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Mémoire d'économétrie: la Suède

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par Mama Lahouel
Université Paris X Nanterre - Master 1 monnaie - banque - finance - assurance 0000
  

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5. Observation des propriétés des erreurs du modèle

Pour calculer des intervalles de confiance prévisionnels et aussi pour effectuer les tests de Student sur les paramètres, il convient de vérifier la normalité des erreurs. Le test de Jarque et Bera (1984), fondé sur la notion de Skewness (asymétrie, caractérise le fait que la loi normale est une loi symétrique) et de Kurtosis (aplatissement, nous indique le degré d'aplatissement des queues de distribution), permet de vérifier la normalité d'une distribution statistique.Tapez une équation ici.

Le test de normalité :

- Les test du Skewness et du Kurtosis

Soit k = ? ()k le moment centré d'ordre k.

3

Le coefficient de Skewness (11/2) est : 11/2 = -----------

23/2

4

Le coefficient de Kurtosis (2) est : 2 = --------

22

Si la distribution est normale et le nombre d'observations grand ( plus grand que 30) alors :

3

11/2 = ----------- ~ (0 ;)

23/2

4

2 = ------------- ~ (3 ;)

22

On construit alors les statistiques :

11/2 - 0 2 - 3

1 = ----------------- et 2 = ----------------- que l'on compare à 1,96 (valeur de

la loi normale au seuil = 5%). Si les hypothèses (H0) 1 = 0 (symétrie) et 2 = 0 (aplatissement normal) sont vérifiés, alors 1 1,96 et 2 = 1,96 ; dans le cas contraire l'hypothèse de normalité est rejetée.

- Le test de Jarque et Bera :

Il s'agit d'un test qui synthétise les résultats précédents ; si 11/2 et 2 obéissent à des

lois normales alors la quantité s = 11/2 + (2 - 3)2 suit un 2 à deux degrés de liberté. Donc si s 2(2), nous rejetons l'hypothèse (H0) de normalité des résidus au seuil .

Observons les résultats obtenus dans RATS :

Skewness -0.126742 Signif Level (Sk=0) 0.441764

Kurtosis (excess) 0.616728 Signif Level (Ku=0) 0.063624

Jarque-Bera 4.149665 Signif Level (JB=0) 0.125577

La Skewness et la Kurtosis suivent bien une loi normale car 1 et 2 sont inférieurs à 1,96.

La valeur tabulée dans la table de CHI2 à deux degrés de liberté et au seuil = 5% est de 5,991 > 4.149665, nous acceptons donc l'hypothèse (H0) de normalité des résidus.

Le test d'auto-corrélation : Il s'agit des tests de Durbin-Watson, du h de Durbin et de Ljung-Box qui ont été expliqués auparavant.

Nous allons étudier directement les résultats.

Durbin-Watson Statistic 1.665146

Nous observons un Durbin-Watson éloigné de 2, nous pouvons supposer la présence d'auto-corrélation dans le modèle.

Q(4-0) = 10.0546. Significance Level 0.03951826

La valeur tabulée dans la table de CHI2 pour 4 degrés de liberté et au seuil = 5% est de 9,488. Nous avons donc un Q calculé > Q tabulé nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Q(28-0)= 44.4877. Significance Level 0.02484545

La valeur tabulée dans la table de CHI2 pour 28 degrés de liberté et au seuil = 5% est de 41,337. Nous avons donc un Q calculé > Q tabulé nous rejetons l'hypothèse (H0) absence d'auto-corrélation, il y a de l'auto-corrélation d'un ordre supérieur à 1.

Nous avons demandé au logiciel RATS de calculer les Q de Ljung-Box avec un découpage des degrés de liberté allant de quatre par quatre. Sur les sept sous périodes observées seules ces deux là présentent de l'auto-corrélation.

Il existe plusieurs méthodes pour retirer l'auto-corrélation (Cochrane-Orcutt et Hidreth Lu). Nous n'utiliserons que la méthode de Cochrane-Orcutt. Avant de l'utiliser, nous allons faire sa description théorique.

On part d'un modèle initial :

Yt = a + b.Xt + t

On transforme le modèle initial :

Yt - .Yt-1 = a.(1 - ) + b.(Xt - .Xt-1) + ut avec ut = t - t-1

On reprend cette équation. On sait que ñ appartient à l'intervalle [0 ; 1]. On va définir un pas pour ñ (0,1 ; 0,2 ; ... ; 1) et on estime le modèle pour chaque pas. On retiendra le modèle pour lequel la valeur de ñ minimise le « s » c'est-à-dire qui minimise la somme des carrés des résidus.

Observons le résultat obtenu,

6. RHO 0.280994577 0.066862456 4.20258 0.00003850

Donc = 0.280994577 est la valeur qui permet de retirer l'autocorrélation.

Le test d'hétéroscédasticité :

Le test de White (1980)

C'est le test le plus général car nous y introduisons toutes les formes d'hétéroscédasticité possibles. Il est fondé sur une relation significative entre le carré du résidu et une ou plusieurs variables explicatives en niveau et au carré au sein d'une même équation de régression :

et2 = a1 x1t + b1 x1t2 + a2 x2t + b2 x2t2 +...+ ak xkt + bk xkt2 + a0 + t

Soit n le nombre d'observations disponibles pour estimer les paramètres du modèle et R2 le coefficient de détermination. Si l'un de ces coefficients de régression est significativement différent de 0, alors nous acceptons l'hypothèse d'hétéroscédasticité. Nous pouvons procéder à ce test par un test de Fisher classique de nullité de coefficients ou recourir à la statistique LM qui est distribuée comme un 2 à p = 2k degrés de liberté.

(H0) a1 = b1 = a2 = b2 =....= ak = bk = 0 homoscédasticité

(Ha) au moins une contrainte non vérifiée hétéroscédasticité

Règle de décision :

Pour le test de Fisher

Si le F calculé > F tabulé, on rejette (H0) pour dire qu'il y a hétéroscédasticité

Pour le test LM

Si LM calculé > LM tabulé, on rejette (H0) pour dire qu'il y a hétéroscédasticité

Observons les résultats obtenus,

Regression F(14,208) 1.4708

Le F tabulé dans la table de Fisher pour 1 = 12 et 2 = 8 et au seuil = 5% est de 1,75. Nous avons donc un F calculé < au F tabulé, nous acceptons l'hypothèse nulle d'homoscédasticité

Chi-Squared(14)= 20.087209 with Significance Level 0.12741580

Le LM tabulé dans la table de CHI2 pour quatorze degrés de liberté et au seuil = 5% est de 23,685. Nous avons donc un LM calculé < au LM tabulé, nous acceptons donc l'hypothèse nulle d'homoscédasticité.

Nous pouvons conclure que notre modèle possède des erreurs homoscédastiques.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein