+75%.

Les 20% les plus pau- vres sont passés de 551 à

1137 $, soit +105%.

0 au recul de la famine et de la guerre, au progrès de la démocratie

Part de la population sous-alimentée dans les PVD

(source : PNUD )

40

37

En 1970, 960 millions d'habitants des PVD étaient sous-alimentés. Ils étaient 830 millions

Pourcentage

30 29

20

10

20 18

en 1991 et 790 millions en 1996.

12

0

1970 1980 1991 1996 2010

L'internationalisation des échanges permet aux peuples de prendre conscience de leurs

droits politiques inaliénables : la mondialisation favorise la dissémination des droits

démocratiques et de Ia Iiberté d'opinion, et c'est ainsi que Ia dépendance mutueIIe entre Ies

Etats qu'eIIe engendre réduit Ies risques de guerre entre ces Etats :

- moins de 1% de Ia popuIation est aujourd'hui directement affectée par Ia guerre,

- Ie nombre de confIit miIitaire a diminué de moitié au cours de Ia dernière décennie,

- iI y a aujourd'hui 120 pays démocratiques, qui regroupent environ 60% de Ia popuIation mondiaIe (3,5 miIIiards de personnes) contre à peine 30% de Ia popuIation en 1950,

- Ies 47 Etats qui vioIent réguIièrement Ies droits fondamentaux de Ia personne sont ceux

qui sont Ie moins touchés par Ia mondiaIisation capitaIiste (Corée du Nord, Cuba, Soudan, Syrie, Guinée EquatoriaIe, par exempIe).

0 à la progression de l'éducation et à l'amélioration de la condition féminine

Proportion d'analphabètes par année de naissance dans les PVD

(source : UNESCO )

Le nombre d'étudiants

en secondaire est passé de 27% en 1960 à 67%

en 1995.

80 75

Pourcentage

60

40

20

0

52

20 15

II y a aujourd'hui 800 miIIions d'anaIphabètes dans Ie monde, ce qui représente une diminu- tion spectacuIaire par rapport au début du XXe siècIe.

1926 1948 1970 1995

La mondiaIisation bouIeverse parfois certaines traditions et habitudes, au méme titre que

Ia circuIation de I'information permet aux femmes de prendre conscience de I'oppression dont eIIes sont victimes. L'égaIité devant Ia Ioi se répand en méme temps que Ia démocratie

et Ie capitaIisme, et Ies femmes, qui constituaient iI y a 20 ans 36% de Ia main d'oeuvre mondiaIe, en représentent aujourd'hui 42%.

0 au recul des inégalités

Indice de développement humain en années (source : PNUD)

1

0,8

0,6

0,4

PMA PVD Nord

0,798

0,859 0,889 0,909

0,563

0,428

0,26

0,347

0,331

0,2

0

0,161 0,205 0,245

1960 1970 1980 1993

Le coefficient GINI pour Ie monde entier est passé de 0,6 en 1968 à 0,52 en 1997, soit une

baisse de pIus de 10%.

De méme, on constate que Ia Iiberté économique profite à tout Ie monde38 :

38 Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste, de J. Norberg (2001)

25000

20000

15000

PIB per capita US $

10000

5000

0

2210

3984

7286

9607

19846

100

Espérance de vie en années

90

80

70 62

60 52

50

40

30

20

10

0

88

73 76

5 4 3 2 1

5 4 3 2 1

Pays divisés en cinq catégories, du plus libre (1) au moins libre (5)

En effet, une économie Iibre est caractérisée par une très grande mobiIité sociaIe :

I'ascenseur sociaI marche quand iI n'y a pas de priviIèges accordés à des groupes particuIiers ou des impôts trop éIevés. De pIus, Ie IibéraIisme économique conduit vers pIus d'égaIité : dans une étude datant de 1992, G. W. ScuIIy démontre que « la part du revenu national qui va aux 20% les plus riches est 25% plus petite dans les Oconomies libres que dans les Oconomies les moins libres ; les revenus rOels dont disposent les 20% les plus pauvres sont plus OlevOs dans les Oconomies libOrales que dans les Oconomies les moins libres. »

Par conséquent, c'est bien Ie Iibre-échange et Iui seuI qui crée Ies richesses. L'économiste Sebastian Edwards a d'aiIIeurs démontré I'existence d'une corréIation positive

entre Iibre-échange et croissance :

5 4,49

4

3

2

1 0,74

2,29

0,69

Taux annueI m oyen de crois s ance

0

rts

ve

Libre-échange et croissance (1970-1990) - Source : Travaux de Sachs & Warner (1995)

60

50

50

40

30 nb d'années

20

10 IDE = Investissement Direct Etranger

10

0

APD IDE

La première étape de Ia formaIisation d'une économie qui se trouve dans Ia pIupart sinon

Durée nécessaire pour que les PVD bénéficient d'une somme de 1 000 Mds US $ en APD et en IDE

Ia totaIité des pays en déveIoppement dans un état d'extraIégaIité est donc de favoriser

I'émergence d'une dOmocratie libOrale, seuI régime poIitique et seuI espace économique capabIe de permettre Ie déveIoppement des pays où eIIe s'instaIIe. Ne nous y trompons pas : Ie Sud connaît un déveIoppement exceptionneI depuis 20 ans et a vu émerger une cIasse moyenne de 2,5 miIIiards d'habitants. La BIRD a ainsi répertorié 54 pays où Ie taux

de croissance est devenu supérieur à Ia moyenne des pays de I'OCDE, dont Ie BrésiI, Ie

ChiIi, Ia MaIaisie, I'Afrique du Sud, Ia Tunisie et Ie MaIi.

Mettre en oeuvre Ies réformes nécessaires à I' « officiaIisation » de I'économie informeIIe des pays pauvres, c'est donc d'abord étre convaincu que Ies cIefs du déveIoppement sont toujours poIitiques, qu'iI n'y a pas de déterminisme cuItureI au déveIoppement ou au sous-

déveIoppement. Le désordre poIitique, Ie manque de Iibertés (économiques et poIitiques),

I'absence de respect de Ia rule of law et de I'Etat de droit inhibent toutes Ies tentatives de déveIoppement. II est indéniabIe que Ies pays qui ont adopté I'économie et Ia démocratie IibéraIes ont tous connu Ie déveIoppement car, comme I'a dit Guy Sorman : « La croissance

est possible partout, en l'absence de ressources naturelles, sous tous les climats, pour tous

les peuples. » Ce n'est pas autre chose qu'affirme Johan Norberg Iorsqu'iI résume ainsi Ies causes du sous- ou non-déveIoppement de certains pays : « La distribution inOgale des richesses dOcoule de la distribution inOgale du capitalisme. »

A Ia vérité d'aiIIeurs, Ies pays riches ont des capitaux importants à investir, et Ia Iibre circuIation des capitaux permettrait aux investissements de se faire dans Ies pays où Ies

opportunités sont grandes. Ceci est heureusement chaque année davantage Ie cas.

40

35

30

25

%

20

15

10

5

0

1970 1977 1981 1985 1991 1995 1997

180

160

140

milliards de $

120

100

80

60

40

20

0

1973-78 1979-82 1983-88 1989-92 1993-96

) L'urgente rOforme juridique des pays en dOveloppement

Proportion des IDE qui vont aux PVD Entrée nette de capitaux dans les PVD

Nous ne devons cependant pas perdre de vue que Ia formaIisation économique suppose

avant tout ce que seuI I'économiste péruvien Hernando de Soto a su vraiment mettre en évidence, à savoir que Ie droit de propriOtO protège Ies pIus pauvres. En effet, quand Ie droit de propriété existe et est protégé, iI devient évident que Ies groupes défavorisés ont pIus de chances de prendre Ieur pIace dans Ia société que dans un système dominé par Ia puissance pubIique où seuIes Ies personnes proches du pouvoir se voient reconnaître un titre de propriété officieI et donc un accès aux ressources. En absence de tout enregistrement officieI de Ia propriété, Ia mobiIité sociaIe est proprement impossibIe et Ies pauvres sont maintenus dans Ieur condition misérabIe sans aucun espoir de s'en sortir.

C'est ainsi que des miIIions de personnes potentieIIement capabIes de créer de Ia richesse

sont accuIées à Ia pauvreté, faute de Iiberté et de titres de propriété Iégaux sur ce qu'iIs prétendent Ieur appartenir.

Le constat de départ est d'aiIIeurs Iimpide : iI gît d'immenses économies et un grand nombre de biens dans Ies « pays pauvres »39 qui constituent Ies deux tiers de Ia popuIation mondiaIe. Une évaIuation rigoureuse de cette richesse souterraine révèIe qu'eIIe représente près de 40 fois I'aide internationaIe dont ont bénéficié ces pays depuis 1945 ! De pIus, Ia vaIeur des biens extraIégaux (sans titre de propriété) de chacun de ces pays dépasse de beaucoup ceIIe des IDE (Investissements Directs Etrangers), avoirs pubIics, capitaIisation

en bourse IocaIe et préts de Ia Banque MondiaIe qu'iI recueiIIe. De Soto affirme par exempIe que Ie capitaI extraIégaI, urbain et ruraI, dans I'immobiIier des pays pauvres vaut environ 9,3 biIIions de doIIars (CF. ANNEXE 7).

En conséquence, ces économies importantes et ces biens non négIigeabIes constituent

un « capitaI mort » gâché, faute de titres de propriété officieIs (on ne peut que s'en remettre aux aboiements des chiens de garde ou au témoignage des voisins pour identifier Ie probabIe propriétaire) qui Ies reconnaissent et permettent Ieur formaIisation et ainsi Ieur conversion en un « capitaI vif » qui ouvrirait Ia voie au crédit, à I'hypothèque, etc. On Iit ainsi chez De Soto : « Au beau milieu de leurs quartiers les plus pauvres et de leurs bidonvilles,

se trouvent, à dOfaut d'hectares de diamants, des milliers de milliards de dollars, tout prOts

à servir, si seulement le mystère du capital de la transition des biens en capital vif pouvait

Otre levO. »

De cet état de fait, nous pouvons tirer deux prises de conscience qui montrent par exempIe que I'avenir de Ia microfinance n'est pas aiIIeurs que dans I'économie formeIIe : d'abord, I'importance des structures institutionneIIes, préaIabIes à Ia constitution de capitaI, car historiquement Ie capitaIisme s'est déveIoppé sur ces prérequis formeIs (I'artisan ou Ie petit commerçant hypothèque sa maison pour souscrire un emprunt bancaire et ainsi financer son entreprise, ce qu'encore une fois aucun entrepreneur d'un pays pauvre n'est actueIIement en mesure de faire sans reconnaissance officieIIe du droit à Ia propriété) ; ensuite, I'oubIi imputabIe à I'Occident d'expIiquer au monde « sous-capitaIisé » comment extraire du capitaI à partir de ses biens. NatureIIement, on entend ici « capitaI » (du Iatin

médiévaI « téte de bétaiI »), dans Ie sens qu'Adam Smith40 Iui donne de potentieI de

production nouveIIe contenu dans Ie stock de biens accumuIés, définition qu'iI oppose d'aiIIeurs aux « pièces de métaI » de I'argent qui n'est qu'une forme possibIe de circuIation

du capitaI (néanmoins créée à cette fin).

39 De Soto entend par Ià Ies pays en déveIoppement et Ies ex-pays communistes.

40 In Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

D'un point de vue pratique, c'est dont la reconnaissance de la « propriété formelle » qui doit primer comme méthode pour activer le capital informel de pays en développement. En effet, vecteur de la formalisation économique, le droit de propriété permet de :

Fixer Ie potentieI Oconomique des biens, c'est-à-dire leurs qualités relatives d'échange -

0 Regrouper et unifier Ies informations juridiques, au sein d'un système qui en valorise les éléments -

0 ResponsabiIiser chacun, ne serait-ce que par disparition de l'anonymat -

0 Rendre Ies biens fongibIes, c'est-à-dire pouvoir les diviser ou les réunir pour en avoir l'usage -

0 CrOer des Iiens sociaux, en devenant membre d'un réseau d'agents économiques -

0 ProtOger Ies transactions, comme le prouve par exemple la centralisation du cours des matières premières à la bourse de Chicago -

Un titre de propriété confère en effet aux biens ce que juristes et économistes appellent une

« existence représentative », qui leur permet d'avoir une « vie parallèle » (à l'instar de l'hypothèque) : il n'y pas d'argent sans propriété, c'est méme celle-ci qui génère celui-là.

En outre, ce sont la plupart du temps de faux problèmes qu'on impute aux pays en développement et ex-pays communistes. L'envahissement des villes par les ruraux, l'insuffisance des services publics, l'amoncellement des ordures, la mendicité des enfants dans les rues, la confiscation des bénéfices des réformes agraires par une minorité,

l'argument de la malédiction culturelle41 masquent en réalité le vrai problème : la

redistribution majeure du pouvoir que ces faux problèmes imposent. C'est donc finalement

la question de la spontanéité de l'extralégalité qui se pose avec le plus d'acuité, tant elle est vécue comme moins contraignante que le parcours du combattant pour entrer dans la légalité, méme si in fine l'existence d'impôts mafieux rend celle-là plus coûteuse. L'Occident

lui-méme a connu l'extralégalité il y a deux siècles, dans sa phase pré-capitaliste qui aboutit

au déclin relatif de l'Etat. On aurait ainsi tort de qualifier de « hors-la-loi » la moitié souterraine du PIB russe, les 3 millions de Chinois qui travaillent dans les ateliers de Pékin

ou les 85% des nouveaux emplois en Amérique Latine, qui sont davantage le fait de

« sans-loi ». *

* *

41 « Les expIications cuItureIIes [des phOnomènes sociaux] perdurent parce qu'eIIes pIaisent aux inteIIectueIs. » (Fareed Zakaria in Foreign Affairs)

L'aventure de la formalisation constitue donc à faire en sorte qu'il soit moins cher d'agir dans la légalité, en adaptant la loi aux besoins économiques et sociaux de la population pour formaIiser I'extraIegaIite (ce qu'ont fait au XVIIIe les colonies britanniques sur la côte

Est en prenant leur indépendance vis-à-vis du droit anglais devenu inadapté, puis les USA

en 1862 avec le Homestead Act qui allouait, devant le fait accompli, 64 hectares de terre libre aux colons en échange de la promesse d'y vivre cinq ans et de l'exploiter).

Aussi paraît-il indispensable de tout faire pour faciliter l'accès des pauvres à la propriété formelle en définissant de nouveaux contrats sociaux fonciers, en laissant les arrangements locaux influencer l'élaboration d'un droit officiel intégrant ces contrats et en réduisant politiquement, grâce à un leader national impliqué et désintéressé, les obstacles érigés par des réglementations obsolètes & impropres, qui favorisent à peine 20% de la population en moyenne. Pour l'économiste De Soto (CF. ANNEXE 8), ce processus de capitalisation pour passer de l'économie informelle au capital vif comprend quatre étapes majeures :

Ia strategie de decouverte : établir un bilan objectif d'extralégalité (détection, quantification, classification, etc.) -

0 Ia strategie juridique et poIitique : responsabiliser l'échelon politique le plus élevé pour réduire le coût de la détention légale des biens -

0 Ia strategie operationneIIe : agir sur le terrain (communication, instruction et enregistrement des titres, etc.) -

0 Ia strategie commerciaIe : mettre en oeuvres les mécanismes d'information et de

répression (distribution des crédits, des hypothèques, etc.) -

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault