III.2 Piste des
solutions
Depuis 2009 la SNEL est devenue société
commerciale fonctionnant sur les nouvelles bases juridiques.
C'est-à-dire pouvant vendre ses bénéfices afin de
renforcer ses productions énergétiques et économiques.
Dans tous cela, c'est l'Etat qui reste actionnaire principal
qui finance et qui gère la SNEL à travers les mandataires. Au
regard de cette considération de l'Etat, il est vrais qu'aucune chose ne
pourra changer dans la mesure où il reste imputé de mauvais
patron. Même, visant la performance de ces capitaux dans cette
transformation, la situation des congolais restera la même comme
auparavant.
L'Etat congolais, continue à canaliser les capitaux
vers ses intérêts égoïstes au détriment de ceux
dit généraux. Ainsi, on pouvait espérer dans ce changement
ou au cas où il s'orienterait vers la privatisation de la SNEL ou sa
restauration en société mixte. C'est à ce niveau que sa
gestion pourrait être efficace et rationnelle avec la concurrence des
particuliers. Une entreprise à gestion privée, vise la
maximisation des gains tout en se forçant à normaliser le
fonctionnement. Pour produire davantage la SNEL devrait consacrer ses
bénéfices au paiement de ses agents et à
l'équipement. Chose que l'Etat congolais n'assure plus
aisément.
Cette concurrence devrait en principe permettre à
l'Etat de renforcer ses capacités afin de faire face au particulier.
Il s'ajoute aussi la qualification intégrale du
personnel de la SNEL. Les capitaux seuls ne suffisent pas, mais il faut les
agents qui les gèrent selon la finalité de la
société. Donc un personnel doit nécessairement être
éduqué afin qu'il remplisse la mission de l'intérêt
général assigné pour tout service public. Cette
éducation lui permet de concentrer les bénéfices en faveur
du bon fonctionnement de la SNEL. C'est à ce titre que le
détournement et le vole des deniers publics peuvent prendre fin.
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