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Les représentations sociales et pratiques liées à  l'utilisation des produits phytosanitaires en RCA: cas des cotonculteurs de Bossangoa.

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par Arsène Ferrera BINGUIMALET
Université de Bangui - Maà®trise 2010
  

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3.1.4. Données socio-économiques.

Le constat montre que la Sous-préfecture de Bossangoa semble être le grenier du pays. Car l'agriculture y est pratiquée de manière intensive. Les activités agricoles sont inhérentes à la saison des pluies qui se déroule d'Avril en Octobre. En outre la culture vivrière couvre une gamme de produits dont le mil, le sorgho, le maïs, la patate, la banane, le manioc, l'arachide, etc.

Cependant, le coton l'unique culture de rente de la commune de Bossangoa constitue une source considérable de revenus pour toute la paysannerie puisqu'elle se pratique en groupement sur de vastes parcelles. C'est pourquoi certains n'hésitent pas à appeler cette culture comme 'l'or blanc' de ladite localité. L'arachide réservée à l'autoconsommation pourra être exportée. L'implantation de la culture attelée est prometteuse pour ce milieu à vocation pastorale.

Quant à l'élevage, disons que la population s'adonne également à cette pratique. Ainsi, l'élevage des gros bétails (bovin) pratiqué le plus souvent par les pasteurs Peuhl 'Mbororo' est aussi pratiqué par la population autochtone en plus de l'élevage de caprins, porcins et quelques volailles.

Pour ce qui est de la chasse et de la pêche souvent destinées à la consommation, elles sont pratiquées le plus souvent à la saison sèche. Quant à l'artisanat, il occupe une place importante par la gamme de ses produits : travail de cuir (tam-tam), les forges (instruments de culture, de chasse), la sculpture sur le bois (pirogue, statuettes), poteries, la vannerie (natte, corbeilles, nasses).

En ce qui concerne le commerce dans la sous-préfecture de Bossangoa, on en distingue deux types: le commerce général et celui des services. Le premier type concerne la vente de produits de premières nécessités et la vente des produits vivriers (agricoles). Pour le second type, il est tenu essentiellement par les sociétés de téléphonies mobiles à savoir : Moov, Azur, Orange, et Télécel qui s'y sont implantées.

La commercialisation des produits tels que : savon, café, huile d'arachide n'est tenue que par les commerçants musulmans à majorité étrangers qui ont construit des boutiques le long des quartiers populaires.

Les commerçants autochtones sont pour la plupart des vendeurs ambulants et sont appelés en Sango des ~~Boubanguéré~~. Pour ce qui est des produits vivriers comme le manioc, le riz, le maïs, l'arachide et les légumes, ils sont commercialisés par les producteurs eux-mêmes aux marchés et parfois par les femmes revendeurs auprès des femmes commerçantes qui se déplacent à la recherche des produits agricoles et généralement connues sous l'appellation des 'Wali-gara'.

Pour ce qui est de la fourniture en énergie, celle-ci est assurée par la société de distribution du courant en Centrafrique, l'ENERCA. Cette société est chargée de la production, de la commercialisation et de la distribution du courant électrique. En parlant des marchés, disons qu'il y a deux types: les marchés journaliers et les marchés périodiques ou hebdomadaires.

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