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La protection des enfants pendant les conflits armés, cas de l'est de la RDC, de 1996 à  2015

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par Constantin KAZEMBE NGONGO
Université de Kinshasa - Graduat 2014
  

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CONCLUSION

En guise de conclusion, la protection spéciale est accordée aux enfants pendant les conflits armés.

Cette protection est accordée par les quatre Conventions de Genève de 1949et leurs Protocoles additionnels de 1977, dont la RDC est partie. Plus précisément, ce droit accorde une protection juridique à l'enfant qu'il soit victime ou acteur du conflit.

Les enfants bénéficient alors d'une double protection, en tant que civils (protection générale) et en tant qu'enfants (protection spéciale).

La présente réflexion a eu pour centre d'intérêt, l'analyse de la protection particulière des enfants en situation de conflits armés au plan conventionnel et sa mise en oeuvre sur le champ de bataille à l'Est de la République démocratique du Congo.

Il se dégage que la protection de l'enfant qui se dit particulière ou spéciale en conflits armés ne l'est pas en réalité.

Au plan juridique, les textes conventionnels qui garantissent la protection de l'enfant en situation de conflits armés existent, mais ils sont violés volontairement par les parties prenant part aux conflits armés.

Pour une mise en oeuvre efficace et efficiente, par rapport à la situation de conflits armés en République démocratique du Congo, ce travail propose un renforcement de mécanismes de protection des enfants dans cette situation, en créant une Commission nationale de mise en oeuvre du droit international humanitaire  accompagnée d'une Commission nationale d'indemnisation des victimes; un Centre d'études stratégiques de conflits armés, un centre de formation pouvant faire les ateliers en matière de droit international humanitaire et l'instauration d'une juridiction pénale internationale ad hoc pour le cas de la RDC pouvant connaitre les crimes de guerre commis avant 2002, dont les auteurs ne sont pas poursuivis à cause de manque de volonté politique. D'où ces cas ne sont pas portés devant la justice.

Ce travail est un appel à toutes les parties au conflit en RDC afin qu'ellesmettent fin aux mauvais traitements infligés aux enfants et qu'ellesrespectent les obligations internationales et les règles des droits de l'homme et humanitaire visant à protéger et garantir la sécurité et les droitsaux enfants. Cet appel s'adresse également à la communauté internationale,particulièrement au Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour qu'il s'efforce demettre un terme à ces traitements cruels infligés aux enfants congolais par toutes les parties au conflit.

Le Conseil de Sécurité de l'ONU doit insister sur les questions de sécurité etde droits des enfants dans les négociations de paix et sur l'urgence de mettre fin àl'impunité en cas de crime contre les enfants, donc éviter aussi les amnisties aux acteurs de violation des droits de l'homme et humanitaire qui font les guerres à l'Est de la RDC.

Renforcer la protection efficace des enfants passe également par la collaboration avec toute une panoplie d'organisations, compte tenu de ce qui précède, il est jugé nécessaire de renforcer les mécanismes permettant de prévenir et mettre fin aux violations du droit international humanitaire et de les réparer. Il est impératif de prendre des mesures qui permettent non seulement d'anticiper les risques de violation du droit international humanitaire, mais aussi de mettre un terme à ces violations pendant la durée même du conflit.

Que le Conseil de Sécurité de l'ONU aide les Etats à contribuer financièrement d'une manière positive aux profits de ces organisations.

C'est ainsi que, ce cris retenti fort, n'a pas seulement un seul objet, tel que nous voulons défendre les droits des enfants, nous demandons, à cet effet, que le Conseil de Sécurité, organe ayant reçu mission principale de maintien de la paix et sécurité internationalesd'arriver à notre satisfaction. En renforçant ces mécanismes de protection des enfants vivant dans des régions de conflit armé.

Avons remarqué que, le Conseil deSécurité de l'ONU a un rôle à jouer dans l'absence de mesures de protection efficace des enfants en RDC, puisqu'il omet de tenir responsables les parties qui violent lesrésolutions pertinentes.Ces Résolutions comprennent les 1216, 1314, 1379 et 1460, qui établissent un cadre général de protection des enfants dans les conflits armés, la résolution 1325 (Les femmes, la paix et la sécurité), l'Aide-mémoire sur la protection des civils dans les conflits armés et d'autres documents.

La protection de l'enfant a pour but de favoriser, protéger et réaliser les droits de l'enfant
à la protection contre les abus, la négligence, l'exploitation et la violence comme énoncé dans la Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies et dans d'autres traités et Conventions aussi bien relatifs aux droits humains, au droit humanitaire et qu'aux lois nationales.

Il exige une approche pluridisciplinaire et multisectorielle (liée étroitement, par exemple, aux interventions dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la justice criminelle).

C'est pourquoi il est important de mener une réflexion sur la possibilité d'établir des mécanismes permettant de superviser la conduite des parties belligérantes et pouvant servir de moyens de persuasion ou de pression à ces parties de respecter les droits de l'homme et humanitaire reconnus à l'enfant.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery