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L'audit interne dans les collectivités territoriales, cas de la commune urbaine de Ribat el Kheir

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par Sarra EL IDRISSI Nadir MOUFAKKIR Nadir &
Université Sidi Mohammed ben Abdellah Maroc - Licence fondamentale en économie et gestion 2011
  

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F. Le management des structures territoriales

Au niveau opérationnel, et depuis plusieurs années, il est de plus en plus question de

« Gestion » et de « management » dans les organisations publiques. En effet, les structures publiques (administration et collectivités) ont longtemps été considérées comme devant être « Administrées » selon des logiques différentes de celles prévalant dans le secteur privé.

Cette dichotomie entre logique publique et logique privée s'explique par les particularités des organisations publiques. Cependant, on note que les logiques gestionnaires s'imposent peu à peu dans les structures publiques, et que de nombreux outils du privé sont transférés dans la sphère publique.

a. La légitimité du management public :

Le management public en tant qu'objet d'études est apparu récemment et, s'il existe aujourd'hui un certain consensus sur sa définition et son objet, il a fait l'objet de nombreux débats. Il s'agit en fait de savoir si le mangement public est une « sous-catégorie » du mangement des organisations (et dans ce cas, la transposition des outils de gestion privée peut se faire directement) ou si, au contraire, le management public constitue un champ disciplinaire propre, justifié par l'importance des spécificités des organisations publiques. De façon synthétique, il existe trois courants relatifs à la place du management public, sachant que deux sont des conceptions extrêmes du management public, chacune affirmant la suprématie d'une logique, managériale versus administrative et juridique.

· Le premier courant, qualifié de « minimaliste » nie l'existence de différences majeures entre les organisations publiques et privées. Il s'appuie sur le constat d'une dilution des frontières entre privé et public. Les problèmes de gestion sont considérés être les mêmes (l'action de gérer est adaptée à tout type d'entité collective).

Ici, le management public est dominé par la logique managériale - dont les principes clés sont l'efficacité, la compétitivité et la rentabilité. Le management public n'est donc qu'imitatif.

· Le deuxième courant « séparatiste » prône une gestion publique totalement détachée des théories privées. L'accent est ici principalement mis sur les spécificités propres au champ public, qu'il s'agisse des aspects juridiques, politiques ou économiques.

Ainsi, les pratiques de gestion doivent être radicalement différentes de ceux des organisations privées.

· Enfin, le troisième courant, aussi qualifié d' « adaptatif » considère que la logique managériale ne peut être ignorée et est source d'enrichissements puisqu'elle peut apporter des éléments pour une gestion plus rationnelle, plus efficace, plus méthodique. Cela correspond bien à la recherche d'efficacité, de qualité et de performance, liée à la modernisation des organisations publiques.

Il est donc possible de s'inspirer des pratiques de gestion des organisations privées - dans certains cas seulement - tout en reconnaissant les spécificités des organisations publiques, et donc en adaptant les outils de gestion.

b. Les spécificités des organisations publiques

Les principales contributions quant aux particularités des structures publiques permettent de comprendre pourquoi les logiques de gestion ne sont pas identiques à celles de la sphère privée.

Tout d'abord, les organisations publiques, possèdent cinq caractéristiques spécifiques : - La poursuite de finalités externes, qui ne concernent pas l'organisation elle-même

- L'absence de rentabilité capitalistique,

- La poursuite de missions en concurrence nulle ou imparfaite,

- Des systèmes complexes et cloisonnés,

- Une soumission de l'action administrative au politique.

Traits distinctifs majeurs qui permettent de séparer le secteur public du secteur privé :

- La nature du secteur : Il ne s'agit pas de satisfaire la demande d'un client solvable, mais de réaliser des actions pour la société dans son ensemble.

- La finalité : Alors que les organisations privées recherchent le profit et la rentabilité, les organisations publiques visent au bon fonctionnement de la société.

- Le champ de force : L'entreprise se situe dans un univers concurrentiel, les organisations publiques sont situées dans un système politique.

- Le cadre de fonctionnement : Les organisations privées possèdent une réelle liberté d'action sur les marchés ; les organisations publiques doivent respecter l'Etat. Les critères qui permettent de définir des organisations publiques, comme les statuts, les missions d'intérêt général, la nature des activités, la propriété du capital, le contrôle et la vocation non lucrative. Elle souligne que l'on peut analyser les spécificités des organisations publiques à l'aide de deux approches :

· Selon l'analyse institutionnelle, les organisations publiques sont caractérisées par leur soumission au pouvoir politique, leur système juridique, leur rationalité et leur mode de financement (par prélèvement ou allocation budgétaire).

· Sous l'angle organisationnel, les organisations publiques ont comme particularités d'être de grande taille, de réaliser des prestations de services et de se situer dans un environnement complexe.

Boyne (2002)12 s'intéresse aussi aux spécificités des organisations publiques qu'il compare aux organisations privées. Le tableau suivant synthétise les principales caractéristiques des organisations publiques : Environnement organisationnel

- Plus complexe : les organisations publiques font face à une grande variété de parties prenantes, avec de multiples demandes et contraintes sur les gestionnaires

- Plus perméable : les organisations publiques sont des systèmes ouverts facilement influencés par les évènements extérieurs

- Plus instable : les contraintes politiques entraînent des fréquents changements dans les élus, les objectifs...

- Caractérisé par l'absence de pressions concurrentielles. Buts organisationnels - Distinctifs : « equity » and « accountability »

- Multiples : dus au grand nombre de parties prenantes

- Plus vagues : inhérent à l'ambiguïté politique nécessaire pour rallier des publics différents à une cause

Structures organisationnelles

- Plus bureaucratiques

- Tendance au « red tape » (bureaucratie)

- Manque d'autonomie managériale : peu de liberté pour les gestionnaires, notamment en matière de pouvoir de sanction sur les subordonnés par exemple.

Valeurs managériales :

- Moins matérialistes : moins motivées par les récompenses financières

- Volonté de servir le public et de se mettre au service de l'intérêt général

Par ailleurs, pour caractériser les organisations publiques, il est possible d'ajouter aux éléments précédents la notion d'intérêt général, la maîtrise limitée des financements, l'absence de recherche de profit, les modes de contrôle...

Cependant, au-delà de ce débat sur les spécificités de la sphère publique et sur les outils managériaux à utiliser, la notion de performance prend de plus en plus d'importance dans la sphère publique et a généré de nouveaux dispositifs, qui ne concernent pas nécessairement l'administration territoriale.

A noter que la performance peut être définie comme « la capacité à atteindre des objectifs préalablement fixés, exprimés en termes d'efficacité socio-économique, de qualité de service ou d'efficience de la gestion ». Par conséquent, la démarche de performance est un

« Dispositif de pilotage des administrations ayant pour objectif d'améliorer l'efficacité de la dépense publique en orientant la gestion vers l'atteinte des résultats dans le cadre de moyens prédéterminés ».

Néanmoins, il semble nécessaire de se pencher sur ces éléments afin de mieux comprendre le contexte dans lequel se situent les collectivités territoriales et les structures intercommunales.

c. La LOLF et l'administration territoriale :

L'importance prise par les notions de performance et d'évaluation s'explique par de nombreuses pressions de l'environnement, et par une volonté de citoyens et du pouvoir politique d'accroître la transparence dans la gestion de l'Etat.

Il est donc désormais demandé au pouvoir public de rendre des comptes et d'améliorer son mode de fonctionnement - ce qui est institutionnalisé par la LOLF

d. La Loi Organique relative aux Lois de Finances

Cette loi a pour objet de déterminer le cadre juridique des lois de finances. Elle remplace le précédent cadre, qui avait été instauré en 1959. Son objectif principal est d'être un levier de modernisation de la gestion de l'Etat.

Cette loi a été promulguée le 1e juillet 2001, et elle s'applique entièrement et à l'ensemble des administrations depuis 2006.

La précédente ordonnance, qui datait de 1959, n'avait presque pas été modifiée et elle donnait des lois de finances « en temps et en heure ». Par ailleurs, les dépenses votées étaient très stables d'une année sur l'autre (seules les mesures nouvelles étaient discutables) et presque impossibles à modifier (les anciennes mesures et leurs ressources ne pouvaient être réduites). Les dépenses étaient aussi très détaillées mais aucun objectif de résultat n'était fixé. Enfin, le ministère du Budget pouvait seul décider de déplacer les crédits.

La réforme de la LOLF visait donc à pallier les insuffisances de la précédente ordonnance. Elle s'articule autour des notions de performance de la gestion publique et de transparence de l'information budgétaire.

Afin d'assurer la performance, la logique de résultat est instituée. Les gestionnaires doivent donc rendre des comptes sur l'efficacité de l'utilisation des crédits via des Rapports annuels de performance.

Le budget de l'Etat est désormais découpé en 34 missions (qui sont des objectifs de politiques publiques à atteindre), chacune faisant l'objet de programmes et d'actions spécifiques. Au sein des programmes, le gestionnaire dispose d'une liberté de réaffecter les crédits. Ainsi, l'allocation des ressources devrait être plus efficace et être centrée sur les missions (et non plus sur les structures administratives).

Concernant l'objectif de transparence de l'information budgétaire, ce dernier est en partie assuré par le fait que l'architecture du budget est articulée selon les missions, ce qui accroît la lisibilité du budget. Ainsi, les agents de l'Etat voient mieux leur contribution et les citoyens comprennent mieux à quoi sert l'argent de leurs impôts, mais aussi quels sont les objectifs des politiques publiques.

Par ailleurs, le rôle du Parlement est renforcé. Il examine la totalité du budget et vote pour chacune des missions. Chaque année, l'administration détaille ses objectifs et sa stratégie et elle rend compte de ses actions, à l'aide d'indicateurs précis. Ainsi, le Parlement a un réel moyen de contrôler l'action de l'Etat et peut s'appuyer pour cela sur les rapports de la Cour des Comptes.

Enfin la LOLF prévoit aussi une refonte de la comptabilisation des actifs (notamment incorporels) dans le budget, conformément aux principes comptables nationaux et aux normes IAS/IFRS.

Ainsi, la LOLF a permis l'arrivée d'un nouveau mode de fonctionnement, centré sur la performance et donc d'améliorer le pilotage des administrations publiques.

e. La Loi Organique relative aux Lois de Finances :

La LOLF ne concerne pas directement les collectivités territoriales : elle ne s'applique qu'à l'administration.

Cependant, même si ni les collectivités territoriales ni les structures intercommunales ne sont directement concernées par la LOLF, elles ont déjà investi la question d'amélioration de la gestion publique, se sentant concernées par les enjeux de performance et de transparence. La deuxième raison qui pousse les organisations territoriales à améliorer leur gestion est liée à leur volonté de maîtriser leur budget et de ne pas être surendettées, afin de garder des marges de manoeuvre. Cependant, elles peuvent mettre en place les mesures qu'elles souhaitent et innover en la matière.

Le rapport Migaud-Lambert, remis au gouvernement en novembre 2006, indique que « La LOLF inspire de nombreuses collectivités locales souhaitant moderniser leur gestion. Il ressort des expérimentations en cours que ces collectivités adoptent, à partir de principes communs de gestion orientée vers les résultats, des organisations très différentes les unes des autres en raison de leurs spécificités. Il est préférable d'accompagner ces expérimentations plutôt que de tenter de les formater dans un moule commun qui découragerait leurs promoteurs ».

La LOLF a eu pour effet de questionner et d'approfondir la notion de performance dans les structures territoriales. En effet, ces dernières disposent déjà d'outils de suivi de l'activité et des indicateurs d'efficacité.

f. Au niveau de la procédure budgétaire,

Les collectivités (régions, départements, communes de plus de 3 500 habitants) avaient déjà l'obligation de mettre en place un débat d'orientation budgétaire (DOB) et ce depuis 1992. Par contre, la LOLF n'a pas rendu le DOB obligatoire pour l'Etat. On note que le débat sur le budget est réel dans les collectivités territoriales, autant qu'au niveau de l'administration.

Par ailleurs, les collectivités peuvent présenter leur budget soit par missions soit par service (Les communes choisissent souvent de présenter leur budget par nature). Les budgets par fonction sont utilisés par une centaine de communes, vingt départements et la quasi-totalité des régions. Quant à l'utilisation des crédits, il existe une certaine souplesse : les crédits sont votés par chapitres et non par article, ce qui laisse une certaine marge de manoeuvre. D'autres éléments rendent la gestion des crédits souple : le système des dépenses imprévues, la possibilité de créer des chapitres d'opération librement pour un investissement important, les

virements de crédit entre chapitres. Enfin, la gestion pluriannuelle des crédits est possible pour toutes les communes et pour tous types de dépenses.

g. Au niveau de la transparence

Les dispositions qui s'appliquent aux collectivités locales imposaient déjà ce principe. Le budget des collectivités locales est établi sur les mémes principes que le budget de l'Etat. Par ailleurs, les comptes doivent respecter les principes comptables généraux (sincérité, prudence, séparation des exercices...) et le patrimoine doit être évalué. L'ordonnance du 26 aoQt 2005 favorise la transparence et la qualité de l'information financière pour les collectivités territoriales et les structures intercommunales : les documents financiers sont plus lisibles et les procédures budgétaires et comptables ont été simplifiées. Enfin, le principe d'équilibre est plus contraignant pour les collectivités que pour l'Etat.

Certaines collectivités locales ont donc déjà engagé des démarches semblables à celles impulsées par la LOLF. Il est néanmoins important de souligner que les démarches entreprises par les collectivités pour améliorer la performance sont de leur seul ressort (en logique avec le principe de libre administration des collectivités territoriales). Les collectivités pionnières vont donc adapter certains outils, sans chercher à transposer des démarches génériques. Ainsi, chaque collectivité, selon son histoire, ses institutions, ses besoins, ses priorités et ses moyens, définit ses objectifs et ses indicateurs qui peuvent ne pas s'appliquer tels quels dans une autre collectivité. L'approche de la performance est donc différenciée et hétérogène mais son objectif est d'améliorer le fonctionnement et les résultats des actions locales. Le niveau d'approfondissement des démarches est très variable selon la collectivité territoriale. Généralement, les démarches engagées vont au-delà des aspects budgétaires et financiers pour s'intéresser au fonctionnement des collectivités dans son ensemble.

Les moyens d'action sont multiples et divers et les principaux axes d'amélioration sont :

- La procédure et le cadre budgétaire : Renforcer la participation de l'assemblée délibérante, repenser la présentation du budget (selon une logique stratégique), généraliser la pluri annualité et fongibilité et globaliser les enveloppes de crédit.

- L'exécution budgétaire et la restitution des comptes : Fiabiliser le description du patrimoine, garantir l'exhaustivité de le description du patrimoine, donner une vision consolidée des comptes, enrichir la présentation du compte administratif, instaurer un contrôle interne comptable, réduire les délais de restitution des comptes de clôture...

- La recherche de la performance : Susciter la performance et dresser sa stratégie au préalable, instaurer un contrôle de gestion et un dialogue de gestion, définir des objectifs stratégiques et opérationnels, des indicateurs et des tableaux de bord, établir un projet pluriannuel de performance avec les unités opérationnelles et évaluer les politiques publiques.

- Assurer le pilotage global de la démarche et adapter l'organisation interne des services : Impliquer les élus pour impulser la démarche, instaurer une cellule de pilotage et adapter l'organigramme des services, impliquer les ressources humaines en suscitant l'intérêt, responsabiliser les gestionnaires.

- Adapter les systèmes d'information : Optimiser les SI et les connecter entre eux, automatiser les retraitements comptables et dématérialiser les procédures.

Ainsi, on voit que collectivités locales, même si elles ne sont pas directement concernées par la LOLF ont mis en place des mesures et des démarches d'amélioration de la performance. Elles sont donc relativement en phase avec les dispositions instaurées par la LOLF et vont parfois au-delà des simples principes comptables et budgétaires.

Les collectivités qui ont mis en place les principes de la LOLF sont la Ville de Paris, de Lyon, le Conseil Général de la Mayenne, le Conseil Régional de Bretagne. L'observatoire de la performance a suivi les démarches inspirées de la LOLF et mises en place par les collectivités.

La loi organique de la loi de finances : (Maroc)

Les finances publiques de l'Etat sont régies par les dispositions de la Loi organique des finances qui précise les conditions de présentation et de vote de la Loi de Finances par le parlement.

Selon cette Loi organique, les recettes sont rapportées à l'exercice auquel elles sont encaissées sans égard à l'année de leur rattachement. Il en résulte que les recettes effectives peuvent être en deçà ou au-delà de celles prévues.

Les dépenses sont prises en charge au titre de l'exercice au cours duquel elles ont été mandatées et visées. Elles doivent être payées sur les crédits de cet exercice qui constituent des plafonds à ne pas dépasser.

Ceci pose un sérieux problème d'adéquation entre l'approche comptable qui prévaut dans les Lois de Finances et la vision économique qui devrait orienter les politiques budgétaire et financière de l'Etat.

En pratique, les Lois de Finances votées sont rarement réalisées à 100%. Des écarts plus au moins importants sont enregistrés en raison, soit des changements de l'activité économique, soit de problèmes administratifs, soit d'évaluation non précise du comportement des variables financières.

Afin de permettre une meilleure appréciation de l'activité économique et de meilleures prévisions, un important aménagement a été introduit au niveau du calendrier fiscal à partir de 1996 en faisant passer le cycle budgétaire de janvier-décembre à juillet-juin, avec l'objectif de réduire l'erreur de prévision via la neutralisation de l'importance de l'aléa climatique. Après quatre Lois de Finances correspondant au nouveau calendrier budgétaire, un retour à l'ancien système a été amorcé à partir de 2001. Ce retour est justifié notamment par les limites de l'appareil statistique dont les comptes nationaux ont une périodicité annuelle.

En se basant sur les Lois de Finances 1993 - 2è semestre 2000, cette note se propose de faire le rapprochement entre prévisions et réalisations. L'objectif essentiel est de porter un jugement sur la qualité de prévision des recettes inscrites dans ces Lois de Finances.

Il est à préciser que les recettes non fiscales sont très difficilement prévisibles car elles sont composées d'éléments très disparates (redevances et recettes assimilées, prélèvements négociés avec les organismes publics, privatisation...). Ces différentes composantes ne sont pas liées à la conjoncture économique et leur évolution présente par conséquent un caractère souvent erratique. Pour ces raisons, elles ont été exclues du champ d'analyse.

Contrairement aux recettes non fiscales, celles fiscales sont beaucoup plus prévisibles car liées à l'activité économique et à ses retournements conjoncturels que traduisent les actualisations des Lois de Finances en cours d'année.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe