WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Internet et démocratie

( Télécharger le fichier original )
par Lionel VEH
Université catholique de l'Afrique de l'ouest - Maà®trise 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy


B. DANGER POUR UNE INFORMATION OBJECTIVE ET PLURIELLE.

Il est clair que le contrôle des médias par les pouvoirs politique est un véritable danger pour une information objective et plurielle. Car dans la plupart des cas, les pouvoirs politiques qui contrôlent les médias ont tendance à dicter leur volonté ou à leur dire ce qui doit paraître dans les différents médias.

Ceci dit, ils ne permettent pas non plus qu'une information contradictoire vienne mettre en doute leur politique ou leur image. C'est dans cet objectif que la plupart des médias d'opposition (s'il en existe) qui ne vont pas dans la droite ligne des médias gouvernementaux ou critiquent un peu trop le régime en place sont tout simplement mis à l' écart, parce qu'ils dérangent. C'est pour cela qu'il est fréquent de voir dans la plupart de ces régimes, des journalistes emprisonnés pour avoir critiqué le régime.

Ce genre de situation a des conséquences gravissimes pour la pluralité de l'information, mais surtout pour l'objectivité de l'information.

De plus, elle a tendance à mettre la société dans une situation d'instabilité et de révolte permanente la mettant en péril. Les exemples les plus marquants et les plus récents sont ceux de la Tunisie, de L'Egypte et de la Libye (a quelques considérations près). Pendant longtemps, ces régimes dits fort ont usé de la force et des médias pour assujettir le peuple.

Aujourd'hui nous assistons à de véritables révolutions dans ces pays en partie dues au fait que les populations ont longtemps subi la force et la répression de ces régimes à la limite dictatoriaux. Mais il ya encore en Afrique d'autres régimes qui continuent et cela sous le couvert de la démocratie à contrôler les médias.

En Afrique par exemple, en ce qui concerne les autorités de régulation des télécommunications, sur plus de 50 pays seuls 3 que sont Le Sénégal, la Tunisie, et le Burkina Faso ont leurs autorités indépendantes. Et encore cela reste à vérifier car, peu de pays Africains confèrent une véritable indépendance statutaire au régulateur. Ceux-ci demeurant en effet toujours sous le contrôle plus ou moins marqué de l'Etat ainsi que le révèle l'étude des législations.105(*)

Cela montre comment la plupart des régimes africains tentent absolument d'avoir la main mise sur la communication. Cette situation est quelque peu inquiétante quand on regarde le retard important de ce continent non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan technologique.

Or il est clair que la place des autorités de régulation reste déterminante (si elles sont indépendantes), car elles favorisent la concurrence et les investissements privés. Elles favorisent la stabilité dans le domaine de la télécommunication. A ce titre, elles devraient êtres libres pour favoriser une information plurielle et concurrentielle dans les règles de l'art. Internet dans cette situation s'il est perçu comme un moyen de communication, est marginalisé par certains régimes Africains pendant que d'autres le perçoivent comme une source de dangers. (PARAGRAPHE II).

* 105 GABAS(j) (j), « Société numérique et développement en Afrique», Ed Karthala, Paris 2004, page108

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon