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La transformation des entreprises du portefeuille de l'état en RDC: lecture critique des résultats sur terrain

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par Armel SEKE MAKUALA
Université protestante au Congo - Bac+3 2010
  

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Conclusion générale

Considération faite à tout ce qui a été développé notre étude, nous disons que ce travail devrait être un appel général à la conscience des autorités publiques et économique de la RDC, dont l'indifférence et la négligence quant à la gestion des entreprises publiques de poussent tout entendement.

Les entreprises publiques congolais ont dans un état de dégradation ; leur production et chiffres d'affaires évoluent à dents de scie. Prenons le cas de la SONAS, avant l'arrivée du nouveau comité, la SONAS avait dans la caisse 14.000$ et le nouveau comité est parti de 14.000$ à 200.000$ en 15 jours. Malgré ce fait, cela n'est pas suffisant pour une grande compagnie d'assurance comme la SONAS, nous avons eu le temps de visiter les bâtiments de la SONAS, c'est vraiment triste.

Suite à ces circonstances, nous estimons humblement que sa transformation en société commerciale serait d'une importance capitale, et affirmons que seule la formule de redressement des entreprises publiques, peut être un remède efficace pour le redressement de la SONAS en situation de crise depuis une décennie. Lorsque nous regardons la situation calamiteuse et l'état défectueux des entreprisses publiques, ce la nous mène aujourd'hui à préconiser une reforme des entreprises publiques en général en particulier à une privatisation (cas de la SONAS).

Il faut admettre en effet, que si un Etat procède a une privatisation c'est d'abord dans le but d'éponger des revenus et enfin d'accroitre l'efficacité économique. C'est souvent en fonction des ces objectifs qui est mesurée la réussite de la privatisation.

Cependant, l'expérience vécue en RDC en matière de privatisation nous révèle la contrainte et sème aujourd'hui le doute même dans l'opinion publique, qui considère la privatisation comme un abandon du patrimoine national. Ce qui n'est pas vrai. La pratique de la privatisation est tellement subtile qu'il nous faut arriver à déceler l'esprit qui caractérise sa conception pour parvenir à souligner haut et fort qu'elle est vraiment la meilleure mesure d'organisation économique, à la différence de nationalisation et expropriation, de redressement des entreprises publiques. Le recours aux privés tant nationaux qu'étrangers, à leur savoir-faire est désormais le souhait des pays heurtés aux difficultés de leurs entreprises publiques. Pour ces pays, le temps est venu de penser à la privatisation de reformer le secteur public car il est réputé incapable et faible producteur.

Pour ce qui est de la SONAS, la solution la plus appropriée serait, comme nous l'avons souligné, de conclure un contrat de gestion avec les privées.

Nous disons que pour le gouvernement congolais, cette réforme ne consiste m'à forcement privatiser, m'à procéder nécessairement à la déflation des effectifs de l'entreprise et encore moins au changement des dirigeants mais avant tout à traiter une entreprise comme un acteur économique normal qui doit subir, à de rares exceptions près les lois du marché. Et nous estimons que cela va redresser les entreprises publiques congolaises.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery