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Analyse de la prise en compte de l'environnement, dont la biodiversité, par les ONG de développement belges

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par Salima Kempenaer
IGEAT-ULB - Master en Sciences et Gestion de l'Environnement  2010
  

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6.3. Présentation du déroulement de la collecte des données

L'enquête à proprement parler a débuté en février 2010 et s'est achevée en juin 2010. Un courrier électronique a été envoyé à toutes les ONG sélectionnées. Celui-ci décrivait la finalité de l'enquête et les deux étapes qui la constituaient : le questionnaire et l'entretien. Le questionnaire était joint au courriel sous forme de formulaire interactif.

Comme suggéré dans les pages précédentes, le défi majeur de l'enquête était d'obtenir la participation des ONG. Afin d'y parvenir, les courriels ont systématiquement été suivis d'un (voire de plusieurs) appel téléphonique. Les ONG qui n'ont pas souhaité participer se justifiaient généralement par le manque de temps. Beaucoup nous ont aussi signalé qu'elles étaient énormément sollicitées pour toute sorte d'enquête et qu'elles ne pouvaient répondre favorablement à toutes.

En ce qui concerne le questionnaire, l'objectif initial était de le faire remplir par un maximum de personnes employées au sein de l'ONG contactée. Nous nous sommes rapidement aperçus que cet objectif était bien trop ambitieux. De fait, globalement nous n'avons reçu qu'une seule réponse par ONG. Deux ONG font exception et nous ont fait parvenir deux réponses de

4 Ces informations sont basées sur les données des rapports financiers ou sur les rapports d'activité disponibles sur Internet.

deux personnes distinctes. Comme nous l'avons déjà précisé auparavant, le nombre restreint de questionnaires n'a pas été un obstacle à la bonne marche de l'enquête. Les chiffres obtenus seront utilisés à titre indicatif mais viendront surtout en appui à l'analyse des entretiens.

Au regard de la question de recherche et de ses liens avec la conception et la mise en oeuvre des projets, les personnes interrogées devaient disposer d'une connaissance suffisante de la gestion du cycle de projet et avoir des responsabilités dans ce domaine : les gestionnaires/coordinateurs de projets, les responsables géographiques ou encore les secrétaires généraux. Dans un cas, la personne interrogée était chargée de communication. De manière générale, les répondants ont eux-mêmes déclaré parler au nom de l'ONG et du reste de leur équipe. Du point de vue de la formation initiale des répondants, un profil académique est majoritairement représenté : les ingénieurs agronomes (7 personnes sur 20). Les autres ont une formation en sciences humaines (sociologie, histoire, éducation) ou médicale (médecin, vétérinaire).

Les entretiens se sont pour la plupart déroulés dans les bureaux des ONG. Deux entretiens ont dû être réalisés par téléphone. Leur durée moyenne était d'une demi-heure, parfois plus d'une heure. Les questionnaires étaient brièvement analysés avant les rencontres pour servir de base à l'entretien. Le guide d'entretien n'a donc sciemment pas été suivi à la lettre pour pouvoir approfondir certains aspects soulevés dans les questionnaires. En outre, bien que les entretiens aient été semi directifs et que le guide ait permis de les structurer, leur tournure dépendait largement de la volonté de l'interviewé : « les informants eux-mêmes sont sélectifs, parfois délibérément, parfois involontairement » (Huberman, 2002, p. 110).

Les entretiens ont été accordés sous la garantie de l'anonymat des personnes interrogées et des ONG pour lesquelles elles s'expriment. Cette condition sera respectée tout au long de l'analyse. Nous tenons à préciser que cette étude n'a pas pour objectif de porter un jugement sur le travail accompli par les personnes interrogées mais de déterminer les aspects qui mériteraient une plus grande attention.

7. LA DGCD : RESULTATS DE L'ANALYSE

Pour rappel, la sous-question de recherche était la suivante : le service ONG (D3.1) de la Direction générale de la Coopération au Développement, ses gestionnaires et ses outils de gestion sont-ils un instrument de gestion des impacts environnementaux des activités des ONG belges de développement ? Les bailleurs de fonds constituent un des groupes stratégiques identifiés dans notre modèle d'analyse. L'étude du service D3.1 repose donc sur le principe que les individus qui le composent partagent une position identique face au problème qui nous occupe, l'intégration de l'environnement dans les projets et programmes de développement des ONG. Ces acteurs, en tant qu'individus, nourrissent une certaine conception de l'environnement et de son intégration. Aussi, ce groupe stratégique est inséré, au même titre que les ONG, dans un système dont les structures encadrent son fonctionnement. Nous retrouvons donc les trois dimensions du cadre théorique présenté plus haut.

Dans ce chapitre, nous procéderons tout d'abord à une description du fonctionnement du service. Nous nous interrogerons sur la place de l'intégration environnementale dans ce processus et nous nous attarderons ensuite sur une analyse prenant compte les trois dimensions du cadre d'analyse pour replacer les constats dans leur contexte. Tout ce qui va suivre est fondé sur des entretiens réalisés avec cinq fonctionnaires du service D3 (Programmes non gouvernementaux) dont quatre gestionnaires du service D3.1. Ils se sont déroulés en novembre 2009 et en avril 2010. À l'instar des entretiens réalisés avec les ONG, les informations révélées l'ont été sous le couvert de l'anonymat, qui sera à tout moment respecté.

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