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Impact des bons BRH (Banque de la République d'Haà¯ti) sur le crédit en Haà¯ti: une modélisation du Vecteur Auto Régressif (VAR) d'octobre 1996 à  septembre 2010

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par Albert Pierre Louis
Universite d'état d'Haiti - Licence en sciences économiques 2011
  

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2.1.2. Approche des keynésiens

L'analyse par le revenu, proposée par J.M. Keynes, conduit à des conclusions radicalement opposées.

Selon Keynes ce n'est point la demande d'encaisse des ménages qui détermine la demande globale de la monnaie, mais la demande de crédit des entreprises. Or cette demande de crédit s'explique essentiellement par les besoins de financement de l'économie.

Cependant, les besoins de financement de l'économie sont déterminés, en fonction des prix des facteurs de production et des produits, par le niveau du revenu global que la communauté envisagée souhaite atteindre, en restant dans la limite des possibilités offertes par la quantité de main d'oeuvre existante. Ce revenu global désiré est lui-même, selon Keynes, le revenu global visé par les anticipations des entreprises. Ces anticipations sont enfin « hautes » ou « basses » selon que le revenu propre des entreprises, qui est une fraction (souvent appelée profit) du revenu global réalisé précédemment, est élevé ou non.

Tout ce qui est de nature à améliorer les anticipations des entreprises contribue donc à l'élévation de la production. À cet égard, une hausse des salaires n'est pas forcément néfaste. Certes, elle entraine dans l'immédiat une hausse des coûts, mais elle détermine également à brève échéance une demande supplémentaire de produits et de facteurs. Une hausse du taux de l'intérêt représenterait, elle aussi, un coût pour les entreprises, mais un coût non générateur de revenus. Une telle hausse serait de nature à décourager les entreprises dans leur effort d'investissement. Elle atténuerait peut-être l'inflation, mais au prix d'une récession. Mieux vaut, par conséquent, une baisse du taux d'intérêt qui, en incitant les entreprises à des anticipations optimistes, poussera au plein emploi de la main-d'oeuvre, conduira à une prospérité accrue et probablement, en fin de compte, à un ralentissement spontané de l'inflation.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard