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Ressources fourragères et représentations des éleveurs, évolution des pratiques pastorales en contexte d'aire protégée. Cas du terroir de Kotchari à  la périphérie de la Réserve de biosphère du W au Burkina Faso

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par Issa Sawadogo
Museum national d'histoire naturelle de Paris (ED 227) - Docteur du museum national d'histoire naturelle spécialité physiologie et biologie des organismes  2011
  

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5.3.4. Les pratiques pastorales : évolution depuis 20 ans

L'approche diachronique adoptée ici privilégie les tendances d'ordre général, cependant, nous accordons de l'importance aux variations mineures, étant entendu que tout changement aussi minime soit-il n'est pas anodin, il peut être révélateur d'ajustements plus ou moins importants au sein des élevages ou du groupe d'élevages. Rappelons également que nous ne perdons pas à l'esprit que la période de référence choisie peut être insuffisante pour percevoir de changements notables ou pour permettre la claire lisibilité d'une quelconque tendance.

Pour aborder la question de l'évolution du comportement général des éleveurs présents dans le terroir ou le fréquentant nous nous appuierons, sans les reprendre, sur les données générales présentées dans le tableau V7 (paragraphe 5.3.3.1).

5 .3.4.1. Constitution et allotement des troupeaux

En rappel (voir paragraphe 5.3.3.1), les formes courantes de mise en place de troupeau ou d'acquisition d'animaux sont l'héritage (Sendereeji bibe et Sukkadi)63 associé ou non à l'achat. Presque tous les troupeaux enquêtés ont, en effet, été constitués par ces voies seulement ou associées à d'autres, plus marginales, comme les emprunts ou les dons. L'acquisition par héritage est propre aux éleveurs transhumants résidents () ou non (C3), tandis que celle par achat domine chez les éleveurs résidents non transhumants (C1). Dans cette dernière catégorie cependant, un grand nombre d'éleveurs, ceux surtout de C1-2 dominés par des peuls, acquièrent leurs animaux par héritage. L'acquisition par achat dans le

63 Ces deux pratiques d'héritage uniquement présentes chez les Peul, ont déjà été rencontrées par Thébaud (1999) respectivement en pays Woodabe du Niger (Diffa) et au Yagha burkinabè. Sendereeji bibe fait référence à une forme de constitution d'un troupeau embryonnaire dans laquelle les petits garçons de la famille reçoivent une dotation d'animaux en pré héritage. Dans notre échantillon la pratique est citée par les transhumants nigériens.

Sukkadi ou Sukkaaji ou encore halalji (Boutrais, 2002) est une pratique dans laquelle tout nouveau né reçoit automatiquement en donation un animal en héritage du vivant de son ascendant. C'est une pratique rencontrée chez les éleveurs peul du terroir qu'ils soient transhumants ou non. Les bovins Sukkadi constituent un patrimoine qui sert de lien intergénérationnel dans les familles pastorales peules.

groupe est surtout rencontrée chez les Gourmantchés du groupe C1 (le sous-groupe C1-1 et une bonne partie du sous-groupe C1-2).

La manière dont on acquiert les animaux dans le terroir de Kotchari a été étudiée et expliquée en détail par Ouédraogo (2008). Les faits qu'il a observés correspondent aux normes culturelles en vigueur dans les groupes socioculturels qui caractérisent les 3 groupes d'éleveurs que nous avons reconnus. En effet, chez les Peuls on obtient généralement son troupeau par héritage car « dans la tradition peule, un enfant a droit à un animal le jour de son baptême ». Chez les agropasteurs gourmantchés (le groupe C1-1 et une bonne partie du groupe C1-2), les animaux sont acquis avec les ressources issues de l'agriculture. Notons que l'emprunt d'animaux est aussi rencontré dans ces élevages, en particulier ceux de C1-2, il se résume souvent à quelques boeufs de trait.

De manière générale, le cheptel local notamment bovin s'est accru depuis la décennie 1990. Chez les non transhumants (C1) (figure V-8a), la taille des troupeaux est restée faible après avoir connu une hausse passagère. Cette hausse notable mais momentanée des effectifs est liée au boom cotonnier enregistré dans la zone dans la première moitié de la décennie 2000. Comme nous l'avons déjà signifié plus haut, les Gourmantchés de la zone se sont beaucoup adonnés à la culture du coton depuis la relance de cette activité en 1997 dans la zone et les ressources qui sont générées sont capitalisées dans l'élevage qui joue ainsi le rôle de « banque traditionnelle » confirmant ainsi les observations de Lhoste et al. (1993). La situation, du reste, n'est pas spécifique à Kotchari ; un peu partout en zone soudanienne, les agriculteurs thésaurisent leurs revenus dans l'achat du bétail. Dans les autres groupes d'éleveurs (figures V-8b et V-8c), on constate que, durant la période de référence, l'augmentation des effectifs du cheptel s'est effectuée par l'accroissement du nombre de troupeaux de taille intermédiaire (TaiTr-2, TaiTr-3) ou supérieure (TaiTr-3, TaiTr-4 et TaiTr5) respectivement pour et C3 et au détriment des effectifs en troupeaux de taille inférieure (TaiTr-1 pour ; TaiTr-1 et TaiTr-2 pour C3). Il faut noter que les troupeaux de très grande taille (TaiTr-5) n'existent chez les éleveurs résidents transhumants () que depuis quelques années (on n'en rencontrait pas il y a seulement une dizaine d'années). Il faut comprendre que la plupart des éleveurs peuls résidents qu'ils soient transhumants () ou non transhumants (une partie des éleveurs de C1-2), sont dans une phase de reconstitution de leur cheptel. La plupart s'étaient sédentarisés après avoir perdu, suite aux grandes sécheresses, une grande partie de leurs animaux.

141

c. Groupe C3

Figure V-8. Évolution des effectifs bovins des troupeaux enquêtés

Légende:

TaiTr-1 : 0-45 têtes ; TaiTr-2 : 45-90 têtes ; TaiTr-3 : 90-135 têtes ; TaiTr-4 : 135-180 têtes ; TaiTr-5 : plus de

180 têtes

Si la hausse du cheptel est certaine de manière globale pour chacune des catégories d'éleveurs, une analyse plus fine permet de voir cependant que certains éleveurs (31%, tous groupes confondus), ont vu la taille de leur troupeau diminuer, parfois notablement. Des constatations assez différentes mais nuancées sont faites par Kièma S. (2007) dans l'Ouest burkinabè. Cet auteur indique qu'au sein des éleveurs qu'il a enquêtés, seulement 38,5% d'entre eux ont vu leurs troupeaux s'accroître ces dernières années alors que, contrairement à nos observations à Kotchari, il a noté concomitamment un recul de l'effectif du cheptel global.

L'allotement (constitution de sous-groupes dans le troupeau) est une pratique de plus en plus courante, en particulier chez les éleveurs transhumants ( et C3).

Chez les non transhumants (C1) (figure V-9a), l'allotement était une pratique marginale il y a une vingtaine d'années, elle implique cependant de plus en plus d'éleveurs de cette catégorie depuis une dizaine d'années. Ici, la subdivision du troupeau en 3 lots n'est cependant qu'à son début. Les motifs généralement évoqués par ces éleveurs pour expliquer la division de leurs troupeaux en sous-lots étaient à l'origine de faciliter la tâche des bergers (RLot-4) ; mais depuis une dizaine d'années d'autres arguments (avoir des lots homogènes : RLot-1, gérer d'éventuels risques : RLot-2 et gérer les charges sur les parcours : RLot-3) de plus en plus importants sont avancés (figure V-9b) cela du fait surtout d'éleveurs (généralement des éleveurs peuls dont les troupeaux sont en reconstitution) qui se sont nouvellement mis à la pratique. L'argument majeur demeure tout de même la constitution de lots gérables par les bergers (RLot-4).

Chez les transhumants ( et C3), les troupeaux ont toujours été subdivisés en plusieurs lots ; mais alors que la forme à trois lots n'a commencé à être connue qu'il ya une dizaine d'années chez les résidents () (figure 10a), elle est rencontrée il ya au moins une vingtaine d'années chez les allochtones (C3) (figure 11a). De toutes les catégories d'éleveurs, c'est ici que les troupeaux à trois lots sont les plus importants. L'allotement, chez les éleveurs de type se justifiait, il y a une vingtaine d'années, surtout par le souci d'avoir des lots homogènes (RLot-

1), mais une proportion notable d'éleveurs étaient, eux, préoccupés par la bonne gestion d'éventuels risques (RLot-2) (figures V-10b) ou par la bonne répartition des charges animales sur les parcours (RLot-3). Depuis, les deux derniers arguments (RLot-2 et RLot-3) ont pris régulièrement de l'importance au détriment du premier. Depuis une dizaine d'années, s'y ajoute le souci d'alléger les charges des bergers par constitution de troupeaux de taille raisonnable. Dans la catégorie d'éleveurs C3, la constitution de lots homogènes (RLot-1), ainsi que, dans une moindre mesure, la gestion des risques potentiels (RLot-2) sont des motifs constants (figure V-11b). Depuis un certain temps, un nombre plus important de ces éleveurs, qui font face de plus en plus à l'adversité, se préoccupent prioritairement de la gestion des risques éventuels qui sont susceptibles de se présenter à eux lors de leur transhumance. Toutefois, avoir des lots homogènes reste le motif premier évoqué.

a. Allotement du troupeau b. Motivations

Figure V-9. . Évolution des pratiques d'allotement du troupeau dans le Groupe C1

NLot-1: 1 lot Motivations

RLot-1: Séparer en lots homogènes

Légende: Allotement

NLot-2: 2 lots

NLot-3: plus de 2 lots RLot-2: Gérer les risques

RLot-3 : Gérer charges sur parcours RLot-4 : Faciliter tâche des bergers RLot-5 : N'est pas concerné

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a. Allotement du troupeau b. Motivations

Figure V-10. . Évolution des pratiques d'allotement du troupeau dans le Groupe

a. Allotement du troupeau b. Motivations

Figure V-11. Évolution des pratiques d'allotement du troupeau dans le Groupe C3

L'allotement est une pratique courante au sein des élevages peuls ou mobiles en général (Kagoné, 2000 ; Riegel, 2002 ; Paris, 2002 ; Botoni, 2003 ; Kièma S., 2007; Ouédraogo, 2008), mais il a pris de l'ampleur face aux contraintes que rencontre de nos jours le bétail. Il est par ailleurs, fortement dépendant de la taille du troupeau de l'éleveur (Kagoné, 2000). Chez les agroéleveurs gourmantchés (ils représentent une bonne partie des éleveurs de C1), l'intérêt de diviser le troupeau en lots est bien perçu mais la pratique n'est pas systématique même lorsque le troupeau dépasse la cinquantaine de têtes. Nos données indiquent en effet, qu'en dessous de 49 têtes, aucun des troupeaux ne compte plus d'un berger à la fois. Cet intérêt reconnu à la pratique se confronte cependant à un manque de main d'oeuvre prioritairement consacré en général aux travaux champêtres, ces agroéleveurs étant fortement impliqués dans la culture du coton. La configuration des lots dépend de la composition du troupeau, mais ils sont en général hétérogènes : s'il y a un équilibre numérique entre bovins et petits ruminants (ovins et/ou caprins), chacun des deux lots sont ainsi constitués : lot un : bovins ; lot deux : ovins et/ou caprins. Si par contre il ya un grand déséquilibre, les lots constitués vont comprendre à la fois un peu de chaque espèce, ils demeurent cependant équilibrés en taille. Cette façon de faire est rendue possible par le fait que bien des fois, ces troupeaux sont hétérogènes à l'origine, chacun des membres de la famille y apportant quelques têtes.

Il semble que pour les éleveurs qui sont concernés par l'allotement, ce ne sont pas les mêmes contraintes qui commandent la pratique selon que l'on appartient à un groupe d'éleveurs ou à un autre. Chez ce type C1, les éleveurs sont surtout soucieux d'assurer une meilleure surveillance de leurs troupeaux, devenus de plus en plus importants, par des bergers peu spécialistes en témoigne le propos de cet éleveur (Tankoano Nindia) du village Malipoa « Avec le coton, nous n'avons que l'élevage pour mettre de côté l'argent que nous gagnons, or nos enfants sont peu habitués à suivre de gros troupeaux et les risques qu'ils commettent des dégâts sont importants. Diviser le troupeau en lots de petite taille apparait comme une obligation, mais elle se confronte souvent au manque de bergers, nos enfants nous étant très utiles au champ ».

Chez les Peuls de toutes les catégories, l'allotement est systématique (généralement deux
lots : bien portants vs malades et allaitants) quelle que soit la taille du troupeau. Il devient
fortement dépendant de la taille du troupeau lorsque celui-ci tend à dépasser 150 têtes (aucun

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troupeau de taille inférieure ne bénéficie de plus de deux bergers). Au-delà de cet effectif, la plupart des troupeaux sont subdivisés en trois sous-lots (troupeau d'allaitants et/ou de malades, troupeau de veaux et troupeau de bien portants) et ce cas de figure est plutôt courant chez les éleveurs transhumants ( & C3). Dans ces catégories, les éleveurs sont soucieux de faciliter leurs déplacements (constitution de lots homogènes) ou de le sécuriser (gestion des risques), eux qui sont très souvent partis vers l'inconnue ou l'incertain (Benoit, 1979 ; Landais, 1990). Cette subdivision du troupeau, qui se produit généralement en saison sèche comme l'a aussi observé Kièma S. (2001 & 2007), notamment lors de la campagne de transhumance (Kagoné, 2000), généralement précédée d'une organisation minutieuse (Toutain et al., 2001), répond, selon Riegel (2002) et Paris (2002), ainsi que quelques transhumants interrogés, à une stratégie préventive : épargner aux animaux fatigués, gestants, malades ou trop jeunes de dures conditions de marche et dont la présence retarderait, par ailleurs, l'avancée du troupeau et l'exposerait énormément à divers risques; éviter les pertes en chemin dues aux attaques de prédateurs. On peut penser aussi comme Convers (2002) à une stratégie de répartition des risques surtout qu'un des éleveurs du groupe (Diadié Diallo, transhumant nigérien du département de Say), questionné, nous a tenu le propos suivant « nous faisons attention à ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier. Lorsque nous devons aller loin, nous laissons une partie de nos animaux à la maison ». Certains transhumants évoquent l'idée de permettre à une partie de la famille restée sur place de bénéficier du lait des vaches allaitantes. L'argument est aussi avancé par ce pasteur, transhumant habituellement vers la Kompienga et le Togo, interrogé par Kaboré (2010) « ... Nous pâturons au Togo en passant par la Kompienga (...) On n'envoie jamais tout le troupeau pour qu'il y ait du lait pour ceux qui restent à la maison... ». Bary (1998), à la suite d'ateliers organisés avec des éleveurs de Gorom-Gorom, Djibo, Solenzo et Fada N'Gourma, rend compte du fait que lors du départ en transhumance, les vaches allaitantes et les animaux faibles sont laissés sur place. Ce constat est également fait par Dongmo et al. (2007), Harchies et al. (2007) ainsi que Kossoumna Liba'a et al. (2010), ces auteurs rapportent que les éleveurs transhument avec un lot principal et laissent en place un lot constitué de vaches allaitantes. Dans l'échantillon d'éleveurs que nous avons enquêtés, certains de ceux qui répartissent leur troupeau en plus de deux lots (trois en général), ont évoqué ce dernier argument comme motif principal. L'argument peut être pertinent quand on fait un lien avec la composition en genre du troupeau. En effet, on constate (tableau V-9) que, par rapport au groupe constitué d'éleveurs peuls transhumants résidents, les troupeaux des transhumants non résidents (C3), comprennent beaucoup moins de femelles que de mâles (les sex-ratios sont de 0,36 et 0,48 respectivement). Or, il est connu que le caractère naisseur, qui est une des marques des élevages mobiles notamment peuls (Doutressoulle, 1947 ; Veyret, 1951 ; Sere & Steinfeld, 1996 ; Sounkéré, 2003 ; Kièma S., 2007), se traduit dans le troupeau par un sex-ratio très bas, c'est-à-dire un nombre très faible de taureaux par rapport aux vaches. Sur cette base on penser que, dans les troupeaux de ce groupe d'éleveurs, aux caractéristiques assez voisines de , quelques femelles sont restées en terroirs d'attache au moment du départ des troupeaux. Nous revenons plus bas sur cette question spécifique du sex-ratio dans les troupeaux des groupes d'éleveurs dans le paragraphe sur les pratiques de diversification.

Si les éleveurs non transhumants (C1), dont certains ont abandonné la transhumance ou ne pratiquent plus que la petite transhumance64, sont préoccupés, comme nous l'avons dit, par la capacité des bergers à bien gérer leur troupeaux pour prévenir les éventuelles pertes et surtout les dégâts qu'ils pourraient être amenés à commettre, argument les emmenant à repartir leurs troupeaux en lots plus réduits, ils sont aussi assez regardants sur la question de la préservation des ressources locales. Ils pensent comme Lassissi (éleveur peul sédentaire, quartier Kobana) que « de petites têtes partout procurent plus de santé aux parcours et préservent plus longtemps le fourrage que plusieurs têtes en un seul lieu ». Cet argument, assez pertinent du point de vue des spécialistes de l'écologie des parcours ou des gestionnaires des ressources (Breman & De Ridder, 1991 ; César, 1992 ; Lhoste et al. 1993 ; Boutrais, 1997 ; Scoones, 1999 ; Nori, 2007 ; Nori et al. 2008), est peu ou pas évoqué par les transhumants allochtones (éleveurs du groupe C3), alors que les transhumants résidents, tout en en tenant compte de plus en plus, le relèguent au second plan. L'explication à cela peut se retrouver dans ce propos de Sadio Sondé (transhumant nigérien venant de Makalondi) « chez nous, nous ne perdons pas de vue que lorsque les animaux sont en grand nombre en un même lieu, ils perdent en embonpoint et ce milieu est perdu pour longtemps. Mais lorsque nous devons aller loin, nous sommes plutôt préoccupés à nous assurer que des conditions de voyage moins périlleuses sont réunies ». Notons enfin que les lots d'animaux malades (ou fatigués ou jeunes) restés en terroir d'attache sont parfois amenés à aller loin dans les terroirs voisins (cas de petite transhumance) suivant que la saison pluvieuse précédente a été bonne ou mauvaise.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo