WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion des risques obligataires. Cas de Médiafinance

( Télécharger le fichier original )
par Mohamed BOITI
Université Hassan II - Master finance 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2- La volatilité :

Le concept de volatilité fait référence à la propension qu'a une variable à fluctuer de façon imprévue dans le temps. Pour la plupart des investisseurs, le risque s'incarne surtout dans une telle variabilité du prix d'une obligation. Cette notion est communément exprimée par un écart-type de la variation de la valeur de l'obligation pour une période donnée, généralement un an.

La volatilité peut aussi être perçue comme le risque accepté par l'investisseur lorsqu'il est exposé à cette variable ou à cet actif. Plus le prix d'un actif est susceptible de fluctuer, plus cet actif sera considéré comme volatil, plus le risque -et parallèlement le rendement- de cet actif sera considéré comme étant élevé.

Toutefois, la volatilité représente bien plus que l'écart-type du prix d'un actif dans le temps. C'est aussi une donnée essentielle à l'évaluation et la mesure de la volatilité historique et future des obligations. Ces mesures sont aussi considérées comme un baromètre de l'humeur des investisseurs : un haut niveau de volatilité signale habituellement une grande nervosité, alors qu'un faible niveau indique généralement une tendance à la prise de risque.

Les niveaux de volatilité diffèrent selon les actifs financiers. Ainsi, la volatilité la plus faible est celle des bons de trésor et des actifs monétaires. Les obligations ont une volatilité qui est fonction croissante de leur maturité. L'explication en est la sensibilité croissante des obligations à un choc des taux d'intérêt. Il faut cependant tenir compte de ce que l'ampleur des variations de taux est plus importante concernant les taux à court terme que par rapport aux taux à long terme.

Cependant, si les volatilités étaient des techniques intangibles, leur évolution serait facilement prévisible et l'évaluation de la valeur future du portefeuille ne poserait aucun problème. Malheureusement, l'instabilité des volatilités est la règle des marchés financiers. Elle découle des phases de tension psychologique quand le manque de visibilité sur l'avenir se traduit par des mouvements de grande amplitude.

Deux méthodes sont couramment utilisées pour mesurer la volatilité :

Ø la volatilité historique standard est une mesure des fluctuations passées qui est reprise et projetée sur le court terme. Toutes les données d'une période passée sont considérées avec le même poids ;

Ø la modélisation d'une volatilité conditionnelle évolue au cours du temps en sous-pondérant les données anciennes par rapport aux plus récentes. Par exemple, JP Morgan utilise un modèle de moyennes mobiles à pondération exponentielle.

L'investisseur ou le gérant peut faire appel à diverses techniques pour mesurer et contrôler le risque de marché qu'il assume par rapport à son portefeuille obligataire. Parmi les techniques de mesure nous citerons, les tests de résistance au stress ; les analyses de sensibilité ; l'analyse des écarts et la Valeur-à-Risque, qui nous intéresse à ce niveau.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld