WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Genre et lutte contre la pauvreté dans la ville de Lubumbashi. Essai d'analyse des manifestations de l'autonomisation de la femme Lushoise à  travers le microcrédit.

( Télécharger le fichier original )
par Modeste DIKASA ENGONDO
Université de Lubumbashi - Diplôme d'études approfondies 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.4. Approche conceptuelle et théorique de la lutte

La lutte signifie combat, affrontement entre deux personnes ou deux groupes. C'est dans ce cadre qu'elle est souvent associée à la théorie de la lutte des classes. Elle désigne également un combat, un antagonisme.

La lutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique. Ce concept est apparu au XIXe siècle chez les historiens français de la Restauration, François Guizot, l'initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l'a emprunté. A ce sujet Karl Marx écrivait en 1852 : « Ce n'est pas à moi que revient le mérite d'avoir découvert ni l'existence des classes dans la société moderne, ni leur lutte entre elles. Bien longtemps avant moi, des historiens bourgeois avaient décrit l'évolution historique de cette lutte des classes, et des économistes bourgeois en avaient analysé l'anatomie économique »(1)

La lutte des classes est un concept majeur de la philosophie politique marxiste, qui cherche à rendre compte des enjeux historiques et des tensions économiques au sein d'une société divisée en classes sociales antagonistes. Pour Karl Marx et Friedrich Engels, qui ont assuré la diffusion internationale de cette notion, la lutte des classes est un moteur des transformations des sociétés et de l'histoire moderne. La classe dominante de la société capitaliste est identifiée à la bourgeoisie (ou classe capitaliste) ; elle domine ce qu'ils appellent le prolétariat. Cette théorie a été adoptée par de nombreux courants syndicalistes, socialistes, communistes, révolutionnaires ou réformistes, aux XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle, et a fourni un cadre théorique aux luttes pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs.

(1) KARL Marx, Sociologie critique, Paris, Payot, 1852, p.85 (traduit par Maximilien Rubel et publier aux éditions Payot et Rivages, Paris, 2008

Cette analyse, qui a acquis une autonomie vis-à-vis du cadre marxiste, a été utilisée par de nombreux sociologues, philosophes, et théoriciens politiques, notamment Jean Jaurès, Rosa Luxemburg, Herbert Marcuse, Guy Debord, etc.

Le modèle de société organisée en classes concurrentes, donc comparables, s'oppose à celui de société polysegmentaire ou de société de castes dans lesquelles des groupes différenciés occupent des fonctions séparées et prédéfinies, à l'exemple des activités militaires et religieuses. Des sociétés de classes apparaissent sous l'Antiquité, à Rome entre autres, et dans les sociétés urbaines modernes avec l'émergence de la Bourgeoisie.

On trouve les notions de classes et de lutte des classes employées dans des contextes historiques très variés:

· lutte entre les esclaves et les maîtres dans les sociétés esclavagistes ou métèques et esclaves des sociétés antiques,

· lutte entre plèbe et propriétaires terriens, illustrée par les Gracques

· lutte entre le Tiers état et la noblesse à la veille de la Révolution française,

· lutte entre les salariés et leurs employeurs dans la société capitaliste moderne,

· séparation entre colons et indigènes dans les colonies,

· dichotomie marquée entre pays du Nord et pays du Sud,

· ségrégations raciales et/ou socioculturelles dans les métropoles,

· lutte entre hommes et femmes dans les sociétés patriarcales, où l'exploitation domestique est le nerf de la hiérarchie sociale1, etc.

Cependant la notion de classe est essentiellement économique, et l'appartenance à une classe n'est pas toujours facile à déterminer par des critères légaux objectifs. L'homogénéité d'une classe est assurée par un fonctionnement de la société où les réseaux sont indispensables et où les inégalités sont durables (on naît dans une famille riche ou pauvre), ainsi que par des mécanisme sociaux subtils,

1 Christine DELPHY, L?ennemi principal, l?économie politique du Patriarcat, Tome 2, Penser du genre, Paris, Ed. Syllepse, 2001, p.52

conscients ou inconscients (critique de l'idéologie), et non par des contraintes légales explicites, comme l'étaient les états de l'Ancien Régime.

La lutte des classes n'a pas toujours lieu entre la classe dominante et la classe dominée, mais peut avoir lieu entre deux classes dominantes pour asseoir leur suprématie sur les classes dominées. C'est pourquoi Marx qualifie la Révolution française de révolution bourgeoise, considérant que c'est le moment historique où la bourgeoisie a évincé la noblesse et le clergé pour asseoir son oppression sur les classes populaires. Cette analyse, qui délégitime la bourgeoisie parvenue au pouvoir à la faveur de ce coup de force, a été remplacée par la version la plus courante aujourd'hui, celle d'une révolution démocratique faite par le peuple pour le peuple.

Le concept de « lutte des classes » apparaît chez François Guizot dans son cours d'histoire moderne sur l'Histoire générale de la civilisation en Europe depuis la chute de l'empire romain jusqu'à la Révolution française donné à la Sorbonne en 1828, ouvrage dans lequel il explique que « Le troisième grand résultat de l'affranchissement des communes, c'est la lutte des classes, lutte qui remplit l'histoire moderne. L'Europe moderne est née de la lutte des diverses classes de la société(1). » Dans son esprit, la lutte des classes est un phénomène qui tire son origine de la conquête franque Ve siècle, opposant deux peuples ou, selon la formulation du temps, deux races, c'est-à-dire un tiers état d'origine gallo-romaine, assimilé à la bourgeoisie, et une noblesse d'origine franque depuis le mouvement communal du XIIe siècle jusqu'aux révolutions de 1789 et de 1830. On le retrouve chez la plupart des historiens français de la Restauration, en particulier Augustin Thierry, auteur notamment d'un Essai sur l'histoire de la formation et des progrès du tiers état (1853), Adolphe Thiers et FrançoisAuguste Mignet(2).

Les auteurs français de cette théorie libérale de la lutte des classes sont inspirés par Jean-Baptiste Say ou Antoine-Louis Destutt de Tracy. Cependant, cette

(1) GUIZOT (F), Cours d?histoire moderne : histoire générale de la civilisation en Europe depuis la chute de l?empire romaine jusqu?à la Révolution française, Paris, Pichon et Didier, 1828, P. 29

(2) WALCH (J), Les Maîtres de l?histoire, 1515- 1850 : Augustin Thierry, Mignet, Guizot, Thiers ...,Slakine, 1986

théorie reprend des thèmes que l'on retrouve dans des mouvements plus anciens comme celui de combat pour l'égalité des Levellers anglais au XVIIe siècle ou dans celui d'exploitation des écrits de Turgot et de Jeremy Bentham qui se sont intéressés à la « recherche de rente ». Dans la lignée de ces travaux, et des premiers théoriciens de la lutte des classes, des penseurs comme Charles Comte ou Charles Dunoyer présentèrent l'État comme le siège de la recherche de rentes financées par l'impôt. Par conséquent, ils distinguèrent deux grandes classes dans la société industrielle : les producteurs de richesses qui acquittent l'impôt (tiers état) et les consommateurs d'impôts (la noblesse)(1). Leurs intérêts de classe sont clairement antagonistes, puisque les premiers désirent être moins taxés alors que les seconds sont en faveur d'une augmentation de l'imposition.

Le marxisme a développé une théorie complexe à propos de la lutte des classes et de son évolution historique, à laquelle le Manifeste du Parti communiste fournit une introduction. Cette théorie a connu un engouement majeur pendant le XXe siècle et a influencé le destin d'un grand nombre de pays.

S'inspirant de nombreux auteurs philosophes, économistes ou historiens, Marx et Engels mettent en relation différents concepts afin de comprendre au mieux la société et ses structures. Le concept de lutte des classes des libéraux, associé à une critique de certains aspects de la pensée de Hegel ainsi qu'à une conception matérialiste de l'histoire constituent des éléments contribuant à expliquer les mouvements historiques. Le marxisme envisage que la classe exploitée (le prolétariat) s'émancipera en renversant la domination de la classe exploiteuse (la bourgeoisie) pour atteindre l'égalité (la société sans classe).

Selon la perspective marxiste, l'histoire de la société jusqu'à nos jours reflète la division de la société en classes sociales (« homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés ») qui s'opposent dans une lutte ininterrompue, tantôt déclarée, tantôt larvée,

(1) COMTE (Charles), De l?organisation sociale, vol 2, Paris, CNRS, 1977, p 13

pacifique ou non. La société capitaliste moderne, en renversant les divisions en ordres de la société féodale n'a pas aboli les antagonismes de classe, mais les a remplacés par des nouveaux. Elle les a également simplifiés, et de nos jours, la « société se divise de plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : la bourgeoisie et le prolétariat ».

Marx distingue toujours au moins deux classes fondamentales :

· les capitalistes ou bourgeois, classe dominante qui possède le capital et dispose ainsi des moyens de faire travailler autrui à son profit en pesant sur le cours d'achat de la force de travail ;

· le prolétariat, regroupant les personnes qui n'ont pas de capital et sont contraintes de vendre leur force de travail pour subsister. Il s'agit de la classe salariée.

Outre qu'il distingue parfois des sous-classes (opposant par exemple la bourgeoisie industrielle et financière...) à ces deux classes fondamentales s'ajoute une classe intermédiaire, comme flottante au niveau de ses intentions d'émancipation :

· la petite bourgeoisie, regroupant les personnes qui possèdent leurs propres moyens de subsistance (petits commerçants, professions libérales, etc.), ce qui leur confère une autonomie précaire par rapport aux capitalistes. Ils n'ont pas besoin de se salarier mais ne sont pas eux-mêmes patrons, et doivent travailler pour vivre.

Toutefois, selon lui, seule la bourgeoisie et le prolétariat peuvent avoir une politique réellement indépendante, les diverses couches de la petite bourgeoisie étant soit attirée par le prolétariat, au point d'y confondre parfois ses intérêts, soit au contraire respectant et enviant les grands capitalistes, confondant ainsi sa vision politique avec celle du grand patronat.

Cette lutte embrasserait tous les domaines de la vie sociale, économique, politique et idéologique et serait un moteur à l'évolution sociale, et donc de l'histoire. Le capitalisme exercerait une pression pour diminuer la part de la production destinée aux

prolétaires, conduisant à accroître l'exploitation des travailleurs et leur paupérisation, et augmentant le capital, masse de richesses qui sont consommées dans la lutte (ou concurrence) qui oppose les capitalistes entre eux. Le mouvement ouvrier (notamment la lutte syndicale), force opposée, tend à augmenter la part des richesses recueillies par la classe laborieuse, tout en établissant leurs revendications dans le strict cadre du salaire. Les acquis sociaux représentent la part que le capital alloue au prolétariat pour préserver la stabilité de la paix de la société (qui lui est toujours favorable), souvent après des bouleversements majeurs tels que la grève générale spontanée de 1936. La petite bourgeoisie serait, de son côté, condamnée à régresser (à se prolétariser) en raison de son incapacité à soutenir la concurrence avec les capitalistes.

Pour les marxistes, à l'exception notable des maoïstes, la lutte des classes donne un sens à l'histoire et explique la dynamique qui mue les sociétés, « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes » (Karl Marx). Elle s'arrêtera lorsqu'une révolution prolétarienne mondiale conduira à une société où, après un temps où la classe dominante serait également la classe laborieuse (« dictature du prolétariat »), les différences de classes seront définitivement abolies, conduisant ainsi à une « société sans classe » et donc à l'Égalité. Selon cette perspective, si l'organisation sociale elle-même encourage la cohésion du prolétariat, alors les richesses produites pourront être employées de manière optimale pour améliorer le sort de l'humanité ; la production pourra répondre exclusivement à une demande (et non à un besoin de conquérir des marchés), et le pouvoir politique ne sera plus un instrument au service des capitalistes mais l'expression véritable d'une démocratie. La révolution communiste permettrait donc de faire cesser la division de la société en classes.

Pour atteindre cet objectif, les marxistes considèrent que le prolétariat doit acquérir une conscience de classe (c'est-à-dire doit prendre conscience de ce qu'il est, tel que le conçoit la théorie marxiste, dans le cadre général de la société), et prendre confiance dans sa capacité à organiser la société de manière solidaire, sans plus se soumettre à la classe capitaliste. Cela se serait produit à plusieurs reprises au cours de l'histoire, notamment pendant la Commune de Paris (1871) et la révolution russe en

1917 (même si, sur ce dernier événement, les avis sont très divisés entre les différents courants marxistes).

Aujourd'hui, la lutte des classes se manifeste formellement par les mouvements sociaux comme les grèves ou les manifestations. Les principaux motifs des grèves sont : pour exiger du patronat des augmentations de salaires ; pour empêcher des licenciements ; contre les conditions pénibles de travail.

Au cours du XXe siècle, ont été mis en place de nombreux mécanismes ou organismes paritaires , reposant sur la dichotomie employeurs/employés. Il s'agit, au niveau de l'entreprise du comité d'entreprise, ou au niveau national d'organismes de formation professionnelle, de convention collective, du conseil de prud'hommes, etc. Ces mécanismes offrent un cadre légal et institutionnel aux relations entre classes. Ils peuvent donc rentrer dans le cadre de la collaboration entre classes.

Pour Raymond Aron, le fait décisif de l'évolution sociale est l'élévation du revenu global, qui diminue la rivalité des classes en intensité et en violence de sorte que la lutte des classes laisse la place à la « satisfaction querelleuse(1) ». Aron a indiqué que cette évolution historique démentait des prédictions de Marx même si elle pouvait s'expliquer par son système. En effet, pour Karl Marx, les lois de la production capitaliste conduisent à la paupérisation des masses, rendant crédible la perspective d'une révolution. Partant du constat de l'élévation du niveau de vie, Aron dégage les tendances de la lutte pour la répartition du revenu national qui sont la réduction de la passivité, l'intensification des revendications et l'affaiblissement des mouvements révolutionnaires et de la propension à utiliser la violence. Cependant, pour le trotskyste Ernest Mandel, « la théorie de la paupérisation absolue du prolétariat ne se trouve pas dans l'oeuvre de Marx » mais lui a été attribuée par ses adversaires politiques. Il estime que cette idée, formulée par Malthus, correspond à la loi d'airain de Lassalle, qui a été

(1) RAYMOND Aron, La lutte de classes, nouvelles leçons sur les sociétés industrielles, Paris, Gallimard, 1967, p.214 et 226

combattue par Marx. Marx préfère parler de paupérisation relative. Marx défend par ailleurs l'idée que:

· les progrès du capitalisme, de la grande industrie et du grand commerce transforment en prolétaires une partie des membres d'autres classes (paysans, artisans, petits commerçants) et les privant parfois de toute ressource

· une partie du prolétariat est éjectée du processus de production et subit une paupérisation absolue (chômeurs, vieillards, mutilés, invalides, etc.) et constituant l'armée industrielle de réserve.

Par ailleurs, les crises économiques peuvent appauvrir pour un temps la société entière: « dans ces crises, une grande partie, non seulement des produits déjà créés, mais encore des forces productives existantes est livrée à la destruction. Une épidémie sociale éclate, qui, dans toute autre époque, eut semblé absurde : l'épidémie de la surproduction. Brusquement, la société se voit rejetée un état de barbarie momentanée : on dirait qu'une famine, une guerre de destruction universelle qui ont coupé les vivres ; l'industrie, le commerce semblent anéantis »(1).

De tout ce qui précède, d'aucuns se demandent si cette étude sur le genre et la lutte contre la pauvreté soutend l'idée de lutte de classes ou tout simplement d'une lutte pour la vie qu'attend mener ou que mènent les femmes lushoises à travers les microcrédits.

Nous pouvons dire avec SYLVIA PANKHUST que pour les marxistes la racine de toutes les formes d'oppression justifie la division de la société en classes. Et pour de nombreux féministes, l'oppression des femmes s'enracinerait dans la nature des hommes. Ce serait un phénomène, non pas social, mais biologique. C'est là une conception du genre humain complètement statique, non scientifique et non dialectique(2). Cette vision anhistorique de la condition humaine tient à des conditions profondément pessimistes : supériorité de l'homme par rapport à la femme, l'oppression

(1) Lire Le manifeste du parti communiste

(2) Sylvia Pankhurst, Cité par Alan Woods, « La lutte des classes et l?émancipation des femmes », in La Riposte du 19 juillet 2001.

de l'homme sur la femme, etc. Donc l'idée d'oppression, de discrimination ou d'exclusion de la femme par l'homme renvoie à celle de conflit entre l'homme et la femme.

Tout en reconnaissant que l'histoire monte, que la question des classes est déterminante et qu'il y a toujours eu une lutte intense dans le processus révolutionnaire où certains ont utilisé la question de l'oppression des femmes pour promouvoir leur propres objectifs égoïstes et aussi qu'à chaque étape cette différence de classe s'est manifestée de façon très nette, exemple au 17e siècle lorsque les femmes commencèrent à défendre des revendications pour leur émancipation sociale et politique, la révolution anglaise a vu une large implication des femmes dans la lutte contre la monarchie, pour la démocratie et l'égalité des droits (voir la pétition des femmes de Londres en 1649 dans NOT IN GOD'S IMAGE de J. O FOALAIN et L. MARTINES, ou encore dans la révolution française, lire George RUDE, la femme dans la révolution française) ; les femmes pauvres ne concevaient pas la lutte comme une lutte des femmes contre les hommes, mais plutôt comme une lutte de toute la classe des pauvres, des exploités contre les riches oppresseurs. C'est dans ce cadre que nous adoptons le concept Genre, « Gender » .

Dans le processus de lutte contre la pauvreté, les hommes et les femmes doivent collaborer pour leur propre transformation et pour la transformation de la société, car pour parvenir à une véritable autonomisation, la femme lushoise en particulier et congolaise en général doit renoncer à la lutte pour le renversement des préjugés sociaux qui tendent à réduire ses actions à la lutte contre les hommes. Ces cicatrices psychologiques de la barbarie de classe, de l'égoïsme calculateur et de la cupidité masculine ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Dans la lutte contre la pauvreté, le genre doit nous amener à la lutte pour l'amélioration des rapports sociaux nouveaux, libres et véritablement humains. Nous y reviendrons.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon