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Détection adaptative CFAR appliquée au Radar Secondaire de Surveillance (SSR ) pour l'élimination du « fruit »

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par Abdellah BOUIBA
Université Saad Dahlab de Blida  - Magister en aéronautique 2012
  

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CHAPITRE 2

DETECTION CFAR

2.1. Introduction

La partie détection du système de réception radar est très délicate à concevoir, car c'est à partir de cette partie qu'ont sépares les cibles réels des différents parasites qui peuvent apparaitre. Ce domaine a été sans cesse développé, particulièrement pour les radars primaires.

Les premiers récepteurs dits classiques, basés sur un seuillage fixe, ont été utilisé pendent longtemps. Ces détecteurs simples, déclarent la cible présente si l'énergie du signal dépasse un seuil de détection fixe étudié (critère de NEYMAN-PEARSON). Ce principe de détection présente un inconvénient majeur dû au fait que la probabilité de fausse alarme est très sensible aux changements de la puissance des parasites. Pour ce type de détecteur le seuil peut être ajusté en fonction de l'azimute et de la distance, afin de l'adapter a l'environnement topologique et à la puissance a priori reçue de la cible, cette modification permet de reduire les fausses alarmes tout en gardant une probabilité de détection satisfaisante.

Cependant La non-stationnarité de l'environnement (Pluit, vague, nuage,...) fait que la probabilité de fausse alarme peut augmenter et provoquer non seulement la saturation de l'écran de visualisation (PPI); mais en plus la saturation du système radar lui-même. Pour pallier à ce problème les chercheurs dans le domaine de détection ont pensé à la détection adaptative, et cela en adaptant le seuil de détection au niveau du bruit et aux signaux indésirables environnant tout en maintenant la probabilité de fausse alarme constante.

La première contribution fut apportée par FINN et JOHNSON [23](en 1968), qui ont proposé le détecteur (Cell Averaging Constant false Alarm Rate) CA-CFAR qui est une extension directe du détecteur optimal au sens de Neyman-Pearson. L'estimation de la valeur du fouillis dans la cellule test est réalisée en utilisant la moyenne arithmétique des cellules adjacentes. La

performance de ce détecteur à été démontrée dans le cas du bruit gaussien homogène mais elle se dégrade dés quand on se trouve dans un environnement non-homogène et/ou non-stationnaire.

HANSEN et SAWYERS [24] ont trouvé une solution à ce problème, souvent rencontré dans la détection, en proposant le détecteur (Greatest Of) GO-CFAR qui consiste à séparées les cellules de la fenêtre de référence en deux sous-fenêtres, en amant de la cellule sous test et en aval. Leurs contenus sont additionnés et le plus grand des deux est utilisé comme estimateur de la puissance du fouillis. Une analyse détaillée des performances de ce détecteur a été faite par « Moore et Lawrence » et Weiss .Ils ont prouvé qu'en présence des cibles interférentes, les performances du détecteur GO-CFAR se dégradent.

En étudiant plusieurs détecteurs à seuil adapté, TRUNK, a démontré que les détecteurs CA-CFAR et GO-CFAR sont incapables d'extraire les plots de deux cibles proches, l'une d'elle se trouvant dans la cellule test et l'autre dans l'une des cellules de références. Pour remédier à ce problème il a proposé le détecteur (Smallest Of) SO-CFAR. FINN et JOHNSON, ainsi que RICKARD et DILLARD ont étudié le problème de deux cibles très proches et sont arrivé à démontrer la performance du détecteur SO-CFAR.

Une autre technique, basées sur la statistique d'ordre a été proposée par ROHLING (en 1983) pour un environnement non homogène, le détecteur (Order Statistic) OS-CFAR qui consiste à classées par ordre croissant le contenu des cellules de la fenêtre de référence et de choisir le contenu de la kème cellule comme estimation de la puissance du fouillis Cette technique présente un comportement intéressant notamment pour le cas cibles multiples.

Dérivée de la technique OS-CFAR, la technique TM-CFAR (Trimmed Mean) consiste à utiliser une moyenne tronquée pour estimer le fouillis. Une nouvelle fois, le contenu des cellules de la fenêtre de référence sont classées par ordre croissant, la moyenne des valeurs intermédiaire (limité par T1 et T2) dans la fenêtre de référence correspond à la valeur estimée du fouillis.

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