§3. PROCEDURE A SUIVRE
La procédure à suivre pour être
soigné demeure presque la même partout :
§ Le patient est accueilli par un réceptionniste
qui lui fournit tous les renseignements et procéduresrelatives aux soins
dispenses ;
§ Il lui sera ensuiteexigé de payer entre 1000 et
1500fc pour l'établissement de la fiche médicale ;
§ Cette fiche sera transmise au tradipraticien qui assure
la consultation et les examens médicaux du malade ;
§ Les frais de consultation et examens oscillent entre
5000 et 7000fc.
Mais en revanche, c'est diffèrent de ceux qui
pratiquent la médecine traditionnelle chinoise, les frais de
consultation comme ceux des examens médicaux de cette médecine
sont gratuits. Mais, les couts de substances à la base alimentaire
prescrites sont trop élevés. Leurs prix varient entre 15 et 70
dollars. Par rapport au diagnostic, il s'opère selon trois
méthodes :
§ Le prélèvementde la salive sur une
lamelle ;
§ Le scanner ou la prise habituelle de la gousse
épaisse ;
§ Les urines.
Le laboratoire est équipé de manière
sommaire (juste un microscope ou un scanner). Le traitement de la maladie
décelée s'effectue à base de plantes naturelles et
médicinales. Les remèdes prescrits sont des produits maison,
c'est à dire des travailles du trradipraticien congolais responsable ou
des substances alimentaires importées de chine.
§4. DU RECRUTEMENT
Le niveau de connaissance parmi les tradipraticiens
responsables des centres les plus en vue s'est de plus en plus
améliorés. En guise des connaissances traditionnelles sur les
plantes, certains ont suivi des formations et s'est spécialisé
en phytothérapie, au pays comme à l'extérieur, une
amélioration est aussi observée dans le recrutement des
collaborateurs qui s'occupent des examens ainsi que des soins. Il y a
cohabitation entre ceux qui ont appris l'art de guérir sur le tas et
les infirmiers et laborantin formés dans les instituts des techniques
médicales.
Pour atteindre et convaincre la population, les
propriétaires de ces officines développent une stratégie
marketing agressive à travers les médias, en achetant des espaces
sur les chaines de radio et de télévision pour vulgariser
leurs activités, singulièrement leurs produits à longueur
de journées. Mais en 2012, le conseil supérieur de
l'audiovisuel et de communication (CSAC), était obligé de
remettre de l'ordre dans la boutique en suspendant les émissions,
créées par les tradipraticiens et produits, dans les
médias pour violation du code de déontologie médicale
qui les régit et fixant les règles et limites de la promotion
de » leurs produits aux officines et centre de santé.
En somme, de tout ce qui précède, les droits et
conditions de l'exercice du métier d'art de guérir ont
déjà été, depuis jadis, prévu dans les lois
et textes règlementaires, c'est notamment le cas du législateur
de 1952.
L'article 13 alinéa 1erdu décret du
19 mars 1952 relatif à l'exercice de l'art de guérir dispose que
« toute personne qui veut exercer dans la colonie une des branches de
l'art de guérir faisant l'objet du présent décret doit,
avant de pratiquer, soumettre à fin de vérification par les
autorités désignées par le gouverneur
général tout diplôme, certificat ou attestation,
établissant ses titres à l'exercice de l'art de
guérir ».
Et à l'article 12 du même décret, laloi
précise que : l'équivalence des diplômes et
certificats prévus aux articles 1,2, 3, 4, 4, 5, 6 et 9 aux
diplômes et certificats permettant d'exercer une des branches de l'art
de guérir en Belgique est reconnus par le Ministre de colonie... mais
à ces jours, après l'indépendance de notre pays, ces
attributions et compétences reviennent au Ministre de la
santépublique.
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