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Incidences de la crise économique mondiale sur les pays en voie de développement: cas de la Côte d'Ivoire

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par Aimeric Laurent ATSIN
Université Laval, Québec - Maitrise 2010
  

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7. Accroissement de +50% des remboursements de dette

Au niveau de cette simulation, on accroit le remboursement de dette au reste monde de moitié ce qui correspond à une plus grande difficulté pour l'état d'obtenir un rééchelonnement de sa dette ou de contracter de nouveaux emprunts sur le marché étranger. On s'attend, bien sur, à une baisse au niveau des transferts globaux venant du reste du monde et donc à une baisse du revenu du gouvernement. Du point de vu de notre matrice de comptabilité sociale, les transferts venant du reste du monde étant négatif sont considérés comme le remboursement de l'aide ou de la dette extérieure. C'est ce qu'on constate, pour les transferts globaux venant du reste du monde au gouvernement qui baisse de 50% (le gouvernement paye plus au niveau de la dette puisqu'il est incapable d'obtenir le renouvellement de prêts arrivant à échéance.) mais aussi pour le revenu global du gouvernement qui baisse environ de -1,94%. Le revenu global s'est réduit principalement a cause d'une baisse du revenu total provenant des taxes sur les produits importés (-0,78%), des taxes sur les revenus des ménages privés (-0,4% pour les ménages et -0,55% pour les firmes) et de la recette totale provenant des taxes à la production (-0,2%).

Tableau 7.1 : Sur les agents économiques

atio gn

o 1

duits de rentes 8

Sources : Résultats des simulations

En regardant les résultats plus en détails, on remarque qu'alors que la recette totale

0,42 160 0,472

provenant des taxes sur les produits importés s'est réduite, celle sur les produits exportés

37 3

s'est accrue (+0,22%) mais pas suffisamment pour empêcher le revenu total provenant des

,37 , 30

taxes sur les produits et les importations, de baisser (-0,35%). Une baisse en volume des

o , 7 ,

importations (-0,56%) est la cause directe de la réduction du revenu lié aux taxes sur les
produits importés. Les importations de matières premières et extractives baissent de -0,23%

0,48 0,44

et, celles de biens manufacturés et services quant à elles de -0,63%. Contrairement à cela

1,94 10,52

une augmentation du revenu lié aux taxes sur les produits exportés est résultante de la hausse en volume des exportations (+0,3%). Les exportations de biens manufacturés et services croissent de +0,32% et celles de matières 1ères et extractives de +0,25%.

Concernant les biens manufacturés, la baisse des prix franco de bord (-0,16% en moyenne) a incité à la hausse la demande de biens exportés (+0,32%) Pour les matières premières, avec élasticité prix de la demande infinie, les exportations croissent de +0,25% au prix d'une baisse même faible de l'offre de biens sur le marché domestique. Cette transformation d'une offre domestique en offre à l'exportation a été causée par une baisse du prix reçu par les producteurs sur le marché local (-0,36%)

En outre, la baisse du niveau des importations est imputable à une baisse des prix des biens locaux vendus sur le marché domestique (-0,36%) qui font quand même baisser la demande de ces produits sur le marché local (-0,11%) mais moins que les importations. Les produits locaux étant devenus relativement moins chers que ceux qui sont importés (les prix des importations n'ayant pas bougés).

Comme on l'a vu tout à l'heure, pour les producteurs, l'abandon du marché local au profit du marché étranger s'accompagne d'une baisse de la production totale de biens (-0,01%). La production de biens manufacturés et services décroît (-0,08%) en revanche celle de matières premières et extractive croît (+0,096%) mais pas suffisamment pour composer la chute de la production. La consommation des ménages, première composante de la demande intermédiaire, baisse en moyenne (-0,07%) en dépit d'une baisse des prix composites des biens (-0,3%). En plus, les investissements se sont réduits en moyenne de - 3,03%. La baisse de l'investissement est due principalement à la forte réduction de l'épargne publique (-10,52%) consécutive à la baisse du revenu de l'état. La baisse de la production globale de part celle des biens d'investissement s'est répercutée sur la demande intermédiaire de ces produits et de surcroît sur la demande intermédiaire globale qui a chuté de -0,02%.

Tableau 7.2 : Sur les volumes et les prix

Variation des volumes Varin des pri

XS VA I

et extractives

-0,096 -0,096 0,0 -0 0

0, 0 -0 0

Source : Résultats des simulations

032 032

, , , , 0 , , 0, , 0,

La consommation publique s'est accrue (+0,32%) aussi principalement à cause de la baisse des prix des produits composites, qui rentrent dans ce type de consommation, sur le marché.

On note que la baisse généralisée des prix du marché de la production locale réduit la
productivité marginale de la main d'oeuvre composite, qui est le salaire composite (-0,46%)

sous l'effet d'une baisse de la demande de travail composite dans l'économie tout entiere. La baisse est beaucoup plus importante pour le travail qualifié (-0,56%) que celle du travail non qualifié (-0,36%). On note aussi une baisse du rendement du capital composite (- 0,47%) due à la chute de la production. Tout cela, explique la baisse du revenu (-0,40% en moyenne) et de l'épargne des ménages (-0,41%).

La demande de travail composite dans la branche de matières premières croit de +0,4% ainsi que celle de la branche des services non marchands (+0,66%) contrairement à la branche de biens manufacturés qui chute. Ceci s'explique par le fait que, les prix de la valeur ajoutée de ces deux secteurs baissent les moins donc sont les plus protégés comparée à la branche de biens manufacturés d'où leurs attraits pour la main d'oeuvre devenue excédentaire dans cette dernière.

Tableau 7.3 : Sur Les coûts des facteurs de production et la demande de travail

Sources : Résultats des simulatins

Variation (en Pour

Enfin, on observe une baisse de -0,42% du PIB du au fait que la baisse de l'aide publique

N Qifié Qlifié Non Qlifié Qulié

au développement ou encore l'accroissement du remboursement de la dette, fait chuté le
revenu du gouvernement et empêche ce dernier de financer le développement au travers des

les et extrctivs 0,43 0,15 0,39 0,37 -0,56 0,15 0,49

vices

investissements en éducation, en santé et surtout aux niveaux des infrastructures de

-0,4 -0,72 -02 0,3 06 0,34 -0,38

développement.

-0,5

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld