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Dynamique forestière post-exploitation industrielle: Cas de la forêt dense semi- décidue de Mbalmayo au sud Cameroun

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par Déric KEMADJOU MBAKEMI
Université de Yaoundé I - Master II géographie 2011
  

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II- DELIMITATION SPATIALE ET PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

II-1 Délimitation spatiale et justification

Le village Faekélé II qui abrite les parcelles ayant servi à l'étude est situé sur le plateau sudcamerounais, vaste unité morphologique d'une altitude moyenne de 750 m. Cet ensemble relativement homogène est caractérisé par une végétation de forêt dense, un climat humide (ou climat équatorial) à quatre saisons avec une moyenne annuelle de précipitations tournant autour de 1500 mm.

Le village Faekélé II est situé au sud-est de la ville de Mbalmayo. Il est administrativement rattaché à l'arrondissement de Mbalmayo, département du Nyong et So'o, région du Centre. Les parcelles expérimentales sont implantées au sein d'une forêt gérée par les populations du village.

Le choix du site de cette étude tient à plusieurs facteurs. Le premier est lié à la nature même de la formation végétale en présence ici: la forêt dense semi-décidue. Des études de phytogéographie attestent qu'elle a subi une influence profonde de l'homme. Elle serait, selon Letouzey (1968) en partie le produit de la dégradation de la forêt sempervirente environnante sous l'effet des activités humaines (défrichement, agriculture, exploitation industrielle...).

Figure 1 : Localisation de la zone d'étude

La deuxième raison qui a orienté le choix, certainement la plus déterminante, est la possibilité qu'offre le site d'une parcelle ayant fait l'objet d'une exploitation industrielle de la forêt à côté d'une autre située non loin qui n'a pas été exploitée. De plus, dans la parcelle non exploitée, l'action de l'homme a peu ou pas porté atteinte à la structure de la forêt. Cette proximité garantit une certaine homogénéité des caractéristiques écologiques du milieu et permet de minimiser les facteurs pouvant biaiser la comparaison des deux parcelles au moment d'étudier l'évolution du couvert végétal sur le plan floristique et sur les aspects physionomiques. Autrement dit, le rapprochement des deux parcelles étudiées laisse présumer qu'elles ont eu au départ les dispositions physionomiques et floristiques semblables.

II-2 Présentation de la zone d'étude

La zone d'étude se trouve dans une forêt qui appartient au vaste ensemble que constitue la forêt dense humide semi-décidue de moyenne altitude du Cameroun (figure 1). Elle est caractérisée par la perte des feuilles des émergents en saison sèche, soit environ 10 % des arbres. Au plan floristique, cette forêt est dominée par les Sterculiaceae et les Ulmaceae (Letouzey, 1968). Elle présente par endroit un faciès de dégradation prononcé dont l'un des traits caractéristiques est l'importance des plantes herbacées de grande taille appartenant essentiellement aux familles des Marantaceae et Zingiberaceae qui se développent sous un ombrage léger (Santoir et Bopda, 1995).

Les cultures vivrières (manioc, banane-plantain, macabo, maïs...) occupent la plus grande partie des terres cultivées. Elles coexistent avec une agriculture de rente dont le cacao est la culture majeure. Mais la cacaoculture reste une activité très limitée sur le territoire du village Faekelé. La forêt étudiée a été sujette à une exploitation régulière de ses ressources ligneuses. En effet, entre 1996 et 2004, elle a subi les activités des exploitants au travers de l'autorisation de récupération du bois (ARB) précédent l'aménagement de la route qui traverse le village. Au départ, le bois devait être coupé sur une distance de 500 m de part et d'autre de la route. Malheureusement, l'exploitation s'est faite sur plus de 10 km de la route, dépouillant ainsi une partie de la forêt de l'essentiel de ses essences nobles. C'est sur cette surface exploitée que nous essayerons d'apprécier la dynamique forestière à travers la comparaison avec une parcelle de forêt ancienne qui n'a pas encore été exploitée et que nous considérerons comme site témoin.

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