WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Education non formelle dans les contextes éducatifs et socio-économique de la RD Congo: Etude exploratoire sur le statut légal et les attitudes des habitants de Kinshasa

( Télécharger le fichier original )
par Dieudonné MUSA ALOKPO
Université de Kinshasa - D.E.A. en sciences de l'éducation 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2). Au plan juridique

Parlant des formes de l'enseignement national, la loi scolaire congolaise (loi-cadre) présente une catégorie à trois :

- Enseignement ordinaire du type classique

-Enseignement spécial

-* Structure d'éducation non-formelle (article 35)

Ces dernières visent à faire acquérir, à entretenir et à perfectionner des connaissances et compétences des jeunes et des adultes (article 40).

Concernant les variétés de cette éducation, il devra s'agir d'organiser des sections de formation accélérée, des stages, des séminaires, des journées d'études, des cours du soir, des cours par correspondance ou par masse média (article 40).

Bref, fort de l'obsolescence des connaissances que l'on acquiert à l'école et du caractère dynamique de la vie, l'Etat congolais a reconnu la nécessité d'organiser, en plus de l'enseignement ordinaire, des structures d'éducation non-formelle auxquelles il assigne une fonction complémentaire à l'éducation du type classique.

3). Au plan économique

L'économie d'un pays est un secteur clé d'où il tire des ressources matérielles et financières nécessaires pour répondre aux différents besoins et demandes des populations.

La lutte pour la stabilité économique, engage l'état dans les reformes et ajustements successifs, en vue d'assurer aux populations un bien être général.

Entant qu'élément moteur dans la vie d'une nation, l'économie doit être assainie et entretenue pour pouvoir contribuer efficacement à l'amélioration de la qualité de vie des populations.

C'est ainsi qu'il a besoin à la fois de stabilité politique et de la bonne gouvernance pour une remise au travail des masses laborieuses en vue de réaliser la production et atteindre la croissance.

Avec ces objectifs réalisés, le pays disposera des moyens suffisants pour accomplir ses projets et relever différents défis qui se déclarent dans tous les secteurs de la vie nationale. C'est ainsi que l'on peut parler des pays développés et sous développés.

A cet effet, l'analyse de KI - ZERBO (op.cit., P.23) sur la crise des économies en Afrique sub-saharienne est assez parlante : « l'économie fournit de moins en moins de moyens pour poursuivre l'oeuvre éducative. Or, elle est la pompe aspirante et foulante qui par l'offre et la demande anime en permanence ce secteur comme un coeur qui offre des instants à la machine éducative et en attend des produits capables d'actionner à leur tour le secteur économique. Mais à ce jour, l'économie est comme frappée d'un infarctus avec un PIB réel par tête qui a fortement baissé ».

En R.D. Congo, le système de gestion politique qui s'est érigé durant des décennies n'a pas renforcé la capacité de production nationale ni augmenter son volume. La pérennité d'un groupe d'individus au pouvoir d'Etat, avec un mode de gestion caractérisé par la spoliation, la corruption, la concussion, le détournement, l'exploitation etc., n'a pas permis la répartition équitable du produit national brut.

Une économie déjà malade a vu son état s'aggraver avec l'instabilité politique sans fin, ayant conduit par deux fois au pillage des unités de production ou autres établissements commerciaux.

Les deux guerres successives de 1997 et 1998, avec la partition de fait du pays, sont venues achever une économie gravement en souffrance.

Malgré les efforts de réunification territoriale, la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, et différents soutiens des bailleurs des fonds, l'on est encore loin de combler les creux. L'on se trouve toujours devant une économie caractérisée par un ralentissement sensible des activités de production, avec comme conséquence, au plan social, la modicité des salaires, l'impaiement, le renvoi de plusieurs travailleurs en congé technique ou au chômage. Ce qui ouvre la voie à la montée en puissance du secteur informel. Ce dernier est défini par DAN GALLIN (1999, P.1) comme « toute partie de l'économie qui n'est pas (ou peu) réglementée par les normes légales contractuelles. Les travailleurs du secteur informel ne sont pas souvent des salariés dans le sens habituel du terme. Ils sont formellement des indépendants ».

Analysant l'environnement économique de la R.D. Congo, MAMIMAMI K., (2005, p1) affirme que « cet environnement est caractérisé entre autre par une économie de survie repliée sur les activités de subsistance et des activités informelles ».

C'est là le tableau que présente l'environnement économique congolais. Non seulement le caractère modique du salaire alimente le déséquilibre du vécu social, mais l'emploi, en soi, devient inexistant.

Il faut donc ouvrir des perspectives et imaginer d'autres solutions à ce problème et permettre aux individus dans un espace en difficulté, de se créer d'emploi.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus