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Le respect des sauvegardes sociales relatives aux droits des populations locales et autochtones dans la préparation et la mise en œuvre du REED+ au Cameroun et en république démocratique du Congo. Essai d'analyse comparative

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par Samuel Mathieu TANG
Université de Limoges - Master 2 en droit international et comparé de l'environnement 2012
  

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Section 2 : Le jeu des acteurs dans les politiques de la REDD+

Le mécanisme REDD+ met en présence plusieurs acteurs comme nous l'avions dit plus haut.

Paragraphe 1 : Les acteurs gouvernementaux

Le mécanisme REDD+ pose plusieurs enjeux. Ces enjeux mettent en face des acteurs gouvernementaux qui ont des intérêts différents. Il s'agit d'un côté les pays en développement et d'un autre côté les pays riches. Les trois grands couverts forestiers du monde se trouvent en Asie, en Amérique Latine (bassin de l'Amazonie) et en Afrique (le Bassin du Congo), autrement dit dans les pays en développement. Ces pays sont également considérés comme des pays où il existe une forte dépendance des populations aux ressources forestières90(*). Afin de se développer, ces pays sont obligés d'exploiter leurs forêts. De l'autre côté, les pays industrialisés cherchent à lutter contre les problèmes du changement climatique à travers d'autres moyens que la réduction de la production industrielle. Ils sont donc près à débourser des aides financières aux pays en développement qui acceptent de protéger efficacement leurs forêts.

Ces intérêts contradictoires les mettent constamment en contradiction voir en conflits dans les instances de discussions (forums, sommets, réunions dans les conférences des parties, etc.).

Paragraphe 2 : Les autres acteurs

Ces autres acteurs sont les organisations internationales et la société civile. Leurs points de vue ne convergent pas toujours, mais ils ne sont pas opposés.

Les organisations internationales et la société civile (ONG, peuples autochtones, populations locales, journalistes, experts, enseignants etc.) militent pour la prise en compte des sauvegardes sociales et environnementales. Elles mettent surtout un accent particulier sur la prise en compte des droits des peuples autochtones dans leurs différentes stratégies.

CONCLUSION PARTIELLE

Le travail sur les rapports entre le cadre juridique international et national de protection des droits des peuples autochtones et la REDD+ nous a permis de terminer notre première étape sur la prise en compte des droits des peuples autochtones dans la REDD+. Il était question ici de voir sur le plan global le niveau de prise en compte des droits des peuples autochtones dans le droit international, les droits nationaux des deux pays (Cameroun et RDC) et dans le mécanisme REDD+ en lui-même (politiques, stratégies et cadre normatif) et d'étudier le lien qui existe entre eux. Il convuient décormais de voir dans quelles mesures les droits des peuples autochtones sont effectivement pris en compte dans façon pratique dans les différentes étapes du processus d'élaboration et de mise en oeuvre dans chacune des deux pays ?

* 9090 % du 1,2 milliards de personnes qui vivent dans une extrême pauvreté tirent directement leurs moyens de subsistance des ressources forestières, ces dernières abritant près de 90 % de la biodiversité terrestre mondiale4. Pour les populations locales, la forêt est un abri et une source de combustible, de nourriture et de remèdes. Les populations autochtones et les communautés tributaires de la forêt sont des « responsables commerciaux » qui fournissent au reste de la planète des services d'écosystème (SE) vitaux. (cfGlobal Canopy Programme (CGP), Le Petit livre rouge du REDD, écrit par Charlie Parker, Andrew Mitchell, Mandar Trivedi et Niki Mardas, (c) Global Canopy Foundation 2008.)

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