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Le régime fiscal des rémunérations versées a l'étranger au regard de la TSR

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par Severain MANFOUO FOPA
Academie fiscale et douanière du Cameroun - Diplome professionnel de cadre fiscaliste 2008
  

Disponible en mode multipage

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      Woininatixe

      DEDICACE ...ii

      REMERCIEMENTS iii

      LISTE DES ABBREVIATIONS iv

      INTRODUCTION GENERALE 1

      PREMIERE PARTIE : ETUDE THEORIQUE DE LA TSR ..3

      CHAPITRE I : OPERATIONS ASSUJETTIES A LA TSR ET TECHNIQUES DE

      CALCUL 5

      Section 1 : Opérations assujetties à la TSR .5

      Section 2 : technique ou méthode de calcul ..12

      CHAPITRE II : CAS SPECIFIQUE DE LA TSR PETROLIERE ..24

      Section 1 : L'activité pétrolière au regard de la TSR

      ..24

      Section 2 : La problématique de la notion d'établissement stable

      26

      DEUXIEME PARTIE : ETUDE DES CAS PRATIQUES

      .28

      CHAPITRE I : CAS DE LA TSR CLASSIQUE

      .30

      Section 1 : Le prestataire étranger supporte la TSR

      ..30

      Section 2 : L'entreprise prend en charge la TSR

      34

      CHAPITRE II : CAS DES ACTIVITES PETROLIERES

      37

      Section1 : Option pour la TSR pétrolière

      ..37

      Section2 : L'imposition du résultat

      38

      CONCLUSION GENERALE

      ..39

      BIBLIOGRAPHIE

      41

      TABLE DES MATIERES

      .43

      Et

      A
      Mon Pére

      FORA GASTON

      A
      Ma mere

      NONXI ROSE

      1e,ner~~e,ne~~~

      Le présent mémoire est le fruit de plusieurs efforts de recherches. Il n'aurait pas pu être réalisé s'il n'avait pas été dans une large mesure une oeuvre collective.

      A cet effet, j'adresse mes sincères remerciements à :

      > M. Thomas KAMEUGNE NUADJE, Directeur Général de l'Académie Fiscale et Douanière du Cameroun pour m'avoir permis de suivre cette formation et pour la place qu'il accorde à la formation de la jeunesse camerounaise.

      > M. Ismaël KAMDEM, mon directeur de mémoire qui malgré ses occupations, a su ménager son temps pour que ce travail soit effectif.

      > Le corps enseignant de l'ACFDC pour la qualité de leurs enseignements. > Mme MEWITBA pour ses enseignements et sa disponibilité.

      > M. Achille NOADJE, M. Siméon KAMDEM mes collègues pour l'esprit de fraternité qui règne entre nous et pour leur assistance permanente.

      > Papa Etienne TASSE, Maman LADO Joséphine, mes frères et soeurs pour l'amour qu'ils me portent.

      > Tous mes camarades de promotion, à qui je ne saurai cacher ma reconnaissance pour le climat social qui a régné entre nous durant cette formation.

      > Mes amis pour leurs encouragements.

      Mes remerciements s'adressent enfin aux personnes qui, de près ou de loin, ont contribuées de quelque manière que ce soit à la réalisation de ce travail.

      £~~~e ~~~ 9Jre~iaiio~~

      CEMAC

      Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale

      CGI

      Code Général des Impôts

      DGI

      Direction Générale des Impôts

      DSF

      Déclaration Statistique et Fiscale

      IRCM

      Impôt sur le Revenu des Capitaux Mobiliers

      IS

      Impôt sur les Sociétés

      MINFI

      Ministre des Finances

      OHADA

      Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

      TSR

      Taxe Spéciale sur les Revenus

      UDEAC

      Union Douanière et Economique de l'Afrique Centrale

      INTRODUCTION GENERALE

      Dans le souci et l'obligation de couvrir les charges publiques, l'Etat a institué depuis des temps immémoriaux l'impôt. Il s'agit en effet des prélèvements opérés par voie de contrainte au besoin sur le revenu des personnes physiques ou morales.

      Dans l'optique d'élargir l'assiette fiscale et d 'éviter que des opérations ou transactions à caractère international échappe à l'Impôt, la loi de Finances du Cameroun pour l `exercice 1979/1980 à institué la Taxe Spéciale sur les Revenus(TSR).

      Cet impôt en réalité est assis sur l'ensemble des rémunérations versées à l'étranger, sous réserve des conventions fiscales internationales. Le redevable réel est en principe le bénéficiaire des rémunérations versées. Le législateur fiscal camerounais fait obligation au bénéficiaire de la prestation de retenir cet impôt à la source et de ne reverser au prestataire que le montant net.

      Depuis son institution, cet impôt à notre humble avis est mal connu par bon nombre de camerounais et même certains fiscalistes. C'est cette raison qui nous a motivée dans le choix de ce thème, notre objectif étant de faire connaître d'avantage cet impôt et aussi et surtout d'éclairer la lanterne des contribuables dans les transactions à caractère international et nécessitant le paiement de la Taxe Spéciale sur les Revenus.

      L'ossature de notre travail portera sur l'étude théorique de la TSR (première partie) et ensuite sur une étude spécifique des cas pratiques.

      ETUDE THEORIQUE DE LA TSR

      PREMIERE PARTIE :

      Cette étude aura essentiellement pour but de présenter la TSR et portera d'une part sur l'exposé des opérations assujetties à la TSR ainsi que les techniques de calcul et d'autre part sur l'analyse spécifique de la TSR pétrolière.

      CHAPITRE I : OPERATIONS ASSUJETTIES A LA TSR ET
      TECHNIQUES DE CALCUL

      L'article 225 du Code Général des Impôts énumère d'une manière exhaustive les rémunérations imposables à la TSR. Le présent chapitre nous permettra de mieux comprendre celles-ci et de maîtriser la liquidation de la TSR. Mais, nous nous limiterons uniquement à la TSR issue de la loi de Finances pour 1979/ 1980, celle de 1980/1981 étant consacrée à un autre chapitre. Nous y ressortirons également les rémunérations qui, bien qu'étant versées à l'étranger ne sont pas imposables à la TSR.

      SECTION 1 : CHAMP D'APPLICATION ET EXONERATION

      I- CHAMP D'APPLICATION

      L'article 225 énumère de manière exhaustive les opérations assujetties à la TSR. A coté de celles-ci, il existe des opérations accessoires.

      A- LES OPERATIONS DE L'ARTICLE 225 DU CGI

      > Les droits d'auteur

      Le lexique de termes juridiques définit les Droits d'auteur comme étant une prérogative attribuée à l'auteur d'une oeuvre de l'esprit. Le droit d'auteur comporte un droit pécuniaire qui est le droit de tirer profit de l'oeuvre, et un droit moral.

      S'agissant de la déductibilité des droits d'auteur versés à l'étranger, le Code Général des Impôts n'a prévu aucune disposition quant à leur déductibilité. Sous réserve d'être justifié et de ne pas être exagéré, les droits d'auteur sont totalement admis en charges déductibles.

      > La vente ou la location de licence d'exploitation de brevets, marques de fabrique, procédés et formules secrets.

      Le brevet d'invention est un titre délivré par les pouvoirs publics, conférant un monopole temporaire d'exploitation (20 ans) sur une invention à celui qui la révèle, en donne une description suffisante et complète, et revendique ce monopole.

      Quant aux marques de fabrique, ce sont des signes sensibles apposés sur des produits ou accompagnant des services afin de les distinguer de ceux des concurrents.

      En comptabilité, les brevets, les marques de fabrique, les procédés et formules secrets constituent des immobilisations incorporelles qui sont en principe amortissables sur la durée d'exploitation.

      Pour ce qui est de la location de leurs licences d'exploitation, le Code Général des Impôts prévoit que les sommes versées pour l'utilisation des brevets,marques, dessins et modèles en cours de validité sont déductibles, à condition qu'elles ne soient pas exagérées, et sous réserve des conventions internationales. Toutefois, lorsqu'elles profitent à une entreprise située hors de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique centrale et participant à la gestion ou au capital d'une entreprise camerounaise, elles sont considérées comme distribution de bénéfices.

      En conséquence,

      · ces redevances sont déductibles lorsqu'elles sont versées à une entreprise sise CE MAC

      · ces redevances sont déductibles lorsqu'elles sont versées à une entreprise sise hors CEMAC et ne participant ni à la gestion, ni au capital de l'entreprise camerounaise.

      > Les rémunérations pour études, consultations, assistance technique, financière ou comptable.

      L'assistance technique consiste à la mise à disposition de l'entreprise camerounaise d'une personne physique ou morale pour des services purement technique moyennant paiement des frais.

      L'assistance financière désigne la fourniture à l'entreprise camerounaise des services tels que le cautionnement, les études et le montage des dossiers de crédit, la recherche de financement. La rémunération de cette assistance est généralement des commissions calculées sur le montant de l'opération objet de l'intervention.

      Quant à l'étude, elle consiste en la réalisation technique, plan, dessin, réalisation commerciale, réalisation administrative, organisation ou gestion de l'entreprise.

      Lorsque ces dépenses sont facturées par une entreprise située hors du Cameroun et hors de la CEMAC, leur déductibilité est limitée comme suit :

      · Régime de droit commun

      Les frais sont déductibles à hauteur de 10 % du bénéfice fiscal avant déduction desdits frais. En pratique, il s'agit de 10 % du bénéfice fiscal intermédiaire. Lorsque le BFI est déficitaire, on se confère au dernier résultat intermédiaire positif des exercices précédents non prescrits. Cette limitation ne s'applique pas sur les frais d'assistance technique et d'études relative au montage d'usine.

      · Régime des travaux publics Ici, les frais sont déductibles à hauteur de 5 % du chiffre d'affaires.

      · Régime des bureaux d'études et d'ingénieur conseil agréé.

      Les rémunérations sont déductibles à hauteur de 15 % du chiffre d'affaires.

      La partie non déductible de ces rémunérations est réintégrée au résultat comptable et subit l'IRCM au titre des revenus distribués.

      Avec la convention fiscale franco-camerounaise du 31 Mars 1994, entrée en vigueur le 01 Février 1997 les redevances soumises à des personnes domiciliées en France sont intégralement déductibles des bénéfices imposables de l'entreprise camerounaise. En effet, selon les termes de l'article 5 alinéa 3 de la convention franco-camerounaise, les intérêts, les redevances et autres dépenses payées par une entreprise camerounaise à une personne domiciliée en France sont déductibles pour la

      détermination des bénéfices imposables de cette entreprise, sous réserve que ces charges soient effectives et ne soient pas exagérées. En outre, l'article 20 alinéa 7 ajoute que « Les redevances sont considérées comme provenant d'un Etat contractant lorsque le débiteur est cet Etat lui-même, l'une de ses collectivités locales, l'une de leurs personnes morales de droit public ou une autre personne domiciliées dans cet Etat. Toutefois, lorsque le débiteur des redevances, qu'il soit ou non domicilié dans un Etat contractant, a dans un Etat contractant un établissement stable, ou une base fixe, auquel se rattache effectivement le droit ou le bien générateur des redevances et qui supporte la charge de ces redevances, celles-ci sont considérées comme provenant de l'Etat contractant où l'établissement stable, ou la base fixe, est située ».

      > Les rémunérations pour fournitures d'informations concernant les expériences d'ordre industriel, commercial ou scientifique.

      Il s'agit de la rémunération du know-how (savoir faire) que le lexique des termes juridiques définit comme étant des connaissances dont l'objet concerne la fabrication des produits, la commercialisation des produits ou services, ainsi que le financement des entreprises qui s'y consacrent, fruit de la recherche ou de l'expérience, non protégées par brevet, non immédiatement accessibles au public et transmissibles par contrat. Au regard de cette définition, il existe un lien entre le know-how et la propriété industrielle ; pour cela, il semble qu'il faille appliquer le même régime que celui concernant les locations de licences d'exploitation de brevets, marques de fabriques, procédés et formules secrets.

      > La location d'équipements industriels, commerciaux ou scientifiques, et La location ou le droit d'utilisation des films cinématographiques, des émissions ou des films de télévision.

      Le montant des locations que la société concède à une société étrangère est admis dans les charges déductibles dans deux conditions :

      · Il ne présente aucune exagération par rapport aux locations habituellement pratiquées pour des équipements similaires ;

      · Le bénéficiaire des sommes versées n'est pas un actionnaire qui détient

      au moins 10 % des parts ou des actions de la société versante.

      Dans le cas contraire, les sommes versées sont réintégrées au résultat comptable et soumis à l'IRCM.

      > Les frais de siège et les frais de formation à l'étranger au regard de la TSR

      Les frais de siège représentent la quote part des frais de gestion de la société mère étrangère dans la filiale installée au cameroun. En principe, les rémunérations qui ressortent de l'article 225 du CGI présentent un caractère exhaustif et ne devrait pas en principe faire l'objet d'une extension. Mais le fisc taxe de telles dépenses et soutient que les frais de siège peuvent être inclus dans la notion d'assistance technique, financière ou comptable laquelle recouvre d'ailleurs selon les interprétations actuelles l'assistance administrative. Elles suivent par conséquent le même régime de déductibilité applicable à l'assistance technique, financière ou comptable.

      > Les frais de formation à l'étranger au regard de la TSR

      Au regard de l'article 7A1 et de l'article 225 du CGI, il apparaît clairement que le frais de formation du personnel à l'étranger ne sont pas soumis à la TSR et sont entièrement déductibles.

      Cependant, par la lettre N°46/44/MINEFI/DGI/LC/L du 22/08/2005, les frais de formation du personnel versés à l'étranger sont dorénavant soumis à la TSR.

      En effet, la Direction des Impôts considère que les frais de formation comme « une assistance administrative ayant pour but de renforcer les capacités techniques des personnels d'une entreprise privée ».

      Dans ce cas, pour être désormais déductibles, ces frais doivent en plus de respecter les conditions de l'article du CGI que sont l'effectivité de la prestation et la non exagération de la rémunération par rapport au service rendu, respecter la limite de 10% du Bénéfice fiscal intermédiaire après réintégration desdites rémunérations.

      Lorsque les frais de formation sont versés en France, leur déductibilité est faite suivant les mesures favorables relatives à la déductibilité des frais d'assistance technique telle que prévu par la convention Fiscale franco-camerounaise.

      B- LES OPERATIONS ACCESSOIRES

      Il s'agit des frais que l'entreprise bénéficiaire des prestations prend en charge au cours du séjour des prestataires étrangers. En vertu d'une doctrine administrative, ils supportent la TSR car constituant des charges complémentaires d'assistance technique. Il s'agit entre autres :

      > Des frais d'hôtel

      > Des frais de restauration

      > Des frais de transport

      Dans la mesure où elles sont déductibles, ils supportent la TSR sous réserve des conventions fiscales internationales.

      Après cette étude des rémunérations assujetties à la TSR, il est nécessaire de relever celles qui en sont exonérées.

      II- OPERATIONS EXONEREES DE LA TSR.

      A- LES COMMISSIONS ET COURTAGES VERSES A L'ETRANGER ET LES REDEVANCES SUR LES LOGICIELS.

      Les commissions et courtages versés au bureau d'achat situé à l'étranger sont admis en charges déductibles à condition qu'elles n'excèdent pas 5 % du montant des achats FOB.

      De plus, ces commissions doivent faire l'objet d'unefacturation régulière à joindre à celle du fournisseur de la marchandise.

      B- LES INTERETS FINANCIERS

      A la question de savoir si les intérêts financiers sur emprunt, cautionnement, dépôts de garantie, les délégations de paiement , les prêts accordés à une entreprise par des actionnaires ou une filiale par la société mère constituent une assistance financière, l'administration fiscale a répondu non. Les intérêts financiers qui sont déductibles ne sont donc pas imposables à la TSR car n'entrant pas dans son champ d'application.

      C- DANS LE CADRE DES ACTIVITES PETROLIERES

      Dans le cadre des activités pétrolières, il existe des exonérations à la TSR. C'est ainsi que le Code pétrolier stipule à l'alinéa de l'article 99 : « pour la conduite des opérations pétrolières de recherche et de développement, les titulaires et leurs soustraitants sont exonérés du paiement de la Taxe Spéciale sur les Revenus institué par la loi n°79/01 du 29 Juin 1979portant loi de finances de la république Unie du Cameroun pour l'exercice 1979/1980 et ses modifications subséquents.

      Cette exonération porte sur l'assistance, la location d'équipement, du matériel et sur toutes prestations de services rendues à un titulaire par ses sous-traitants au titre des opérations pétrolières, à condition que ces derniers

      - ne disposent pas d'établissement stable au Cameroun ;

      - fournissent à prix coûtant, pour le compte des titulaires, des prestations de services ou des biens au titre des opérations pétrolières ».

      Pour toute autorisation d'exploitation, les titulaires perdent l'exonération susvisée à compter de la fin de la phase de développement.

      Au terme de cette section, il apparaît que l'article 225 du CGI présente la liste exhaustive des rémunérations imposables à la TSR, l'Administration Fiscale impose aussi à la TSR les frais de siège et les frais de formation des personnels versés à l'étranger. Elle estime que ces derniers constituent une assistance technique et doivent alors suivre le même régime de déductibilité que les rémunérations énumérées à l'article 7 du CGI.

      En outre, les commissions et courtages versés à l'étranger, les redevances sur les logiciels et les intérêts financiers ne sont pas imposables à la TSR.

      Il convient maintenant d'entrer plus en profondeur dans notre travail en ressortissant les mécanismes de calcul de la TSR.

      SECTION 2 : TECHNIQUE OU METHODE DE CALCUL

      Elle passe par l'évaluation de la base imposable, la liquidation et le paiement proprement dit de la TSR.

      I : LE FAIT GENERATEUR ET L'EXIGIBILITE DE LA TSR.

      Le fait générateur est l'évènement qui donne naissance à la dette fiscale, l'exigibilité étant le droit que l'Administration Fiscale peut utiliser à un moment donné pour exiger le paiement de la dette fiscale.

      En matière de TSR, le fait générateur et l'exigibilité se coïncident. Ils sont constitués par le paiement des redevances et autres rémunérations à l'étranger ou leur comptabilisation en charges déductibles. En effet, à la question de savoir si la taxe est due sur les frais extérieurs immobilisés dans un compte d'actif, car, ces frais n'ont aucune incidence immédiate sur le résultat d'exploitation et ne peuvent en avoir qu'à travers leurs amortissements, l'Administration Fiscale a fait savoir par lettre écrite du 6 Mai 1980 ce qui suit : « «Le fait générateur de cette taxe est constitué par le paiement des redevances et autres rémunérations à l'étranger. Dès lors la taxe est due, quand bien même les dépenses en cause sont immobilisées- ceci d'autant plus que

      le débiteur réel du prélèvement est le bénéficiaire étranger ». En général, il faut prendre en compte la date de l'ordre de virement dans le cas d'un virement, la date de l'établissement du chèque pour les chèques et la date de l'écriture comptable dans le cas de la compensation ou passation en compte courant. La facture émise par le prestataire étranger n'est pas donc suffisante à elle seule pour rendre exigible la TSR. Ainsi avant de comptabiliser la facture d'un prestataire étranger, il faut s'assurer que l'on dispose des disponibilités nécessaires pour face à celle-ci, ceci avant quinze jours.

      II: BASE DE CALCUL ET LIQUIDATION DE LA TSR.

      A- DETERMINATION DE LA BASE IMPOSABLE

      La détermination de la base imposable et son évaluation constituent la partie la plus importante de la matière fiscale. En effet, c'est le montant auquel s'applique le taux de l'impôt pour établir la somme à payer au trésor.

      L'article 7LF de la loi de finances pou 1979/1980 précise que la Taxe Spéciale sur les Revenus est instituée sur les revenus servis. En outre, l'article 227 du Code Général des Impôts dit que la base d'imposition est constituée par le montant brut des redevances et autres rémunérations visées à l'article 225.

      Par montant brut, il faut entendre les rémunérations de toute nature, TSR incluse ; la base imposable en matière d'assistance est constituée en plus du montant de la rémunération du prestataire étranger, des frais annexes que l'entreprise pourrait être amenée à prendre en charge, à l'instar des frais de restauration, des frais d'hébergement, des frais de transport.

      B- LIQUIDATION DE LA TSR

      1 : calcul de la TSR au regard de la convention franco-camerounaise.

      L'article 20.1.6 de la convention FRANCO-CAMEROUNAISE du 21 octobre

      1976 prévoit la possibilité pour chacun des Etats contractants d'établir en droit interne

      une taxe au taux maximum de 15 %sur certains revenus qu'elle a énumérés.

      En effet, le paragraphe 6 de l'article 20 de cette convention stipule :

      « les produits visés aux paragraphes 2 et 3( Il s'agit des droits d'auteur, de la concession de licences d'exploitation de brevets, marques de fabriques, procédés et formules secrets,de la location ou du droit d'utilisation de films cinématographiques, des rémunérations pour fourniture d'informations concernant des expériences d'ordre industriel, commercial ou scientifique et des droits de locations pour l'usage d'équipements industriels, commerciaux ou scientifiques sauf équipements à caractère immobilier) et les autres
      rémunérations pour études, assistance technique, financière ou comptable, sont imposables dans l'Etat du débiteur, selon la législation interne à un taux qui ne peut excéder 15% de leur montant brut lorsque ces produits sont admis comme charges déductibles dans les résultats du débiteur au regard de la l législation de cet Etat. »

      Le paragraphe 7 ajoute :

      « Les produits visés aux paragraphes 2,3 et 6 qui ne sont pas admis comme des charges déductibles dans les résultats du débiteur sont imposables dans l'Etat d'où ils proviennent selon les dispositions de sa législation et sont imposables dans l'Etat du bénéficiaire dans les conditions prévues par la législation de cet Etat. »

      La TSR introduite au Cameroun par la loi de finances pour 1979/1980 concerne les mêmes redevances que celles fixées dans la convention Franco-camerounaise du 21 Octobre 1976.

      Bien qu'étant déductibles, il ressort de la convention franco-camerounaise précisément en son article 20 alinéa 3 que les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou la concession de l'usage d'un droit d'auteur sur une oeuvre littéraire, artistique ou scientifique ne sont imposables qu'en France, si cette personne en est le bénéficiaire effectif, les films cinématographiques et de tous autres enregistrements des sons ou des images étant exclus.

      Pour ce qui est du taux de la TSR, il est différent suivant que les rémunérations versées sont des rémunérations pour études, assistance technique, financière, comptable ou non. IL est également différent suivant que la TSR soit prise en charge par l'entreprise camerounaise ou le prestataire français.


      · TSR prise en charge par le prestataire de services situé en France.

      Avant l'entrée en vigueur du 2ème Avenant à la convention Fiscale francocamerounaise, le taux de la TSR était de 15 % sur toutes les rémunérations versées en France, à l'exclusion des droits d'auteur sur une oeuvre littéraire, artistique ou scientifique comme vue plus haut. Avec l'entrée en vigueur de cet Avenant LE 01 JANVIER 2003, les rémunérations pour étude, assistance technique, financière ou comptable sont passibles de la TSR au taux réduit de 7.5 %, et de la TVA au taux de 19,25 %. Les autres rémunérations restent imposables au taux de 15 %. La TSR est calculée sur le montant brut hors TVA et la TVA est calculée sur la base de la prestation facturée TSR comprise.

      La TSR supportée par le prestataire français n'est pas déductible sur ses revenus pour la détermination de son impôt français. Il a plutôt droit à un crédit d'impôt imputable sur son impôt français. Ce crédit est égal au montant de la TSR mais, il ne peut toutefois excéder le montant de l'impôt français correspondant à ses revenus de source camerounaise. Lorsque le montant de la TSR excède le montant de l'impôt français correspondant à ces revenus, le prestataire domicilié en France peut soumettre son cas à l'autorité compétente française. Dans la mesure où il lui apparaît que cette situation a pour conséquence une imposition qui n'est pas comparable à une

      imposition de revenu net, cette autorité compétente peut, dans les conditions qu'elle détermine, admettre en déduction de l'impôt Français sur les autres revenus de source étrangère de ce prestataire le montant non imputé de la TSR.


      · TSR prise en charge par le bénéficiaire camerounais de la prestation.

      D'après une pratique Administrative (Circulaire n°001/MINFI/DI du 24 Juillet 1979), lorsque la TSR n'est pas supportée par le prestataire étranger, le bénéficiaire camerounais paie celle-ci au taux de 15/85. Au cas où la prestation est l'étude, l'assistance technique, financière ou comptable, le taux applicable est de 7,5/92,5 . La TVA est calculée sur la rémunération, TSR comprise. La TSR prise en compte par l'entreprise camerounaise n'est en aucun cas déductible. C'est pour cela qu'elle va être réintégrée au tableau 22 de la DSF et supporter l'IS au taux de 38,5 % ; sauf cas de déficit fiscal ou d'application du minimum de perception.

      2 : Calcul de la TSR sur les rémunérations versées a l'étranger (hors France et
      hors Zone CEMAC
      )

      Nous savons que la TSR est calculée sur le montant brut des rémunérations versées à l'étranger, ceci dans le cas où ces rémunérations sont admises en charges déductibles pour la détermination du résultat comptable de l'entreprise. Dans la mesure où le quota de déductibilité de certaines de ces rémunérations n'est connu qu'en fin d'exercice, l'entreprise bénéficiaire paie la TSR au cours de l'exercice et procède à une régularisation en fin d'exercice. Les dispositions de la Convention Canada-Cameroun, de la convention Suisse-Cameroun et de la convention TunisieCameroun n'ont apportées aucune incidence particulière dans le calcul de la TSR.

      Le taux de la TSR est différent suivant que le prestataire étranger prend en charge la TSR ou non.

      · La TSR est prise en charge par le prestataire étranger.

      Dans ce cas, le taux applicable est 15 % conformément aux dispositions de l'article 225 du CGI. La TVA est calculée sur le montant des rémunérations TSR comprise.

      · L'entreprise camerounaise supporte la TSR.

      Dans ce cas, c'est le taux de 15/85, ceci d'après la circulaire n° 001/MINEFI/DI du 24 Juillet 1979 qui est applicable. La TVA est également calculée sur le montant de la rémunération, TSR comprise.

      En outre cette TSR va être réintégrée au tableau 22 de la DSF et supporter l'IS au taux de 38,5 % sauf cas de déficit ou de minimum de perception.

      3 : Calcul de la TSR au regard de la convention CEMAC.

      Cette convention a été signée par les pays membres de l'UDEAC (devenue CEMAC), à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad, en date du 13 Décembre 1966.

      Au regard des dispositions de cette convention, la TSR n'est pas due sur les rémunérations versées dans un Etat membre. En effet, le paragraphe 2 de l'article 20 de la convention CEMAC stipule que : « Les droits d'auteur ou d'inventeur ainsi que les produits ou redevances (royalties) provenant de la vente ou de la concession de licences d'exploitation de brevets, marques de fabrique, procédés et formules secrets qui sont payés dans l'un des Etats contractants à une personne ayant son domicile fiscal dans un autre Etat contractant sont exonérés d'impôt dans le premier Etat ». sont traitées comme redevance les droits d'inventeur, les droits de location et rémunérations analogues pour l'usage ou le droit à l'usage d'équipements industriels, commerciaux ou scientifiques et pour la fourniture d'informations concernant les expériences d'ordre industriel, commercial ou scientifique.

      En outre, le paragraphe1 de l'article 23 ajoute :

      « Les revenus qu'une personne domiciliée dans un Etat contractant retire d'une profession libérale ou d'autres activités indépendantes de caractère analogue sont imposables dans cet Etat, à moins que cette personne ne dispose de façon habituelle dans d'autres Etats contractants de bases fixes pour l'exercice de ses activités. Si elle dispose de telles bases, la partie des revenus qui peut être attribuée à chacune d'elles est imposable dans l'Etat où elle est située ». Au sens de cet article, sont considérées comme professions libérales, l'activité non salariée d'ordre scientifique, artistique, littéraire, enseignante ou pédagogique, ainsi que celle des médecins, avocats, architectes ou ingénieurs.

      Au terme de ce paragraphe, il apparaît que le mécanisme de calcul de la TSR n'est pas simple, car, il nécessite la prise en compte de plusieurs éléments.

      En effet, nous avons vu que la convention signée par le Cameroun avec la France et celle signée avec les pays de la zone CEMAC influence beaucoup dans le calcul de la TSR. Les rémunérations versées aux prestataires situées en Zone CEMAC sont exemptées de la TSR. Pour ce qui est de la convention fiscale francocamerounaise, y ressort un taux réduit de 7,5 % applicables à certaines rémunérations. Enfin, le taux de la TSR est de 15/85 ou de 7,5/92,5 lorsque la TSR est supportée par le bénéficiaire camerounais.

      Le mécanisme de la TSR ne s'arrête pas sur la détermination de la somme à verser au trésor. En effet, il existe un délai pour son règlement. En outre, la TSR qu'on verse au cours de l'exercice doit dans certains cas être régularisée en fin d'exercice. Il faut enfin s'assurer d'avoir bien comptabilisé la TSR dans le journal.

      C- REGLEMENT, REGULARISATION EN FIN D'EXERCICE ET ASPECT
      COMPTABLE

      1: Règlement de la TSR

      Le prélèvement sur les redevances et autres rémunérations doit être retenu à la source par le débiteur des sommes imposables, à charge pour lui d'en reverser le produit au trésor public.

      Le paiement de la TSR s'effectue à la caisse du comptable du Trésor du lieu du siège social dans les 15 jours qui suivent le paiement des revenus imposables ou l'inscription au compte courant du bénéficiaire, ainsi que leur comptabilisation comme charges déductibles de l'entreprise versante.

      Le paiement tardif de l'impôt entraîne l'application d'un intérêt de retard de 1,5 % par mois de retard.

      Les insuffisances, omissions ou inexactitudes qui affectent la base ou les éléments d'impositions et qui ont conduit l'Administration à effectuer des redressements, donnent lieu à l'application d'un intérêt de retard de 1,5 % par mois, plafonné à 50 %, calculé sur la base des droits mis à la charge du contribuable, à la suite de la notification du dernier acte de procédure en cas de contrôle.

      L'intérêt de retard est calculé à compter du jour suivant où la déclaration révélant une insuffisance, une omission ou une inexactitude a été déposée, jusqu'au dernier jour du mois de la notification de redressement.

      Les insuffisances qui affectent les bases d'imposition et qui ont conduit l'Administration à effectuer des redressements donnent droit à l'application des majorations suivantes en sus des intérêts de retard :

      - 30 % en cas de bonne foi ;

      - 100 % en cas de mauvaise foi ;

      - 150 % en cas de manoeuvres frauduleuses, sans préjudice des poursuites pénales prévues dans le présent livre.

      Le contribuable qui après une mise en demeure de déclarer n'a pas souscrit la déclaration fait l'objet d'une taxation d'office et sa cotisation est majorée de 100 %, la majoration étant portée à 150 % en cas de récidive.

      Il existe aussi des sanctions pénales en matière de TSR. En effet l'article L107 du Code Général des Impôts stipule : « sans préjudice des sanctions fiscales, est passible d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et d'une amende de 500 000 à 5 000 000 de FCFA ou de l'une de ces 2 peines seulement quiconque :

      - se soustrait frauduleusement à l'établissement, au paiement, au reversement total ou partiel des impôts, droits et taxes visés dans le CGI ;

      - refuse expressément de faire sa déclaration dans les délais prescrits ; - dissimule une part des sommes sujettes à l'impôt ;

      - organise son insolvabilité ou met obstacle au recouvrement de l'impôt ;

      - omet de passer ou de faire passer des écritures, ou fait passer des écritures inexactes ou fictives dans les livres journaux et d'inventaire ou dans les documents qui en tiennent lieu, ainsi que toute personne qui est convaincu d'avoir établir ou aidé à établir de faux bilans ;

      - par voie de faits, de menaces ou manoeuvres concertées, organise ou tente d'organiser le refus collectif de l'impôt ou incite le public à refuser ou à retarder l'incivisme de l'impôt ;

      - produit des pièces fausses ou reconnues inexactes en vue d'obtenir en matière d'impôt et taxe des dégrèvements ou des remboursements de quelque nature que ce soit.

      En cas de récidive, les peines ci-dessus sont doublées ».

      2: Régularisations en fin d'exercice.

      La TSR se paie sur le montant déductible des rémunérations versées à l'étranger. Or c'est en fin d'exercice qu'on détermine la fraction déductible de ces rémunérations. Il apparaît donc la nécessité de faire une régularisation en fin d'exercice.

      Lorsque le prestataire est domicilié en France, il n'y a pas de régularisations car tous les frais étant totalement déductibles, la TSR a été normalement payée.

      Pour ce qui est des autres pays, la régularisation est nécessaire lorsque la TSR a été payée sur les redevances, la déductibilité des autres impositions étant connue au cours de l'exercice. En fin d'exercice, on réintègre sur le résultat comptable les redevances versées à l'étranger au titre des rémunérations pour frais de siège, assistance technique, financière ou comptable, en vue de la détermination du bénéfice fiscal intermédiaire. On détermine ensuite la quote-part de ces redevances qui est déductible telle que vu dans le deuxième chapitre.

      Lorsqu'elle est supérieure au montant des revenus versés, il n'y a pas de régularisation à faire. Dans le cas contraire, la partie non déductible des rémunérations versées à l'étranger devra être assujettie :

      - à l'impôt sur les sociétés au taux de 38,5 % ;

      - à l'impôt sur les revenus de capitaux mobiliers au taux de 16, 5 %, au titre des distributions occultes.

      La TSR afférente à la fraction non déductible est imputable sur l'IRCM due sur les mêmes rémunérations.

      En principe, l'entreprise devrait rembourser au fournisseur étranger la TSR afférente à la partie non déductible et l'administration devrait réclamer l'IRCM. Mais comme l'IRCM et la TSR sont sensiblement de même montants, les contribuables et l'Administration négligent d'opérer une telle régularisation.

      La TSR afférente à la fraction non déductible est imputable sur l'IRCM due sur les mêmes rémunérations.

      3 : Aspect comptable de la TSR

      Le traitement comptable de la TSR suit un cycle qui s'étend sur 3 étapes à savoir :

      - la réception de la facture du prestataire.

      - Le règlement de la facture du prestataire. - Le reversement de la taxe au Trésor.

      a- Ecritures comptables à la réception de la facture.

      Les imputations comptables se feront selon que la TSR est à la charge du prestataire étranger ou pas.

      - Le prestataire étranger supporte la TSR

      Dans ce cas, le prestataire reçoit le montant de la facture diminué de la TSR. Le schéma comptable est le suivant :

      x

      0.1925x

      401/408

      44321

      44221

      Fsseur se services

      Etat TVA/services

      Etat TSR

      x-TSR

      0.1925x

      TSR

      63241

      44541

      Honoraires

      TVA/Sces

      Suivant facture n°

      - Le prestataire étranger ne supporte pas la TSR

      Dans ce cas la TSR est considérée comme une charge pour l'entreprise. Elle supporte donc la TVA.

      x

      Honoraires

      63241

      TSR

      TSR

      64181

      44541

      TVA/Sces ext.

      0.1925(x+TSR)

      x-TSR

      ournisseur étr

      401

      44321

      Etat, TVA/Sces

      0.1925(x+TSR

      Etat, TSR

      TSR

      44211

      x/x-TSR

      Suivant facture n°

      b- Le règlement des factures

      Ici, on solde le compte fournisseur qui a été crédité lors de la réception de la facture.

      401 fournisseur x/x-TSR

      52/57/53/46

      Pièce de caisse n°

      c- Le reversement des impôts.

      44321

      44211

      52/57/53

      TVA

      TSR

      trésorerie

      mtant TVA

      mtant TSR

      TVA+TSR

      Pièce de caisse n°

      CHAPITRE II : CAS SPECIFIQUE DE LA TSR PETROLIERE

      Nous avons vu dans le précédent chapitre que la TSR n'avait de raison d'être que dans la mesure où des rémunérations de source camerounaise étaient versées à des personnes n'ayant pas d'établissement stable au Cameroun. Cependant, la loi de finances pour l'exercice 1980/1981 va faire la TSR pétrolière qui est applicable aux activités pétrolières et impliquant la notion d'établissement stable. Ceci résulte de l'option entre l'imposition d'après la DSF et la TSR qui est ouverte aux sous-traitants pétroliers.

      SECTION 1 : L'ACTIVITE PETROLIERE AU REGARD DE LA TSR

      Il convient de présenter la genèse de la TSR pétrolière d'une part et d'autre part d'examiner les entreprises concernées et enfin la portée de ce statut.

      I- GENESE DE LA TSR PETROLIERE

      La TSR pétrolière a été instituée au Cameroun par la loi de Finances pour 1980/1981.La Taxe Spéciale sur les Revenus est également applicable :

      « aux rémunérations versées aux entreprises effectuant des travaux de forage, de recherche et d'assistance pour le compte des compagnies pétrolières, lorsque ces entreprises renoncent à l'imposition d'après la déclaration conformément aux articles 16 et 17 du Code général des Impôts. Le prélèvement est exigible tant qu'une déclaration n'aura pas été acceptée par l'administration fiscale.»

      II- ENTREPRISES CONCERNEES PAR LA TSR PETROLIERE.

      Ce régime est exclusivement réservé aux sous-traitants des sociétés de recherche et d'exploitation des hydrocarbures. Ces entreprises doivent en outre effectuer des travaux de forage, de recherche et d'assistance.

      III- STATUT FISCAL DES ASSUJETTIES A LA TSR PETROLIERE

      Ce régime est exclusivement réservé aux sous-traitants des sociétés de recherche et d'exploitation des hydrocarbures. Il leur est admis une option possible entre le régime de taxation classique sur la base du bénéfice fiscal et un régime de taxation forfaitaire à la Taxe Spéciale sur les Revenus.

      Dans l'option, le contracteur doit opter dès le départ, dès que le marché est passé avec une compagnie pétrolière. L'option exercée par le contracteur doit être transmise à la Direction Générale des Impôts par la compagnie pétrolière intéressée

      , ce qui la dispense jusqu'à nouvel ordre de la retenue et du versement du prélèvement sur les rémunérations versées au contracteur.

      Lorsque les contractants optent pour l'imposition des bénéfices déclarés, elles sont assujetties à l'ensemble des dispositions du droit commun. Elles seront redevables de l'Impôt sur les sociétés le cas échéant.

      Dans la deuxième hypothèse, les compagnies pétrolières doivent effectuer pour le compte de leurs sous-traitants le prélèvement de 15 % et le verser au trésor. L'option pour la TSR pétrolière ne dispense pas le sous-traitant de ses autres obligations fiscales.

      Si après avoir opté pour la déclaration des bénéfices, le contracteur ne souscrit pas effectivement cette déclaration dans le délai réglementaire ou après mise en demeure, il est soumis d'office au prélèvement spécial de 15 % avec application des pénalités réglementaires pour l'année écoulée et l'ordre est donné à la compagnie

      pétrolière contractante pour les années à venir, de retenir et de reverser le prélèvement spécial conformément à la loi.

      Les rémunérations versées aux contractants pétroliers rémunérant une activité exercée au Cameroun, leur déductibilité n'est pas limitée. Il n'y a donc pas de régularisation à faire au titre de la TSR pétrolière.

      Lorsqu'une entreprise a opté pour la taxation forfaitaire, elle ne peut revenir au système de la taxation sur la base des résultats dégagés qu'après accord de l'Administration.

      SECTION 2 : LA PROBLEMATIQUE DE LA NOTION D'ETABLISSEMENT
      STABLE
      .

      I- PRESENTATION DE LA NOTION D'ETABLISSEMENT STABLE

      Il ressort de la convention fiscale franco-camerounaise que le terme établissement stable désigne une installation fixe d'affaires où une entreprise exerce tout ou partie de son activité.

      Constituent des établissements stables :

      - un siège de direction ;

      - une succursale ;

      - un bureau ;

      - une usine ;

      - un atelier ;

      - une mine, carrière ou autre lieu d'extraction de ressources naturelles ; - un chantier de construction ou de montage ;

      - une installation fixe d'affaires utilisée aux fins de stockage, d'exposition et de livraison ;

      - un dépôt de marchandises appartenant à l'entreprise entreposées aux fins de stockage, d'exposition et de livraison ;

      - une installation fixe d'affaires utilisées aux fins d'acheter des marchandises ou de réunir des informations faisant l'objet même de l'activité de l'entreprise ;

      - une installation fixe d'affaires utilisées à des fins de publicité.

      Ne constituent pas des établissements stables :

      - des marchandises appartenant à l'entreprise exposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise ;

      - une installation fixe d'affaires utilisées aux seules fins de fournitures d'informations, de recherches scientifiques ou d'activités analogues qui ont pour l'entreprise un caractère préparatoire.

      II- SITUATION FISCALE DES ENTREPRISES AYANT UN
      ETABLISSEMENT STABLE

      En principe, tout établissement stable sis au Cameroun est passible de l'impôt sur les sociétés car y a une structure juridique qui ne le permet pas d'échapper à l'impôt.

      La loi de finances pour 1980/1981 a introduit une dérogation à ce principe en permettant aux sous-traitants pétroliers d'opter pour la TSR.

      Au terme du présent chapitre, il ressort que la TSR pétrolière est réservée exclusivement aux sous-traitants pétroliers. Ceux-ci peuvent choisir soit d'être imposés sur la base de leur résultat, soit que les compagnies pétrolières qui les sous-traitent opèrent une retenue sur les revenus qu'ils leurs versent.

      ETUDE DES CAS PRATIQUES

      DEUXIEME PARTIE

      Cette partie sera essentiellement consacrée aux cas pratiques liés à la TSR. Il s'agira notamment de l'étude d'un cas relatif à la TSR classique (Chapitre I) et de la présentation d'un cas pratique relatif aux activités pétrolières (Chapitre II).

      CHAPITRE I : CAS DE LA TSR CLASSIQUE

      L'ossature de ce chapitre comprendra une première partie consacrée à l'hypothèse où le paiement de la TSR incombe au prestataire et une seconde traitera l'hypothèse contraire.

      SECTION 1 : LE BENEFICIAIRE DES REVENUS SUPPORTENT LA TSR

      A- ENONCE DU CAS PRATIQUE

      Au cours de l'année 2007, la SA ABC a réalisé les opérations suivantes relatives à la TSR :

      - Assistance comptable du mois de Juin 2007

      Honoraires versés au prestataire étranger : 20 000 000 FCFA

      Frais d'hôtel du prestataire étranger réglés par l'entreprise 3 000 000 FCFA

      Frais de restauration du prestataire étranger réglés : 1 000 000 FCFA

      - acquisition d'un brevet au mois de juillet 2007 : 50 000 000 FCFA

      Au 31/12/2007, le bénéfice comptable de l'entreprise est de 35 000 000FCFA et les autres charges non déductibles à 10 000 000FCFA.

      Il est question de :

      - Déterminer le montant de la TSR et de la TVA,

      - Déterminer le sort fiscal de la fraction non déductible des rémunérations versées à l'étranger,

      - Procéder à la régularisation de la TSR et de la TVA.

      B- SOLUTION DU CAS PRATIQUE

      a- Les bénéficiaires sont domiciliés hors France et hors zone CEMAC

      1-calcul de la TSR et de la TVA

      · TSR et TVA sur l'assistance comptable

      -Montant brut de la rémunération = 20 000 000

      + 3 000 000

      + 1 000 000

      24 000 000

      -TSR = 24 000 000 * 15%

      = 3 600 000 F

      -TVA = 20 000 000*19,25%
      = 3 850 000 F

      La société ABC SA dispose de quinze jours pour reverser la TSR (3 600 000FCFA) et la TVA (3 850 000 FCFA) au receveur des impôts à compter du versement de 20 400 000FCFA au prestataire étranger ou de la comptabilisation de sa facture.

      · TSR et TVA sur l'acquisition du brevet

      - TSR = 50 000 000 * 15%

      = 7 500 000

      - TVA= 50 000 000* 19.25%

      = 9 625 000

      La ABC SA doit verser le montant de 52 500 000FCFA au bénéficiaire étranger et la somme de 17 125 000 FCFA au receveur des impôts dans un délai de 15 jours après la date de l'exigibilité.

      2- Détermination de la fraction non déductible de l'assistance comptable

      Si on considère le régime de déduction de droit commun, l'assistance est déductible dans la limite de 10% du bénéfice Fiscal intermédiaire.

      · Calcul du bénéfice fiscal intermédiaire

      L'assistance comptable est réintégrée à la ligne 07 du tableau 22 de la DSF.

      Eléments

      Calculs

      Montant

      Résultat comptable

       

      -

       

      35 000 000

      Réintégrations

       
       
       
       

      Assistance comptable

      24

      000

      000

       

      Autres charges non déductibles

      10

      000

      000

       

      Total réintégrations

      34

      000

      000

      +34 000 000

      Résultat Fiscal Comptable

       
       
       

      69 000 000

       

      · Plafond déductible de l'assistance = 69 000 000*10% = 6 900 000 F

      · Fraction non déductible de l'assistance comptable = 24 000 000 - 6 900 000

      = 17 100 000 F
      L'assistance comptable déductible d'un montant de 6 900 000 F va être inscrit à

      la ligne 23 du tableau 22 de la DSF.

      3- Régularisation de fin d'exercice

      Cette régularisation ne concerne que l'assistance comptable car la TSR sur l'acquisition du brevet a été normalement payée si on considère son montant non exagéré.


      ·

      TSR sur assistance déductible

      =

      6

      900

      000*15%

       
       
       

      =

      1

      035

      000 F

       
       


      ·

      Crédit TSR

      =

      3

      600

      000 - 1

      035

      000

       
       

      =

      2

      565

      000 F

       
       


      ·

      TVA sur assistance déductible

      =

      6

      900

      000*19,25%

       
       
       

      =

      1

      328

      250 F

       
       


      ·

      Crédit TVA

      =

      3

      850

      000 - 1

      328

      250

       
       

      =

      2

      521

      750 F

       
       
       

      b- Les bénéficiaires résident en France.

      Les frais d'assistance dans ce cas sont totalement déductibles. Il n'y a pas donc de régularisation à faire en fin d'exercice.

      · TSR et TVA sur l'assistance comptable Montant brut de la rémunération = 24 000 000

      - TSR = 24 000 000*7,5%

      = 1 800 000 F

      -TVA = 24 000 000*19,25%

      = 4 620 000 F

      La somme 6 420 000(TSR+TVA) est reversée au receveur des impôts et le prestataire français reçoit le montant net de 22 200 000 F

      · TSR et TVA sur l'acquisition du brevet

      -TSR = 50 000 000*15%

      = 7 500 000 F

      -TVA = 50 000 000*19,25%

      = 9 625 000 F

      Le bénéficiaire étranger reçoit le montant de 52 500 000 F et la somme de 17 125 000 F est reversée au receveur des impôts.

      C- LES BENEFICIAIRES RESIDENT EN ZONE CEMAC

      En vertu de la convention CEMAC, toutes ces dépenses sont déductibles et ne supportent pas la TSR.

      SECTION 2 : LES BENEFICIAIRES ETRANGERS NE SUPPORTENT PAS

      LA TSR

      A- ENONCE DU CAS PRATIQUE Considérons le cas traité dans la première partie.

      B- RESOLUTIONS DU CAS PRATIQUE a- Les bénéficiaires résident hors France et hors zone CEMAC

      1- Calcul de la TSR et de la TVA.

      · TSR et TVA sur l'assistance comptable

      - TSR

      - TVA

      =
      =
      =

      24 000 000*(15/85) 4 235 294 F

      (24 000 000+4 235

      294)*19,25%

       

      = 5 435 294 F

      La SA ABC doit verser 24 000 000F au prestataire français, puis payer la TSR (4 235 294 F) et reverser la TVA (5 435 294 F) au receveur des Impôts.

      La TSR ainsi payée (4 235 294 F.CFA) devra être réintégrée au tableau 22 de la DSF OHADA et supportera l'IS sur les bénéfices au taux de 38,5%, sauf en cas de déficit fiscal.

      · TSR et TVA sur acquisition du brevet.

      TSR = 50 000 000*(15/85)

      = 8823529 FCFA

      TVA = (50 000 000+ 8 823 529)*19.25%

      = 11323 529 FCFA

      Le bénéficiaire étranger va recevoir la somme de 50 000 000 FCFA et 20.147.058 F CFA sera versée au receveur des impôts.

      2- Régularisation de l'assistance comptable en fin d'exercice

      · Fraction déductible = 10%BFI =10%*69 000 000 = 6 900 000 FCFA

      · TSR sur assistance déductible = 6 900 000*(15/85) = 1 217 643 FCFA

      · Crédit TSR = 4 235 294 - 1 217 643 = 3 017 651 FCA

      · TVA sur assistance déductible = (6 900 000 +1 217 643)*19 ,25%

      = 1 562 646 FCFA

      · Crédit TVA = 5 435 294 - 1 562 646

      = 3 872 648 FCFA

      b- Les bénéficiaires résident en France

      1- Calcul de la TSR et de la TVA sur assistance comptable

      Montant brut = 24 000 000

      · TSR = 24 000 000*7,5/92 ?5

      = 1 945 945 FCFA

      · TVA = (24 000 000+1945 945)*19,25%

      = 4 994 594FCFA

      La SA ABC devra verser 24 000 000 au prestataire français et 6 940 539FCFA au receveur des impôts.

      2-Calcul TSR sur acquisition du brevet

      Prix d'acquisition = 50 000 000FCFA


      · TSR = 50 000 000*15/85

      = 8 823 529 FCFA

      CHAPITRE II : CAS DE LA TSR PETROLIERE

      Ce chapitre sera structuré en section, la première réservée au cas où le soustraitant opte pour la TSR, la seconde réservée au cas contraire.

      SECTION 1 : OPTION POUR LA TSR PETROLIERE

      A- PRESENTATION DU CAS PRATIQUE

      La PETROCA est une société pétrolière basée au cameroun. Au cours de

      l'exercice 2007, elle a réalisé les opérations suivantes impliquant la TSR.

      - Mois de février 2007 : location d'un matériel d'exploitation en Allemagne :

      20 000 000 FCFA.

      - Mois de juin 2007 : contrat de forage pétrolier avec une entreprise Suisse. Au terme de ce forage, la PETROCA a versé la somme 250 000 000 FCFA au titre des rémunérations.

      Les charges de la société étrangère se sont élevées à 150 000 000 FCFA

      B- SOLUTION DU CAS

      L'entreprise Suisse indique son choix la société pétrolière et l'ensemble de ses facturations émises auprès de la compagnie pétrolière seront assujetties à la Taxe au taux 15%.


      · TSR retenue à la source au titre du contrat de forage

      = 250 000 000 * 15%
      = 37 500 000 FCFA

      La TSR est versée au trésor public dans les 15 jours des paiements réalisés.

      SECTION 2 : IMPOSITION DU RESULTAT

      Lorsque la société étrangère maintient le régime de la taxation suivant la déclaration DSF, la société pétrolière camerounaise informe la Direction Générale des Impôts de ce choix, ce qui lui dispense d'opérer le prélèvement forfaitaire de 15%.

      Dans ce cas l'entreprise Suisse va déterminer son résultat fiscal conformément aux dispositions du CGI et y appliquer le taux de 38 ,5% en cas de bénéfice.

      Cependant, dans les deux hypothèses, la PETROCA SA va opérer la retenue de la TSR sur la redevance pour loyer du matériel d'exploitation en Allemagne. En effet, au titre de cette location, l'entreprise allemande n'a pas d'établissement stable au Cameroun et n'est pas soumise à l'IS au Cameroun.

      CONCLUSION GENERALE

      Au terme de ce travail basé sur le régime fiscal des rémunérations versées à l'étranger au regard de la TSR, il ressort que l'article 225 du CGI présente une liste exhaustive des opérations assujetties à la TSR au taux de 15%. Avec le 2e Avenant à la convention fiscale franco-camerounaise de 1976, il existe un second taux de 7,5% applicable sur l'assistance technique, comptable ou financière.

      La TSR est due uniquement sur la partie déductible des rémunérations et implique ainsi dans certains cas une régularisation en fin d'exercice.

      La TSR pétrolière issue de la loi de Finances pour l'exercice 1980/1981 est exclusivement réservée aux sous-traitants pétroliers qui, peuvent dans le cas contraire opter pour l'imposition de leur résultat.

      Nous osons croire que ce travail puisse être un outil d'accompagnement pour les contribuables dans leurs transactions à caractère international, leur permettant ainsi d'éviter d'éventuels redressements fiscaux qui peuvent être lourds de conséquence pour leurs entreprises.

      BIBLIOGRAPHIE

      1-OUVRAGES GENERAUX

      > FIDAFRICA, Revue d'informations juridiques, fiscales et sociales. > FIDUCIA, Circulaire mensuelle, Janvier 2006

      2- OUVRAGES SPECIAUX

      > Gilles TOSCANO - Claude BOUILLOT, Fiscalité et Législation

      Economique Du Cameroun : Taxe Spéciale Sur Le Revenu.

      3- TEXTES DE LOIS

      > Code Général des Impôts (2008) > Loi de Finances pour 1979/1980 > Loi de finances pour 1980/1981

      > Instruction N°4644/MINEFI/DGI/LC/L du 22 Aoia't 2005 précisant la position du fisc par rapport au regime fiscal des frais de formation verses a l7etranger.

      3- CONVENTIONS FISCALES

      > Convention Fiscale franco-Cameroun > Convention Fiscale Canada-Cameroun > Convention Fiscale Suisse-Cameroun > Convention CEMAC

      > Convention Tunisie-Cameroun

      4- TRAVAUX DE RECHERCHE

      > Ismaël KAMDEM, Le régime fiscal des frais de formation versés a l'étranger.

      5- COURS

      > Expert Thomas KAMEUGNE, l'Impot sur les Sociétés.

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      SOMMaire
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      Remerciements
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      ·iii Listedes Ab ' ' '................................................................................iv

      INTRODUCTION GENERALE v

      PRE IERE PARTIE : ETUDE THEORIQUE DE LA TSR vii

      CHAPITRE I : OPERATIONS ASSUJETTIES A LA TSR ET TECHNIQUES DE CALCUL ix

      SECTION 1 : CHAMP D'APPLICATION ET EXONERATION ix

      I- Champ d'application ix

      A- Les opérations de l'article 225 du CGI ix

      B- Les opérations accessoires xiv

      II- Opérations exonérées de la TSR. xiv

      A- Les commissions et courtages versés à l'étranger et les redevances sur les

      logiciels. xv

      B- Les intérêts financiers xv

      C- Dans le cadre des activités pétrolières xv

      SECTION 2 : TECHNIQUE OU METHODE DE CALCUL xvi

      I : Le fait générateur et l'exigibilité de la TSR xvi

      II: Base de calcul et liquidation de la TSR. xvii

      A- Détermination de la base imposable xvii

      B- Liquidation de la TSR xviii

      1 : calcul de la TSR au regard de la convention franco-camerounaise. xviii

      2 : Calcul de la TSR sur les rémunérations versées a l'étranger (hors France et hors Zone CEMAC) xx

      3 : Calcul de la TSR au regard de la convention CEMAC xxi

      C- Règlement, régularisation en fin d'exercice et aspect comptable xxiii

      1: Règlement de la TSR xxiii

      2: Régularisations en fin d'exercice. xxiv

      3 : Aspect comptable de la TSR xxv

      a- Ecritures comptables à la réception de la facture. xxvi

      b- Le règlement des factures xxviii

      c-Le reversement des impôts xxviii

      CHAPITRE II : CAS SPECIFIQUE DE LA TSR PETROLIERE xxix

      SECTION 1 : L'ACTIVITE PETROLIERE AU REGARD DE LA TSR xxix

      I- Génèse de la TSR pétrolière xxix

      II-Entreprises concernees par la TSR pétrolière xxx

      III- Statut fiscal des assujetties à la TSR pétrolière xxx

      SECTION 2 : LA PROBLEMATIQUE DE LA NOTION D'ETABLISSEMENT

      STABLE xxxi

      I- Présentation de la notion d'établissement stable xxxi

      II- SITUATION FISCALE DES ENTREPRISES AYANT UN ETABLISSEMENT STABLE xxxii

      DEUXIEME PARTIE: ETUDE DES CAS PRATIQUES xxxiii

      CHAPITRE I : CAS DE LA TSR CLASSIQUE xxxv

      SECTION 1 : LE BENEFICIAIRE DES REVENUS SUPPORTENT LA TSR xxxv

      A- Enoncé du cas pratique xxxv

      B- Solution du cas pratique xxxvi

      a- Les bénéficiaires sont domiciliés hors France et hors zone CEMAC xxxvi

      2- Détermination de la fraction non déductible de l'assistance comptable xxxvii

      3- Régularisation de fin d'exercice xxxvii

      b- Les bénéficiaires résident en France. xxxviii

      C- Les bénéficiaires resident en zone CEMAC xxxix

      SECTION 2 : LES BENEFICIAIRES ETRANGERS NE SUPPORTENT PAS LA TSR

      xxxix

      A- Enoncé du cas pratique xxxix

      B- Résolutions du cas pratique xxxix

      a- Les bénéficiaires résident hors France et hors zone CEMAC xxxix

      1- Calcul de la TSR et de la TVA xxxix

      2- Régularisation de l'assistance comptable en fin d'exercice xl

      1- Calcul de la TSR et de la TVA sur assistance comptable xl

      2-Calcul TSR sur acquisition du brevet xli

      CHAPITRE II : CAS DE LA TSR PETROLIERE xlii

      SECTION 1 : OPTION POUR LA TSR PETROLIERE xlii

      A- Présentation du cas pratique xlii

      B- Solution du cas xlii

      SECTION 2 : IMPOSITION DU RESULTAT xliii

      CONCLUSION GENERALE xliv

      BIBLIOGRAPHIE xlvi

      ANNEXE

      1- lettre du Directeur General des Impots N°4644/MINEFI/DGI/LC/L du
      22/08/2005






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle