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Etude socioéconomique de la pauvreté chez les communautés vivant dans les zones cacaoyeres

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par Christian René KOFFI
UFHB - Master 1 2015
  

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Chapitre 4 :

Site de l'étude

Section 1 :

Site Géographique

Carte 1 : Carte de la Côte d'Ivoire

Soubré

Source : chercheur

Section 2 :

Cartographie du problème étudié sur le site

Soubré

Source : recensement démographique, ORSTOM & BNETD, 1972

Section 3:

Sociologie du site

§1: La gouvernance

Soubré est un département dirigé par un préfet. Quant à la commune, elle est sous la houlette de M. Traoré Lassina depuis 2011 d'une part et d'autre part, le Conseil Général dirigé par M. Alain Richard Donwahi.

§2 : La cohésion sociale

Malheureusement, la crise postélectorale et les conflits fonciers, devenus récurrents dans cette zone, vont distendre la cohésion sociale entre populations allochtones et allogènes ; effritant ainsi les rapports sociaux. Aujourd'hui, des efforts allant dans le sens de la réconciliation des populations sont consentis par les autorités locales, pour rétablir la cohésion sociale dans cette zone

§3 : L'immigration

Premiers peuples dans la région du Nawa, les Bakwé seront suivis plutard par les Guéré conduits par Bâ Sla Solo. L'affrontement entre ces deux tribus a été à l'avantage des arrivants. Ces Guéré sont devenus, par la force des choses, les Bété actuels qui se seraient éparpillés dans certaines régions du pays à la recherche de terres fertiles. Les descendants sur place de ces Guéré sont la tribu Soubouo (Dégbayo, Gbazébré, Mayo). Puis, vers le milieu du 19ème, sont arrivés les ivoiriens du Nord, principalement des Koyaka, dans le but de faire du commerce (la vente du cola principalement). Vers les années 70, l'ARSO (Autorité pour l'Aménagement de la Région du Sud-Ouest) a été créé. Cette agence de l'Etat était dirigée par feu Emmanuel DIOULA. Outre ses objectifs de développement, elle a implanté massivement les déguerpis du Bandama, dépossédés de leurs terres pour construire le barrage hydro-électrique de cette région du V Baoulé. Attirés par la culture du café et cacao, d'autres ivoiriens se sont joints aux Baoulés. L'exploitation de ces produits était si importante pour l'économie nationale que le Président Houphouët Boigny, pour faciliter l'implantation du café et du cacao dans l'importante forêt qui couvrait la moitié sud du pays, n'a pas hésité à affirmer que la terre « appartient à celui qui la met en valeur » légitimant ainsi un vaste mouvement aussi bien chez les populations des autres régions que chez les ressortissants des pays limitrophes, notamment le Burkina-Faso et le Mali vers la zone forestière pour y créer des plantations de café et de cacao. Ce déplacement massif des populations va donc intensifier le flux migratoire. (Cf.Recensement démographique, ORSTOM & BNETD, 1972).

§4 : La démographie

La ville de Soubré connaît une croissance démographique galopante. Selon une étude démographique20(*) réalisée en 1972, conjointement par ORSTOM et le BNETD, Soubré comptait 39.022 habitants elle comptait 7.016 habitants. A partir de 1998, va tripler pour se situer à 104.326 habitants. Aujourd'hui, selon le dernier RGPH réalisé en 2014, Soubré compte 130.574 habitants pour une superficie de 6.236 km2.

* 20 Voir recensement démographique de la Sous-Préfecture de Soubré, ORSTOM & BNET, Octobre 1972, p5.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault