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Intégration de l'intelligence économique dans les pratiques managériales des entreprises congolaises

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par Donatien LUBOYA KASONGO
Université de Kinshasa - Licence en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail 2007
  

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Section II : Discussion

Nous allons passer en revue les trois thèmes ci-après : la capacité stratégique des leaders et leurs limites interprétatives ; les conditions interprétatives et les facteurs de contingence.

IV.2.1 Les capacités stratégiques des personnes et limites perceptuelles ou interprétatives.

L'une des causes du peu de développement des pratiques d'lE dans les différentes entreprises est sans doute à trouver dans l'absence d'une réflexion stratégique formelle qui caractérise les pratiques managériales d'une majorité de ces entreprises. Or, ce qui apparaît clairement est que pour qu'une veille soit véritablement implantée, une réflexion stratégique plus poussée est un préalable nécessaire (FRION, 2004) à la fois en amont du processus, et lors de la discussion et de l'interprétation des résultats.

Les dirigeants et preneurs de décision devront être au centre du dispositif de veille stratégique et diE. Cependant, dans les entreprises, le dirigeant est souvent le seul concepteur de la stratégie de sorte que cette dernière est étroitement liée à sa personnalité (MCCARTHY, 2003). C'est sur sa perception des changements se profilant dans son domaine d'activités que reposent les mouvements stratégiques de l'entreprise : ceux-ci reflètent les anticipations et interprétations que le dirigeant se fait de ce que sera le futur. De ce fait, les bénéfices à tirer d'une veille concurrentielle organisée indiscrètement dépendent directement de l'intelligence perceptuelle des dirigeants (CALLOT, 2006) et de leur capacité à donner du sens aux données (WEICK, 1995) et faits recueillis dans le processus de veille.

Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans les pratiques managériales des Entreprises
Congolaises

El MABROUKI (2007) dans son étude sur les pratiques d'IE dans sept grandes entreprises arrive à la conclusion que la veille n'y serait qu'un simple service fonctionnel de veille personnalisée aux décideurs1. S'appuyant sur les travaux de DAFT et WEICK [984] qui voient l'organisation comme un système d'interprétation et de création de sens pour l'action (enactment), El MABROUKI constate que le groupe de veille ne passe que peu de temps dans l'interprétation des données parce que cela prend beaucoup de temps d'effectuer la recherche d'information. Par dans I' ensemble des cas étudiés, la majeure partie du travail des responsables IE est de répondre aux besoins des dirigeants en information. Ces demandes ont un caractère d'urgence, elles réduisent le rôle de I'IE à un service traditionnel, certes personnalisé, de veille et donc de la seule collecte et diffusion de l'information. Par conséquent, le véritable travail d'interprétation et de réflexion stratégique serait effectué de façon informelle et transversale par les décideurs.

CARON-FASAN [2001] définit l'exploitation des signaux faibles comme une activité conjuguée de construction de sens créative par l'interprétation des informations collectées. La construction de sens restant essentiellement individuelle au sens de WEICK [995] même si ce processus est social. Les expériences peuvent être partagées entre les différents membres de l'organisation mais le sens et sa construction le sont beaucoup moins. Par ailleurs, nos résultats fournissent quelques pistes d'explication sur les raisons qui pourraient expliquer le faible taux de développement des pratiques formelles et systématisées de veille stratégique et d'intelligence économique observé dans les études sur les entreprises (GROOM et DAVID, 2001)

IV.2.1.2. Conditions organisationnelles

On peut se demander si les décideurs lisent les journaux de presse, les revues scientifiques de management, participent aux salons, forums internationaux et s'adonnent à la lecture de différents rapports ! Dans le cas de l'entreprise (C), la dirigeante avouait ne lire les rapports que lorsqu'une rencontre d'évaluation était prévue avec les auditeurs, chercheurs et experts. Pour anecdotique que cela puisse paraître, on peut en déduire que devant l'urgence des opérations quotidiennes, les dirigeants d'entreprises auraient besoin de formaliser les réunions de veille, de les inscrire formellement dans leur agenda et surtout, d'être accompagnés dans ce processus.

Sous d'autres cieux, les grandes entreprises mettent jusqu'à 0,50% de leur chiffre d`affaires pour soutenir l'IE (SALLES, 2003) mais ici chez nous les entreprises sont loin de vouloir consentir une part aussi importante de leur budget à cette fin. Car leur logique est plus orientée vers le profit que la manière de bien faire ce profit. Cela ressort clairement quand on demande aux dirigeants qui ont participé à cette recherche.

1 « Dans l'ensemble des cas étudiés, la majeure partie du travail des responsables IE est de répondre aux besoins des dirigeants en information. Ces demandes ont un caractère d'urgence, elles réduisent le rôle de l'IE à un service traditionnel, certes personnalisé, de veille et donc de la collecte et diffusion de l'information. » (El MABROUKI, 2007, p.16).

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Congolaises

Même s'ils sont convaincus de la valeur de l'information et de la nécessité d'être au courant de ce qui se passe sur leur marché, la réponse demeure qu'il y a d'autres Priorités. De ce fait, il semble avantageux de développer des ressources collectives susceptibles de prendre en charge une partie de l'IE. Sur ce point, nous rejoignons Al ABDULSALAM et PATUREL [2006] lorsqu'ils soulignent que les syndicats professionnels peuvent jouer un rôle important dans ce domaine pour les PME.

Toutefois, si la France, l'Afrique du sud et autres pays disposent d'ores et déjà de diverses organisations actives dans la promotion de la veille stratégique et de l'IE, tel n'est pas le cas en RDC où les ressources d'information sont dispersées et correspondent à la division territoriale où il n'existe pas encore des structures, institutions et législations et, même les chambres de commerce et d'industrie et cabinets spécialisés en cette matière ou même un organe fédérateur pour faciliter le partage des ressources informationnelles.

IV.2.1.3. Facteurs de contingence

Pour la théorie de la contingence en résumé, aucune forme organisationnelle ne prévaut en efficacité ; il n'y a plus une seule et meilleure organisation. Une organisation ne peut être efficace que dans la mesure où l'ensemble des paramètres internes est compatible avec les exigences et les contraintes de" l'environnement dans lequel elle opère. Divers types d'organisation correspondent à des environnements différents. Les changements qui se produisent dans l'environnement imposent donc des changements organisationnels et la responsabilité des dirigeants sera d'ajuster l'entreprise à son environnement tout en assurant la cohérence interne. Plus performantes sont celles dont le modèle d'organisation est le mieux adapté au rythme de changement des conditions techniques et de marché.

Les environnements des entreprises sont divers tant dans leur rythme de changement que dans le niveau de concurrence. De ce fait, on ne gère pas une officine pharmaceutique comme on le ferait avec une entreprise de médias, ou une entreprise de télécommunication...les réactions des entreprises et les besoins en information varient. A cet égard, le propos de LARIVET sur le fait que les entreprises ayant une stratégie claire soient plus demandeuses d'information peut nous indiquer que les entreprises faisant face à des environnements très mouvants soient plus demandeuses d'informations. La taille tout en ayant une influence certaine sur les ressources dévolues à la veille ne fournit cependant pas une relation linéaire. Il apparaît que les entreprises (A et B) sont largement plus convaincues de la veille que certaines autres (notamment l'entreprise de moins de 30). Par contre la situation de cette dernière entreprise (PME3) était difficile, celle-ci faisant face à un marché déclinant. « Dans la plupart des entreprises il n'est pas rare qu'il n'y ait aucune personne responsable de la recherche de l'information »FRION (2004).

Par ailleurs, L'une des raisons qui peut expliquer également la réticence de l'entreprise, vis-à-vis de l'intégration de l'IE, est sa faiblesse quant à l'approbation et l'utilisation des nouvelles technologies. En effet, la fiabilité des systèmes, à

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Congolaises

l'information et les capacités intrinsèques de l'entreprise en termes de compétences, de management et de culture sont autant d'éléments qui définissent l'aptitude de l'entreprise à s'affranchir de l'IE. Sous l'effet de la mondialisation et de l'explosion des technologies de l'information et de la communication, en particulier de l'Internet et de la téléphonie mobile, les entreprises sont désormais confrontées à une information surabondante. Face à cette situation, les entreprises sont amenées à intégrer, peu à peu, les concepts de I' intelligence économique (IE) dans leur stratégie générale.

Derrière le concept quelque peu abstrait de l'intelligence économique, se cache une réalité toute simple : pour rester compétitives (innover, produire). En effet, l'environnement des entreprises l'ont complètement changé ; l'information est devenue une matière essentielle au bon fonctionnement de l'entreprise. Les entreprises l'ont aujourd'hui bien compris.

Mais la démarche est encore loin d'être formalisée et intégrée dans la réflexion stratégique. C'est à cette hauteur que les NTIC offriraient actuellement des perspectives démultipliées d'accès à une information fiabilisée et bien élaborée. Cependant, faire de l'intelligence économique ne se résume pas simplement à se procurer des outils et du matériel technologique de pointe mais implique une mise en oeuvre d'une démarche bien pensée qui, de ce fait, peut paraître un facteur de succès pour l'IE. Ce qui nous pousse à proposer un cadre logique applicable dans nos entreprises pour faire face à cette nécessité.

IV.2.2. Esquisse d'une démarche de mise en oeuvre.

IV.2.2.1. Questions préalables

Avant de mettre en place un système de veille, il faut s'interroger sur :

- Les enjeux d'un système de veille pour l'entreprise ? son utilité ?

- Le type d'information qui va falloir prendre en compte dans ce système ? - Comment organiser le système de surveillance ?

- Cibler le domaine d'activité à surveillance ?

- Sélectionner les outils permettant de rechercher, de collecter de trier et de diffuser l'information ?

- Comment sélectionner l'information : fraîcheur, pertinence, exhaustivité - Choix d'une stratégie de diffusion rapide de ces informations ?

- A combien ce système de veille reviendra : coût actuel, gains futurs ? et ce, dans une optique de :

- Prendre des décisions avec une meilleure sécurité.

- Prévoir, surveiller et anticiper les changements à venir sans se surprendre par les changements technologiques ou autres : l'entreprise doit appréhender les menaces ou les opportunités de son marché.

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- Evaluer objectivement sa position compétitive actuelle et future face à ses concurrents.

- Augmenter son profit en vendant mieux et plus efficacement ses produits.

Développer de nouveaux produits et se positionner sur de nouveaux marchés.

- Avoir une meilleure vision et perspective des actions actuelles et futures des

concurrents, et prévoir ainsi leurs intentions.

- Améliorer, développer et élargir l'ensemble des activités de l'entreprise.

IV. 2.2.2. Comment procéder

Il existe plusieurs méthodes pour mettre en place une culture d'IE. Tout est affaire d'adaptation à la structure et aux réalités de l'entreprise. Voici quelques exemples :

- Certaines entreprises pourront proposer des remerciements plus ou moins honorifiques pour les informations de valeurs qui seront remontées par des collaborateurs. D'autres vont institutionnaliser des remontées d'information hebdomadaire.

- Favoriser l'analyse n'est pas aisé. La mise en place sur l'Internet d'espaces collaboratifs peut aider. Surtout si cela s'accompagne de la création de communautés de pratique, par métier et par projet.

- Dans le domaine de la sécurisation, un ancien directeur général d'une grande société raconte l'anecdote suivante : quelques-uns de ses directeurs avaient la fâcheuse manie de laisser traîner des dossiers sur leurs bureaux. Il a ramassé un soir tout ce qu'il a trouvé ! On imagine la suite !

- En général, dans les entreprises où la culture IE est bien implantée, on retrouve souvent au poste d'animateur de I'IE un homme ou une femme dévoué à cette cause :

Ce sera un manager qui ne compte pas son temps, qui a une forte empathie, un réel plaisir à partager et qui connaît très bien les rouages et organigrammes informels. L'IE ne s'impose pas, mais se formalise. Concurrence, marchés, fournisseurs, normes, lois, technologies, savoir faire stratégiques sont les préoccupations quotidiennes des chefs d'entreprise dans un monde complexe, international et bruyant.

Identifier d'éventuelles menaces et surtout déceler les opportunités doivent faire partie d'une démarche organisée, structurée, et en partie d'une démarche organisée, structure, et en partie automatisée. Par une veille stratégie pensée et planifiée, les dirigeants des entreprises seront mieux à même de choisir les meilleures stratégies et de réduire les risques liés à l'incertitude ».

- Cette démarche est proposée à l'attention de toute catégorie d'entreprises (grandes, moyenne ou petites) dans l'esprit de :

- Stimuler l'attractivité des logiques d'intelligence économique auprès des entreprises : valeur ajoutée, opportunité d'emplois, apport : développer de nouveaux produits, analyser la concurrence pour devenir plus performants,

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prendre des décisions facilement, mieux vendre (ou se vendre), obtenir un avantage compétitif, se défendre et à attaquer (guerre économique),

- Initiatives favorisant la stimulation de la demande,

- Levier favorisant la pratique (alliances, partenariats, projets, culture), - Augmenter la notoriété des pratiques auprès des entreprises,

- Pérenniser les actions des conférences de sensibilisation, formation des

spécialistes, formations intra et sur mesure, création d'outils spécifiques, mise en place des plateformes d'e-learning, e-potentiality et business intelligence, accompagnement sur mesure, échanges d'expériences...

Pour opérationnaliser cette démarche, nous retenons quelques axes pour atteindre tous ces objectifs qui peuvent faire l'objet d'un projet, nous citons : l'étude prospective, la sensibilisation, la formation, l'initiation, l'accompagnement opérationnel (sur mesure). Le plan d'action, développé ci-après, s'engage vigoureusement dans un processus d'information et d'initiation et permet un relais rapide avec tous les secteurs privé et publique qualifiés.

Le tout devra être formulé clairement dans un cadre logique ou projet qui peut être ainsi articulé :

IV.2.2.3. Axes du projet

a. Etude prospective

Par des veilles généralisées, définir le contour du territoire, cartographier les cibles, inventorier les acteurs en présence, articuler les axes du projet en cours (à connotation TIC ou de développement durable), recueillir les besoins en information stratégique d'autres entreprises, inventorier les projets et les initiatives créatrices de valeur ajoutée notamment en terme de création d'emplois et de nouvelles richesses. Valider l'opportunité du projet (formulaires, contacts personnalisés).

b. Sensibilisation

Par un cycle de conférences-débats et d'exposés mis en place en direction du monde économique (notamment PME), de l'enseignement et d'autres institutions. Ces débats s'appuient sur les réseaux existant et permettant, avec des outils pédagogiques adaptés, un repérage par chacun des contours et des logiques modernes de l'IE.

c. Formation

- La formation des dirigeants et cadres supérieurs d'entreprises (constituées dans un club stratégique) aux pratiques défensives/offensives à caractère IE (menaces et parades, opportunités d'affaires à saisir et stratégies d'influence), sécurisation des flux et des systèmes, mise en place des plate-forme pull/push, d'e-learning et business intelligence par des partenariats multiples,

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- L'intégration d'un module dans la formation de nouvelles revues avec accent sur les aspects pragmatiques et opérationnels.

d. Accompagnement

A l'aide de deux opérations à effets complémentaires : - Collectif (réunion à thème interentreprises)

De nature de permettre, elles réunissent des participants (notamment des entreprises) intéressés par la démarche et qui souhaitent vérifier au travers d'exposés exemplaires, les écueils et les limites de la mise en oeuvre de l'IE. Un nombre minimum des réunions rassemblant des responsables et cadres d'entreprises seront mises en place. Elles seront centrées sur des études de cas réels avec témoignage des entreprises déjà engagées dans le processus étudié.

- Individualisé (formation intra entreprise)

Il s'agit de permettre aux entreprises volontaires d'effectuer un choix argumenté d'engagement individuel dans une démarche l'IE en connaissance des enjeux, sous forme d'un séminaire organisé en interne, de préférence discontinus (initiation, à vocation expérimentale, confiée à des spécialistes selon un cahier des charges précis). La mise en oeuvre de l'approche pourrait alors être relayée par le secteur du conseil privé dans ses composantes TIC, GPI (groupe de projet information) ou FO (formation aux outils de veille collective).

e. Accompagnement opérationnel sur mesure

Par la mise en place de clubs d'entreprises GPS (groupes de projets stratégiques) qui rassemblent des participants effectivement engagés dans une démarche. Ces clubs bénéficient d'une animation qualifiée et opérationnelle (méthodologie, sources techniques, juridiques, économiques, savoir-faire, outils). La mise en oeuvre et l'utilisation des processus stratégiques d'anticipation montrent la valeur ajoutée créée au sein des clubs comme garantie de leur pérennisation en environnement privé. Pour faciliter les échanges et mieux cibler les actions, ce club sera subdivisé par la suite en mini clubs sectoriels ou formels en fonction de la culture des participants et leurs objectifs.

f. Moyens à consacrer au projet.

Les moyens seront affectés en fonction d'ampleur des projets retenus et du degré d'engagement des acteurs. Toutefois il convient de prendre en compte :

- les volets sensibilisation, formation, accompagnement opérationnel, une éventuelle participation aux colloques à dimension (inter) nationale, les recherches pour la création d'outils spécifiques

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- les actions spécifiques : réunion à thème, clubs, évaluations en différé et bilans, - le dispositif du plan de communication,

- les frais d'exploitations et l'investissement matériel (équipements informatiques notamment logiciels, licences),

- les frais de fonctionnement (structure, personnel) Malheureusement la multiplicité des financements constitue une difficulté majeure et amène parfois à faire du palliatif voire à autoriser le déploiement des projets, non retenus, par lobbying local.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard