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L'analyse critique sur l'art de guérir, cas des médecins tradipraticiens

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par Thadée MUTAKA BAMAVU
Université de Lubumbashi (UNILU) - de fin de cycle 2015
  

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§3. PROCEDURE A SUIVRE

La procédure à suivre pour être soigné demeure presque la même partout :

§ Le patient est accueilli par un réceptionniste qui lui fournit tous les renseignements et procéduresrelatives aux soins dispenses ;

§ Il lui sera ensuiteexigé de payer entre 1000 et 1500fc pour l'établissement de la fiche médicale ;

§ Cette fiche sera transmise au tradipraticien qui assure la consultation et les examens médicaux du malade ;

§ Les frais de consultation et examens oscillent entre 5000 et 7000fc.

Mais en revanche, c'est diffèrent de ceux qui pratiquent la médecine traditionnelle chinoise, les frais de consultation comme ceux des examens médicaux de cette médecine sont gratuits. Mais, les couts de substances à la base alimentaire prescrites sont trop élevés. Leurs prix varient entre 15 et 70 dollars. Par rapport au diagnostic, il s'opère selon trois méthodes :

§ Le prélèvementde la salive sur une lamelle ;

§ Le scanner ou la prise habituelle de la gousse épaisse ;

§ Les urines.

Le laboratoire est équipé de manière sommaire (juste un microscope ou un scanner). Le traitement de la maladie décelée s'effectue à base de plantes naturelles et médicinales. Les remèdes prescrits sont des produits maison, c'est à dire des travailles du trradipraticien congolais responsable ou des substances alimentaires importées de chine.

§4. DU RECRUTEMENT

Le niveau de connaissance parmi les tradipraticiens responsables des centres les plus en vue s'est de plus en plus améliorés. En guise des connaissances traditionnelles sur les plantes, certains ont suivi des formations et s'est spécialisé en phytothérapie, au pays comme à l'extérieur, une amélioration est aussi observée dans le recrutement des collaborateurs qui s'occupent des examens ainsi que des soins. Il y a cohabitation entre ceux qui ont appris l'art de guérir sur le tas et les infirmiers et laborantin formés dans les instituts des techniques médicales.

Pour atteindre et convaincre la population, les propriétaires de ces officines développent une stratégie marketing agressive à travers les médias, en achetant des espaces sur les chaines de radio et de télévision pour vulgariser leurs activités, singulièrement leurs produits à longueur de journées. Mais en 2012, le conseil supérieur de l'audiovisuel et de communication (CSAC), était obligé de remettre de l'ordre dans la boutique en suspendant les émissions, créées par les tradipraticiens et produits, dans les médias pour violation du code de déontologie médicale qui les régit et fixant les règles et limites de la promotion de » leurs produits aux officines et centre de santé.

En somme, de tout ce qui précède, les droits et conditions de l'exercice du métier d'art de guérir ont déjà été, depuis jadis, prévu dans les lois et textes règlementaires, c'est notamment le cas du législateur de 1952.

L'article 13 alinéa 1erdu décret du 19 mars 1952 relatif à l'exercice de l'art de guérir dispose que « toute personne qui veut exercer dans la colonie une des branches de l'art de guérir faisant l'objet du présent décret doit, avant de pratiquer, soumettre à fin de vérification par les autorités désignées par le gouverneur général tout diplôme, certificat ou attestation, établissant ses titres à l'exercice de l'art de guérir ».

Et à l'article 12 du même décret, laloi précise que : l'équivalence des diplômes et certificats prévus aux articles 1,2, 3, 4, 4, 5, 6 et 9 aux diplômes et certificats permettant d'exercer une des branches de l'art de guérir en Belgique est reconnus par le Ministre de colonie... mais à ces jours, après l'indépendance de notre pays, ces attributions et compétences reviennent au Ministre de la santépublique.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault