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Analyse du déficit du marché interbancaire marocain

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par ABDELWAHED BOUKHLOUF
faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès - licence en sciences économiques 2011
  

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Conclusion

Sur la base des tendances constatées, l'activité sur le marché monétaire, depuis le début de l'année 2007, s'est caractérisée par des évolutions haussières du déficit interbancaire pour dépasser le seuil de 24MMDH. Les facteurs extérieurs ont contribues largement au resserrement de liquidité à cause de l'importance de l'impacte des avoirs extérieurs comme facteur restrictif de la liquidité bancaire. Cela se justifie principalement par la contraction des recettes de voyages (-5% en 2009 et -18% en 2008), les transferts des MRE (-5.3% en 2009 et -14% en 2008) et des IDE. Mais, cela n'empêche pas l'existence des facteurs intérieurs aussi restrictifs qui ont contribues de manière significative à faire chuter la liquidité bancaire essentiellement l'augmentation des montants des adjudications des bons du trésor sur le marche monétaire. Mais, l'essentiel dans tout cela est d'entamer les solutions qui vont permettre de résoudre les besoins du système bancaire.

Le manque chronique de liquidité dont souffre le secteur bancaire ne devrait pas se résorber dans le court terme. Au contraire, selon les professionnels, le retour à la normale prendra beaucoup de temps. En attendant, il faut le résorber de manière structurelle et pas seulement ponctuelle. En plus des injections hebdomadaires par le biais des A7J au taux de 3.25% de BAM, les acteurs requirent des liquidités sur une période plus longue, à savoir 6 mois à un an afin de pouvoir poursuivre le financement de l'économie. Du coté de la B.C c'est un autre son de cloche. Pour le régulateur, il ne faut pas financer des opérations de portefeuille ou d'actifs financiers avec des ressources à court terme ou au jour le jour. L'action sur le marché monétaire doit, essentiellement, servir aux transactions usuelles et normales de l'activité économique.

La solution pour les banques est d'oeuvrer pour faire augmenter l'épargne. A cet égard, les operateurs déplorent une déperdition de l'épargne au cours de ces dernières années. Leur niveau s'est réduit à 72% dans les ressources des banques. Pour ce faire, l'amélioration du niveau de bancarisation est nécessaire.

Autre solution pour résorber le déficit, la réduction de la réserve monétaire qui représente aujourd'hui 6% de la valeur journalière des trésoreries bancaires. D'ailleurs, certains militent pour sa disparition. Toujours est-il une réduction de la réserve d'au moins 4 points pourrait soulager les trésoreries bancaires ; puisqu'elle représentait prés de 20MMDH. A ce titre, les autorités monétaires n'excluent pas d'autres baisses de la réserve obligatoire. Pour rappel, BAM en a déjà réduit le taux de 16.5% à 6%, entre 2008 et 2010, libérant aux banques de manière ponctuelle un montant global de 33MMDH. Cela semble, toutefois, ne pas avoir suffire surtout que le déficit est de nature structurelle et pas seulement conjoncturelle.

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