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Pratiques bancaires de banques étrangères envers les PME Algériennes: Cas de la Société Générale Algérie

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par Mohammed TAHRAOUI
Université d'Oran - Magister 2007
  

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CHAPITRE IV

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

Le quatrième chapitre comporte les résultats de notre recherche effectuée sur la base d'une enquête sur un échantillon de 70 PME domiciliées à la Société Générale Algérie (S.G.A), ayant toutes eu accès au crédit.

Le traitement est effectué par le logiciel SPAD Version 5.5- Monoposte à travers une analyse statistique en utilisant les tris à plat et les tableaux croisés. Ce qui nous a permis d'élaborer des tableaux et des graphiques traitant la question des pratiques bancaires des banques étrangères vers la PME.

La première section présente la S.G.A et aborde les caractéristiques de l'échantillon enquêté, ainsi que l'identification de son entrepreneur.

La deuxième section sera réservée aux croisements de certaines questions pour déterminer les résultats relatifs aux pratiques de la S.G.A avec la PME.

Il faut rappeler que l'interprétation des résultats obtenus ne peut se faire dans l'absolu. À cet effet, nous faisons référence à certains travaux réalisés par plusieurs chercheurs et relatifs à notre thème afin de pouvoir relativiser et comparer nos résultats de recherche avec la tendance générale des PME en Algérie.

SECTION I NATURE DE L'ENQUÊTE

I.1 Présentation de la Banque Société Générale Algérie (S.G.A)86(*)

La Société Générale Algérie est une banque de détails issue du groupe mondial Société Générale. Elle emploie plus de 900 salariés et exerce son activité dans plusieurs régions du territoire national. Cette banque commerciale, traditionnelle par ses produits et ses services, évolue dans un contexte économique et financier favorable. Elle débuta ses activités en mars 2000, et c'est l'une des premières banques étrangères. Elle bénéficie d'une bonne image de marque assise sur sa proximité relationnelle et son professionnalisme. En effet, elle s'adresse aussi bien aux chefs d'entreprises, qu'aux professionnels ou particuliers.

À partir de 2003, la S.G.A entama son développement, hors du grand Alger, avec une agence (juillet 2003) à Oran, suivie par celles de Tlemcen et Sidi bel Abbés pour l'ouest et Annaba, Constantine, Sétif,...à l'Est. Au 31 décembre 2006, elle a compté 24 agences opérationnelles et 20 autres en chantier.

Son appartenance à un leader mondial lui a donné la possibilité de bénéficier d'une large autonomie pour conduire son développement. Mis à part les expatriés issus du groupe et l'apport en capital initial, elle aspire à « grandir toute seule » comptant sur ses propres ressources.

I.1.1 La position sur le marché

Il est difficile de donner aujourd'hui une part de marché exacte à cette banque. Le rapport de la Banque d'Algérie de l'année 2005 affiche une proportion de 07% pour l'ensemble des banques étrangères qui activent sur la place bancaire.

La banque gère un portefeuille total de 65 000 clients répartis entre particuliers, professionnels et entreprises (PME et Grande Entreprise).

L'effectif du réseau compte plus de 900 personnes, réparti par site proportionnellement aux nombres d'agences, en trois grandes fonctions:

- Front office : guichetiers et accueil clientèle ;

- Conseillers de clientèles ;

- Back office87(*).

Compte tenu de l'éclatement géographique et de l'organisation de la concurrence, les opérations bancaires des clients sont traitées partiellement sur chaque site, notamment pour les entreprises. La banque est multi segments. Elle traite donc avec les entreprises, les professions libérales et les particuliers. Elle n'éprouve aucune difficulté dans le traitement de masse du marché des particuliers. Par contre, la monétique est peu développée à cause de la rareté des automates (DAB/GAB), concentrés sur les sites des agences, introuvables dans les nouvelles zones de chalandise tels que les centres commerciaux et les stations-service....

I.1.2 Les produits et packages

I.1.2.1 Les crédits

Ils constituent encore la principale fonction du banquier, puisque les intérêts perçus constituent le plus gros du PNB de la banque, mais sont à l'origine de provisions qui viennent largement grever les résultats lorsque le risque est mal maîtrisé. Ce dernier critère est toujours déterminant, et son approche varie selon qu'il s'agit d'une entreprise ou d'un particulier.

I.1.2.2 Les placements

La banque commercialise principalement des Bons de caisse, où les taux pratiqués sont pratiquement équivalents à ceux proposés par la concurrence. Pour généraliser leur vente, la banque les propose comme une garantie palpable en cas de besoins de crédit.

I.1.2.3 Les autres produits

Il s'agit des produits d'épargne qui constituent le savoir-faire traditionnel de la S.G.A. Un travail en profondeur est nécessaire pour que le réseau se comporte en banque de détail, assurant une large diffusion de produits grand public.

I.1.2.4 Les services

Il s'agit d'élargir ce type d'offre, qui permet de répondre davantage aux attentes des clients et leur fidélisation. Ils permettent aussi d'augmenter le PNB sans risque et de façon récurrente.

I.1.3 Le siège et réseau

La logique de développement par sites, renforcée par l'éloignement géographique, n'a pas empêché une organisation centralisée en matière de comptabilité, du pilotage marketing et commercial, du contrôle de gestion, d'instruction et suivi du risque, de la centralisation de certains back-offices, et enfin d'audit.

I.1.3.1 Un siège en expansion

La banque dispose d'un siège de taille moyenne réparti comme suit :

- Fonctions de centralisation comptable, 

- Traitement de l'information/organisation,

- Gestion des ressources humaines,

- Pilotage du risque,

- Back-office crédit, logistique, moyens généraux,

- Direction générale et services rattachés.

D'une manière générale, la volonté centralisatrice au détriment de l'autonomie est prépondérante.

I.1.3.2 L'informatique

La banque est autonome vis-à-vis de son système d'information et de production informatique. Elle utilise un système « progicialisé », « Delta » version 7.4.4, particulièrement adapté à l'organisation actuelle des fonctions. Son architecture centralisée permet une consolidation automatique des comptes, assurant la sécurité et la rapidité des arrêtés comptables et le contrôle de gestion de la banque.

I.1.3.3 Le réseau et les effectifs

Le réseau S.G.A est en plein expansion, avec une moyenne d'ouverture de quatre à cinq agences par an, il atteint 24 agences fin 2006. La moyenne d'âge des salariés est de 31 ans. La tranche d'âge de 55-60 ans est très faible en raison de son implantation récente. L'effectif est ainsi passé de 12 agents en 1999 à 900 en 2006, en raison du recrutement d'une centaine de collaborateurs, issus pour la plupart des universités, recrutés essentiellement dans le réseau pour des postes de guichetiers et de conseillers de clientèles.

L'effectif est constitué de 98% d'algériens et de 02% d'expatriés. La sélection du personnel à recruter se fait principalement sur site. Enfin, l'effectif est composé à 52% de femmes et 48% d'hommes.

Globalement la banque dispose d'un potentiel humain satisfaisant. La majorité des recrutements réalisés au cours des cinq dernières années sont des diplômés de l'enseignement supérieur, Bac+4. La formation est moins concentrée sur ses cadres, qui constituent un potentiel futur de cadres supérieurs et des principaux chefs de services. À cet effet, la direction générale, et par le biais de sa direction des ressources humaines, a dressé un plan de formation ambitieux, visant à rattraper ce retard.

L'ensemble des aspects ressources humaines et organisationnels peut se résumer par l'organigramme de la banque (Voir annexes, pages 208 à 210).

I.2 Présentation de l'échantillon enquêté

Nous avons mené cette enquête entre 2005 et 2006 auprès de quatre agences Société Générale Algérie, situées dans l'oranie (Oran, Sidi Bel Abbés et Tlemcen), sur 70 PME qui ont eu accès à différentes formes de crédit.

L'objet de notre enquête est d'identifier les pratiques qu'utilise la S.G.A envers la PME, dans un contexte économique contraignant pour celle-ci.

L'identification de ses pratiques bancaires peut nous renseigner sur la perception de la PME du milieu bancaire et plus précisément de la banque étrangère. La perception de la PME réside dans ces points forts et faibles, et de sa potentialité.

Notons que cette enquête a été réalisée dans un contexte où la banque connaît un important développement, ce qui nous a permis de constater le passage de la S.G.A d'une segmentation basée sur deux types de clients (particuliers et entreprises) à une autre qui prend en considération la diversification de la clientèle et l'importance à cibler des besoins différents pour chaque segment. Cette nouvelle segmentation est basée sur quatre types de segments (particuliers, professionnels, PME et grandes entreprises). Autrement dit, la PME était noyée dans le segment entreprise, avant qu'elle ne devienne un segment à part entière.

Avant de répondre à notre principale question, "qui sont ces PME enquêtées?" Nous avons jugé utile dans un premier temps, l'identification de notre échantillon. Pour cela, nous allons établir les critères sur lesquels nous nous sommes basés pour déterminer notre échantillon.

Le chiffre d'affaires représente le seul critère matériel retenu par la banque pour identifier si une entreprise appartient ou pas au segment PME. La petite entreprise est celle qui a un chiffre d'affaires variant entre 20 000 000 et 200 000 000 de dinars tandis que la moyenne entreprise est celle qui a un chiffre d'affaires de plus 200 000 000 jusqu'à 2 000 000 000 de dinars.

Nous avons introduit dans notre questionnaire un autre critère matériel, il s'agit de l'effectif et ce, pour avoir une segmentation beaucoup plus complète.

L'échantillon enquêté est de création récente (plus de 49% créées après 2000 et 43% après 1990), créée sous la forme juridique (Sàrl) pour plus de 63%. Les PME enquêtées ont une forte capitalisation du moment que 67% d'entre elles détiennent un capital de plus de 20 000 000 de dinars, et activent dans des branches d'activités diversifiées (Agro-alimentaire, Chimie et plastique, commerce, services, bâtiment et travaux publics).

Par rapport aux critères chiffre d'affaires et effectifs, nous constatons la prédominance de la petite entreprise comparativement à la moyenne et à la très petite.

De part son influence sur la gestion de sa PME, l'identification de l'entrepreneur potentiel de l'échantillon enquêté demeure nécessaire. À travers la présentation de certaines de ses caractéristiques, nous pouvons confirmer qu'il s'agit d'un échantillon d'individus de sexe masculin à 93%, jeune (53% ont entre 25 et 44 ans), et d'un niveau universitaire majoritaire (67%).

En s'inspirant des travaux réalisés par certains chercheurs, Ahmed Bouyacoub (1997) ou de Lachachi Tabet Aoul (2006), nous pensons qu'il s'agit de l'émergence d'une nouvelle classe d'entrepreneur comparativement à celle qui existait dans les années 80 et 90 où l'entrepreneur été plus âgé et son niveau d'instruction moins important (primaire-moyen).

I.3. L'organisation du questionnaire

Un nombre de questions importantes et déterminantes dans l'identification des caractéristiques des PME enquêtées n'ont pas été posées. Ceci peut être justifié par les défaillances d'un questionnaire qui s'est avéré très long, poussant le plus souvent l'enquêté à communiquer l'information avec moins d'exactitude. D'autant plus, qu'il n'est pas possible de poser un choix excessif de questions relatives aux caractéristiques des PME. Cela peut nous conduire à l'impossibilité de comparer deux organisations sous prétexte qu'elles présentent la moindre différence.

De ce fait, nous avons opté pour un questionnaire englobant un maximum d'informations, utiles à l'identification des caractéristiques des ces PME, ainsi que les pratiques utilisées par la S.G.A dans ses relations avec cet échantillon en matière de financement, sachant que ce dernier est largement dépendant de la relation banque-entreprise et plus précisément banque-PME.

Le questionnaire élaboré contient des questions à réponses ouvertes (taux d'intérêt, garanties exigées). Ces dernières, ont fait l'objet d'un traitement à part. les questions à réponses multiples ont été traitées par le logiciel SPAD Version 5.5- Monoposte, à travers une analyse statistique en utilisant les tris à plat et les tableaux croisés..

Le questionnaire contient 55 questions scindées en six thèmes:

1. Présentation de l'entreprise

2. Identification de l'entrepreneur

3. Utilisation des nouvelles technologies par l'entreprise (NTIC)

4. Relation avec la banque

5. Procédures et délai de réponse à la demande de crédit

6. Les conditions de financement bancaire

Nous l'avons établi dans un but de répondre à la question principale de notre thème de recherche est de savoir, les pratiques bancaires de la S.G.A avec le segment PME.

De notre question principale découlent d'autres questions secondaires que nous pouvons englober dans les trois parties suivantes:

La première partie englobe celles posées dans le premier et le troisième thème, dans le but d'identifier les PME domiciliées à la banque : identifier l'âge, la structure du capital, le type et la branche d'activité, la taille, le statut juridique,...de l'échantillon enquêté.

En se basant sur une hypothèse largement admise dans la gestion des PME sur l'influence de l'entrepreneur dans les différentes activités de son entreprise, nous avons réservé la deuxième partie des questions en deuxième thème sur le profil de l'entrepreneur (Sexe, âge, niveau de formation,...).

La troisième partie des questions vise la perception de la relation banque-PME dans ces deux aspects, financier et commercial. Le quatrième thème aborde la perception de l'entrepreneur de la relation banque avec l'ensemble du personnel ainsi qu'avec son conseiller. Le cinquième thème englobe des questions permettant d'avoir une appréciation des procédures et des délais de traitement des demandes de crédit. Les conditions de financement bancaire font l'objet du sixième thème.

Le questionnaire a été remis à plus de 100 entrepreneurs potentiels domiciliés dans quatre agences de l'Oranie (Oran, Sidi Bel Abbès et Tlemcen). Le nombre de questionnaires collectés s'élève à 70. Nous avons veillé à ce que les entrepreneurs répondent à toutes les questions mais, cela n'empêche pas de constater des non réponses à certaines questions. Les données chiffrées communiquées par l'entrepreneur en matière de chiffre d'affaires, capital,...ont été soigneusement vérifiées avec la banque.

Dans nos commentaires sur les résultats obtenus par l'enquête de terrain, nous avons non seulement utilisé les résultats obtenus à travers le questionnaire mais aussi, les réponses à certaines questions que nous avons estimé complémentaires, posées durant nos divers entretiens avec les entrepreneurs.

Le tri à plat des informations obtenues à travers le questionnaire, nous a permis de dresser un diagnostic de l'échantillon. Constitué de soixante dix (70) PME réparties principalement sur quatre agences: 52 PME domiciliées à Oran (agences : Soummam et point du jour), 10 PME domiciliées à Sidi Bel Abbès, et 08 PME domiciliées à Tlemcen.

La première partie, relative aux caractéristiques des PME interrogées est conditionnée par la détermination de l'approche sur laquelle on va s'appuyer pour étudier l'échantillon choisi. Il est utile de rappeler qu'il existe quatre approches recommandées pour étudier cette catégorie d'entreprises caractérisée par son hétérogénéité88(*).

Nous pensons que l'approche la plus appropriée pour notre recherche est celle représentée par le courant de la diversité. L'identification de plusieurs facteurs permet de définir les caractéristiques de ce type d'entreprise, qui se présentent comme suit.

I.4 Caractéristiques de l'échantillon enquêté 

I.4.1 Le nombre par branche d'activité

L'identification de la structure des activités de ces PME peut être résumée selon les caractéristiques identifiées ci-dessous :

Par type d'activités, nous constatons la prédominance de la production qui représente 43% des PME enquêtées, 21% activent dans l'importation et les services représentent 17% de l'échantillon (voir tableau 1).

Les PME enquêtées exercent leurs activités dans des branches diversifiées et équilibrées telles que, l'agro alimentaire20%, le commerce 19%, la chimie et plastique 17% et le BTP 16%. Par contre, l'on constate une très faible présence dans le textile et le cuir qui représentent une branche d'activité à haut risque.

Q4 Type d'Activité :

 

 

 
 
 
 
 
 
 

Non-Répondants

0

.

 
 
 
 
 
 
 

Production

30

43%

 
 
 
 
 
 
 

Commerce Gros

8

11%

 
 
 
 
 
 
 

Commerce Détail

5

7%

 
 
 
 
 
 
 

Service

12

17%

 
 
 
 
 
 
 

Importation

15

21%

 
 
 
 
 
 
 

Total répondants

70

100%

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 1 : Type d'activité

 
 
 
 

Graphique 1 : type d'activité

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Q5 Branche d'Activité

 

 

 
 
 
 
 
 
 

Non-Répondants

0

.

 
 
 
 
 
 
 

Agro-alimentaire

14

20%

 
 
 
 
 
 
 

Textile, Cuirs ...

1

1%

 
 
 
 
 
 
 

Bois et Papiers

2

3%

 
 
 
 
 
 
 

Chimie et Plastique

12

17%

 
 
 
 
 
 
 

Mines et Carrières

1

1%

 
 
 
 
 
 
 

Commerce

13

19%

 
 
 
 
 
 
 

Services

9

13%

 
 
 
 
 
 
 

BTP et Matériaux de Construction

11

16%

 
 
 
 
 
 
 

Autres

7

10%

 
 
 
 
 
 
 

Total répondants

70

100%

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 2 : Branche d'activité Graphique 2 : Branche d'activité

I.4.2 Nature et âge

Les PME enquêtées sont de création récente. En effet, 92% d'entre elles ont été créées après 1990. Les résultats obtenus confirment les obstacles posés par les codes de l'investissement des années 60 et 80 à l'égard de l'investissement privé. A travers ce travail, une confirmation vient renforcer les autres travaux de recherches, qui note le rôle qu'a joué le code de 1993 dans l'incitation à l'investissement privé. L'accord de plusieurs avantages, et le désengagement de l'Etat de tout investissement économique a laissé la porte ouverte aux investisseurs privés, qui ont fait le choix d'investir même dans d'autres secteurs stratégiques.

Q2 Date de création

 
 
 
 
 
 
 

Non-Répondants

0

.

 
 
 
 
 
 
 

< 1940

0

0%

 
 
 
 
 
 
 

[1940 - 1949]

0

0%

 
 
 
 
 
 
 

[1950 - 1959]

0

0%

 
 
 
 
 
 
 

[1960 - 1969]

1

1%

 
 
 
 
 
 
 

[1970 - 1979]

1

1%

 
 
 
 
 
 
 

[1980 - 1989]

4

6%

 
 
 
 
 
 
 

[1990 - 1999]

30

43%

 
 
 
 
 
 
 

>=2000

34

49%

 
 
 
 
 
 
 

Total répondants

70

100%

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 3 : date de création Graphique 3 : date de création

I.4.3 La taille (effectif-C.A)

La taille de la petite entreprise employant de (10 à 49) employés est à hauteur de 56%. Une entreprise sur trois est moyenne, tandis que la TPE et la grande entreprise ont une faible présence. Comment peut-on expliquer cela ? Comme il a déjà été souligné par plusieurs chercheurs en PME, Bouyacoub (2004) et Assala (2006), la structure du parc des entreprises est prédominée par la TPE89(*). Ce segment de clients n'a eu que 13% des financements octroyés malgré que, toutes ses entreprises dépassent le chiffre d'affaires de vingt millions de dinars.

L'évitement de la S.G.A d'avoir dans son fond de commerce cette catégorie, peut être expliqué par une hypothèse largement admise : la TPE présente plus de risque en matière de crédit. La véracité des données comptables et financières produites par ces entreprises ne correspondent pas toujours à la réalité, d'où la difficulté d'appréciation des risques de crédit. Les entreprises dont le nombre d'employés dépasse les 250, ne représentent que 1,43%(l'entreprise qui emploie plus de 250 employés est une implantation étrangère). En Algérie, ce type d'entreprises qui sont pour la plupart publiques ont souvent une domiciliation bancaire dans des banques publiques90(*).

Q7 Effectif salariés

Non Répondants

0

0

1 à 9

12,86%

9

10 à 49

55,71%

39

50 à 250

30,00%

21

Plus de 250

1,43%

1

Total répondants

100%

70

Tableau 4 : effectif salariés Graphique 4 : effectif salariés

Q8 Chiffre d'Affaires (DA)

 

 

Non Répondants

0

0

inférieur à 20 millions

0

0

entre 20 et

199 999 999

68,57%

48

entre 200 000 000 et 2 000 000 000

30,00%

21

Plus de 2 Milliards de dinars

1,43%

1

Total répondants

100%

70

Tableau 5 : chiffre d'affaires Graphique 5 : chiffre d'affaires

I.4.4 L'utilisation de la N.T.I.C

En dépit de l'importance capitale que revêt de nos jours l'informatique, l'on constate que 40% des PME interrogées utilisent moins de cinq micro-ordinateurs. La même proportion est relevée auprès des PME utilisant entre cinq et dix micro-ordinateurs. Plus de 4/5 des PME sont connéctées à Internet, et trouvent en ce moyen de communication un outil essentiel leur permettant d'accélérer leurs transactions avec leurs partenaires (Clients, Fournisseurs et Banques).

Q20 Votre entreprise est-elle connectée à Internet ?

 
 
 
 
 
 
 

Non-Répondants

1

.

 
 
 
 
 
 
 

Oui

60

87%

 
 
 
 
 
 
 

Non

9

13%

 
 
 
 
 
 
 

Total répondants

69

100%

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 6 : connexion Internet Graphique 6 : connexion Internet

Une PME sur cinq passe ses commandes d'achat via Internet, contre 08% seulement pour la vente. On peut déduire à travers ce résultat du caractère local des PME. Autrement dit, elles utilisent l'Internet pour acheter dans le cas d'importation, des matières premières ou des produits finis. Localement, les données sont différentes, les ventes directes sont prédominantes dans nos pratiques commerciales.

Un sur deux de l'échantillon ne connaît pas les sites de ses principales administrations. Cela est probablement dû au manque d'information, et/ou la non fiabilité de ce type d'outil par ces organismes. Autant d'éléments qui peuvent expliquer ce résultat.

97% des PME interrogées pensent que l'Internet lui a apporté un plus en matière d'approvisionnements, et au niveau de leurs services commerciaux et administratifs. L'apport nul pour le service finance s'explique par le retard accusé dans notre système bancaire91(*). Tandis que pour la gestion des ressources humaines, le recrutement de proximité dans ce type d'entreprises est déterminant.

I.4.5 La structure du capital

Cette question permet de confirmer une autre caractéristique répandue dans la PME. Une PME sur trois, détient un capital personnel, mais 2/3 de l'échantillon ne trouve pas d'inconvénients de partager le capital de leurs entreprises avec d'autres associés. Néanmoins, la nature de l'association demeure d'une façon majoritaire familiale.

Notons que sur le plan théorique, cette caractéristique est présente dans toutes les PME à gestion classique, la PME managériale développée dans le troisième chapitre reste un modèle approprié aux économies des pays développés.

Q10 Structure du Capital

 
 
 
 
 
 
 

Non-Répondants

0

.

 
 
 
 
 
 
 

Capital Personnel

23

33%

 
 
 
 
 
 
 

Un Associé

14

20%

 
 
 
 
 
 
 

Deux Associés

17

24%

 
 
 
 
 
 
 

Plus de deux associés

16

23%

 
 
 
 
 
 
 

Total répondants

70

100%

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 7 : structure du capital Graphique 7 : structure du capital

I.4.6 Le statut juridique

La question du statut juridique est intimement liée à la structure du capital de l'échantillon enquêté. Les formes juridiques (Eurl) et (Sàrl) conviennent le mieux à ces formes de structure, selon qu'il s'agit d'un capital personnel ou familial.

Q9 Statut Juridique de l'Entreprise

 
 
 
 
 
 
 

Non-Répondants

0

.

 
 
 
 
 
 
 

Société par Action (SPA)

3

4%

 
 
 
 
 
 
 

SARL

44

63%

 
 
 
 
 
 
 

SNC

0

0%

 
 
 
 
 
 
 

Entreprise individuelle (EURL)

15

21%

 
 
 
 
 
 
 

Autres

8

11%

 
 
 
 
 
 
 

Total répondants

70

100%

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 8 : statut juridique Graphique 8 : statut juridique

I.5 Identification de l'entrepreneur potentiel

Sexe

 
 

Non Répondants

1

 

Masculin

64

92,75%

Féminin

5

7,25%

Total répondants

69

100,00%

 
 
 

Age (ans)

 
 

Non Répondants

0

 

< 25 ans

0

0,00%

De 25 ans à 34 ans

13

18,57%

De 35 ans à 44 ans

24

34,29%

De 45 ans à 54 ans

16

22,86%

> 55 ans

17

24,29%

Total répondants

70

100,00%

 
 
 

Niveau de formation

 
 

Non Répondants

0

 

Aucun

0

0,00%

Primaire

0

0,00%

Secondaire

11

15,71%

Supérieur

47

67,14%

Professionnel

12

17,14%

Total répondants

70

100,00%

 
 
 

Avez-vous suivi une formation ?

 
 

Non Répondants

3

 

Oui

56

83,58%

Non

11

16,42%

Total répondants

67

100,00%

 
 
 

Si, oui dans quels domaines ?

 
 

Non Répondants

12

 

Economie : Commerce, comptabilité, gestion

29

50,00%

Informatique

10

17,24%

Technique / Professionnel

19

32,76%

Autres

0

0,00%

Total répondants

58

100,00%

 
 
 

Votre entreprise est une :

 
 

Non Répondants

0

 

Nouvelle création

56

80,00%

Reprise d'une affaire familiale

9

12,86%

Entreprise dont vous étiez associé

3

4,29%

Entreprise dont vous étiez salarié

2

2,86%

Autre situation

0

0,00%

Total répondants

70

100,00%

 
 
 

Avez-vous une expérience professionnelle dans votre secteur d'activité ?

Non Répondants

0

 

Oui

62

88,57%

Non

8

11,43%

Total répondants

70

100,00%

Que faisiez-vous avant la création de votre entreprise ?

 

Non Répondants

1

 

Patron d'entreprise privée

31

44,93%

Fonctionnaire

13

18,84%

Profession libérale (installé à son compte)

12

17,39%

Cadre d'entreprise publique

6

8,70%

Retraité

1

1,45%

Chômeur

2

2,90%

Autre

4

5,80%

Total répondants

69

100,00%

I.5.1 L'âge

Les réponses relatives aux questions qui concernent le profil de l'entrepreneur montrent que 93% des chefs d'entreprises sont de sexe masculin, 53% d'entre eux ont moins de 44 ans et 47% ont plus de 45 ans. L'entrepreneur de moins de 25 ans est inexistant. Ceci s'explique par la nature des PME interrogées.

I.5.2 Le niveau de formation

Le niveau d'instruction universitaire est représenté chez 67% de l'échantillon enquêté. Un nouveau modèle d'entrepreneuriat a émergé avec un niveau peu professionnel (17%). Ce niveau universitaire a permis à 84% de ces entrepreneurs de juger nécessaire une formation spécialisée dans les domaines de l'économie, l'informatique et le technique.

Nous constatons par ailleurs, que 45% des chefs d'entreprises ont été patrons d'entreprises privées, et 17% ont exercé dans des professions libérales (TPE), ce qui leur a permis d'avoir une expérience dans leurs secteur d'activité (89%). Les chômeurs n'ont pas eu beaucoup de chance à créer leur propre affaire, car ils ne représentent que 03%. La reconversion des cadres des entreprises publiques n'a touché que 09%, par contre, celui des fonctionnaires représente 19%.

Par le biais du tri à plat de ce questionnaire destiné aux entrepreneurs des PME enquêtées, nous avons pu dans la première section de notre quatrième et dernier chapitre, identifier les caractéristiques de l'échantillon ainsi que ses entrepreneurs potentiels, centralisateurs de toutes activités dans la PME.

Dans le but de traiter la question principale, à travers laquelle nous essayons d'identifier les pratiques bancaires de la Société Générale Algérie vers ce segment de client, nous procédons maintenant, dans la deuxième section de cette partie empirique, au traitement de la relation S.G.A-PME dans ces deux aspects, financier et commercial. Ce traitement va être effectué par le biais des tris croisés de certaines questions, d'une part, pour compléter les caractéristiques identifiées dans la première section et d'autre part, pour traiter le comportement relationnel (S.G.A-PME).

* 86L'organisation de la présentation est tirée du livre d'Éric LAMARQUE, gestion bancaire, éditions e-node/pearson éducation France, Paris, 2003, pages 13-18.

* 87Le back office regroupe l'ensemble des traitements administratifs associés aux opérations de vente de produits ou de services bancaires. Il est également constitué des opérations de contrôle qui sont en général rattachées à la direction.

* 88Olivier TORRES dir, PME : de nouvelles approches, éditions Economica, Paris, 1998, page 35.

* 89A.BOUYACOUB, les PME en Algérie : quelles réalités ? In entrepreneurs et PME : approches algéro-française, (Griot-lise/CNRS), éditions l'Harmattan, 2004, page 77.

* 90En 2004, après le scandale financier El khalifa bank, une circulaire sur les dépôts bancaires a été envoyée par le gouvernement"Ouyahia"à l'ensemble des entreprises et institutions publiques, interdisant tout dépôt chez les banques privées.

* 91Sachant qu'à SGA, il existe le SG@net, un module relié à Internet qui permet de passer certaines opérations comme les virements, les commandes de chéquiers, etc., moyennant un abonnement.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci