CHAPITRE PREMIER: LE CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
Ce chapitre présente le sujet dans un cadre
théorique. Il s'articule autour des points suivants :
ü la justification du choix du sujet ;
ü la clarification des concepts clés du sujet;
ü la revue de la littérature ;
ü la formulation de la problématique ;
ü l'élaboration des objectifs et des
hypothèses.
1.1. Justification du choix du sujet.
Le secteur agricole constitue, dans la plupart des pays en
développement, le fondement de l'économie et de l'emploi. Il
représente plus de 50% du produit intérieur brut (PIB) et dans
certains pays, jusqu'à 80% de la population active gagne sa vie
grâce à l'agriculture3. Dans la plupart de ces pays, la
production agricole est toutefois extrêmement faible, et les rendements
souvent limités et imprévisibles d'année en année.
Il s'agit d'une large part d'une agriculture de subsistance ne
générant aucun revenu et insuffisante, dans bien des cas,
à nourrir les familles des agriculteurs.
De ce fait, il en résulte que le secteur agricole est
dans l'impossibilité de contribuer aux défis que constituent
l'alimentation des populations toujours plus nombreuses et l'atténuation
de la pauvreté rurale et les effets des changements climatiques. L'une
des raisons de la piètre performance agricole de nombreux pays en
développement est le fait que le rendement des variétés
cultivées n'a pas progressé du fait de l'absence d'un bon
programme de protection.
En effet, la protection permet de préserver le
potentiel de production, de régulariser les rendements,
d'améliorer la qualité et d'assurer la qualité des
denrées alimentaires et de favoriser les échanges commerciaux.
L'agriculture dispose d'un éventail de méthodes de lutte pour
préserver ses cultures: façon culturale, choix des
variétés, mesures phytosanitaires, lutte
biologique, lutte chimique, etc. Avec des produits de plus en plus performants
et toujours plus spécifiques, la lutte chimique reste un outil essentiel
de protection des plantes.
En République centrafricaine, des milliers de
mètres cubes (m3) de pesticides agricoles et des tonnes
d'engrais chimiques sont importés chaque année et
utilisés. Dans le secteur de la culture du coton, ces produits sont
destinés pour la croissance et la protection du cotonnier.
Dans le cadre de ce travail, nous avons choisi nous
penché sur le cas des cotonculteurs de la commune rurale de Bossangoa.
En effet, cette commune du pays abrite l'une des usines d'égrainage de
coton. Aussi est-il qu'une forte pratique de la culture du coton s'y est
développée et par conséquent, il est plus facile de
vérifier l'impact de l'utilisation des ces produits phytosanitaires
auprès de ces derniers.
Voila les raisons qui nous ont conduit à retenir notre
sujet d'étude et de recherche qui s'intitule : « LES
REPRESENTATIONS SOCIALES ET PRATIQUES LIEES A L'UTILISATION DES PRODUITS
PHYTOSANITAIRES EN RCA: Cas des cotonculteurs de Bossangoa.
»
Notre sujet ainsi justifié, nous abordons dans le
paragraphe suivant, la clarification des concepts clés contenus dans
notre sujet d'étude.
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