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Prise en charge de l'état confusionnel aigu (delirium) à l'hôpital général: recommandations pour la pratique clinique

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par Laurent Michaud
Université de Lausanne (Suisse) - Thèse de doctorat 2005
  

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3.6 NEUROIMAGERIE

3.6.1 RPC

Les RPC de la British geriatrics society (20) notent que, bien qu'un certain nombre de patients avec ECA souffrent d'une démence ou d'une autre affection cérébrale structurelle sous-jacente (par ex un antécédent d'AVC), il a été montré que le CT n'est pas utile en routine pour identifier la cause de l'ECA (269) et devrait être réservé aux patients chez qui une lésion intracrânienne est suspectée (Grade IIb). Cela inclut les patients présentant (Grade III) des signes neurologiques focaux, un état confusionnel suite à un TCC ou à une chute, ou encore des symptômes d'hypertension intracrânienne.

Selon les RPC de l'APA (18), un CT ou une IRM doivent être effectuées seulement si les données cliniques l'indiquent. D'après les RPC de l'ANAES sur les soins palliatifs finalement, « en fonction des données de l'examen clinique, (par exemple en présence de signes neurologiques focalisés), un scanner ou une IRM peuvent être discutés (270).

3.6.2 Revues systématiques

Selon une revue systématique récente sur la prise en charge de l'ECA (120), la neuroimagerie est indiquée en présence de signes neurologiques nouveaux ou s'il y a eu TCC récent.

3.6.3 Etudes

Tine revue datant de 2000 (267) détaille les travaux existant sur l'imagerie de l'ECA. Elle ne rend pas compte de la recherche de littérature mais ses références correspondent à celles identifiées par notre recherche de littérature. Les auteurs mentionnent une étude (271) portant sur 69 patients et montrant une différence significative à l'imagerie entre un groupe de patients avec ECA et un groupe contrôle. Ces anomalies ne sont toutefois pas la cause primaire de l'ECA mais indiquent plutôt la présence d'une maladie structurelle sous-jacente (102). La même équipe a montré d'autres différences structurelles entre des patients avec ECA et un groupe contrôle (269).

Tine autre étude (272) s'est intéressée à la variabilité dans la décision de faire un CT. Elle montre que des CT sont pratiqués plus couramment dans l'ECA que dans les troubles cognitifs ou de la conscience. Sur les 42/279 CT pathologiques, 40 concernaient des patients avec troubles de la conscience ou déficit neurologique nouveau. Tine des conclusions de l'article est qu'il faut d'autres études avant de pouvoir formuler des RPC pour la décision de faire ou pas un CT.

Berk (273) s'est par ailleurs intéressé à l'association entre différents diagnostics psychiatriques et la pose d'indication à un CT par les praticiens, pour constater que les diagnostics associés de manière significative à la décision de faire un CT étaient la démence et l'ECA. Il montre que la démence comme la présence de troubles neurologiques ou d'anomalies au status mental organique étaient prédictives de l'anormalité du CT. En conclusion, il propose que ces variables ainsi que le diagnostic ECA soient pris en considération pour poser l'indication à un CT.

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