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Sexualité et VIH/ sida

( Télécharger le fichier original )
par Berry Francis Mélaine Xavier Yapi
Université d'Abidjan- Cocody - Maà®trise de sociologie option santé 2008
  

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CHAPITRE II OPINONS ET ATTITUDES DES ETUDIANT FACE AUX VIH/SIDA

I- OPINIONS DES ETUDIANTS FACE AUX VIH/SIDA

Par opinion, nous entendons, les représentations, voire les représentations que se font les étudiants

I-1- La nécessité des rapports sexuels

Ainsi, à la question de savoir si les rapports sexuels sont nécessaires dans la vie d' l'individu, 81, 56% de garçons et 86, 65% de filles répondent par la positive.

Ils justifient leurs réponses en affirmant que les rapports sont nécessaires, car ils permettent à l'individu de se procurer du plaisir. Elément nécessaire tant pour leur épanouissement tant psychologique que physiologique. «C'est avoir un moment de plaisir, d'affection instantanée», George, étudiant du bâtiment G3.

À cet effet, 25% de fille et 75% de garçon font au moins entre 1 et 3 fois par semaine.

Risque de contamination

sexe

1-3 fois/

semaine

MASCULIN

75%

FEMININ

25%

 

100%

Tableau 7 : risque de contamination aux VIH/SIDA chez les étudiants

I-2- La vulnérabilité

Face à l'infection à VIH, 37, 12% de garçons et 38, 14% de filles pensent y être vulnérables.

Mais, force est de constater que la majorité des étudiants croit être susceptible de na pas constater le VIH. A savoir 62, 88% de garçons et 61, 86% de filles interrogées.

 

Vulnérabilité

sexe

Assez vulnérable

Non vulnérable

MASCULIN

37,12%

62,28%

FEMININ

38,14%

61,86%

 

100%

100%

Tableau 8 : vulnérabilité des étudiants aux VIH/SIDA

Figure 6: le taux de vulnérabilité des étudiants aux VIH/SIDA

Figure 7: le taux de vulnérabilité des étudiantes

Les étudiants qui déclarent pouvoir être infectés par le VIH/SIDA, le justifient en évoquant très souvent les autres modes de transmission sexuelles. Ils font cas de leur utilisation fréquente des objets coupant, de transfusion sanguine dont-ils sont quelque fois sujets.

Quant à ceux qui se croient invulnérable au VIH/SIDA, ils le prouvent d'une part, le fait qu'ils n'ont aucune expérience sexuelle à risque. Et d'autre part, par la confiance inouïe qu'ils mettent en leurs partenaires.

En effet, Sous prétexte de normalité sociale, les étudiants se sentent hors de danger de contamination. Ce sentiment est lié à l'idée, dépassée mais qui subsiste chez les personnes peu informées au sujet du sida, que seuls les " marginaux " (toxicomanes, homosexuels, prostituées...) risquent d'être atteints par le virus.

Ainsi, ils adoptent une pluralité de logiques préventives dans le sens de se mettre dans la norme pour ainsi se mettre hors de danger, et qui vont de la stratégie d'évitement de partenaires " potentiellement dangereux" à celle d'une " sélection " des conquêtes amoureuses basée sur un jugement esthétique ou éthique de l'autre.

En effet, une opposition apparaît dans les représentations entre une altérité néfaste, un risque venant de l'autre différent, et une intimité protectrice. Une relation amoureuse avec quelqu'un de beaucoup plus âgé ou d'un milieu social différent ou encore d'une autre origine culturelle, sera considérée plus dangereuse qu'une relation entre personnes proches. Un deuxième degré de sentiment de proximité préservatrice tient à l'ancienneté de la relation amoureuse, qui assure la connaissance mutuelle des partenaires amoureux, même si celle-ci n'implique pas forcément la connaissance du statut sérologique de l'un et de l'autre. Un temps d'attente avant de passer à l'acte serait perçu comme nécessaire pour établir cette " bonne connaissance " dans le couple et représenterait un gage de sûreté. Dans cette logique, les tests de dépistage et l'utilisation de préservatifs sont jugés inutiles.

Le risque d'infection au VIH/SIDA semble être pour la majorité des étudiants comme une menace lointaine, plus abstraite que réelle.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote