I.3. CONCLUSION DU
CHAPITRE
Après avoir présenté brièvement le
contenu de l'encyclique, nous nous sommes rendu compte que les problèmes
moraux relevés par le Pape Jean Paul II sont d'une importance capitale
dans la vie du monde en général et de l'Eglise en particulier.
Les déviations morales dont le Souverain Pontife fait
allusion ont tendance à prévaloir sur ce qui doit être
vécu normalement, sur ce qui est déjà bien en soi. De ce
point de vue, il rappelle que les vérités de la doctrine
catholique ne doivent pas être déformées ou
rejetées. Elles doivent être plutôt acceptées,
comprises et vécues dans un contexte actuel.
C'est pour quoi, dans le premier chapitre, il démontre,
à partir des Ecritures, que l'homme doit chercher à pratiquer ce
qui est bien ou ce qui est bon. Il part de la question du jeune homme riche en
Mt 19 « Maître, que dois-je faire de bon ? ».
Dans le deuxième chapitre, il commence par dénoncer toutes les
tendances qui mènent l'homme actuel à des déviations et
rappelle au monde la vraie doctrine morale. Et dans le troisième
chapitre, il propose des moyens pour arriver à appliquer ces principes
moraux dans la vie quotidienne. C'est à cette analyse que nous nous
sommes adonnés tout au long de ce premier chapitre. Toutefois, quelques
questions restent suspendues à nos lèvres : quel est le
véritable sens de la liberté ? Quel est le rôle de la
Loi par rapport à la liberté ? Quelle relation devons-nous
lier entre cette liberté et la vérité ? Telles sont
les questions que nous nous proposons de répondre, partant de
l'encyclique Veritatis Splendor, dans les lignes qui suivent.
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