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Des juridictions militaires congolaises et du sort de leurs condamnés. Cas des violations des règles minima de détention dans la prison militaire de N'dolo.

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par Michael KAZAD CHIPUT
Université William Booth - Licence en Droit 2015
  

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INTRODUCTION

Notre étude porte sur les juridictions militaires et le sort de leurs condamnés, coup d'oeil sur les violations des règles minima de détention constatées dans la prison militaire de N'dolo, s'agissant de l'introduction, nous allons commencer par préciser la problématique puis l'intérêt du sujet, la délimitation du sujet, les méthodes et techniques utilisées et enfin un plan sommaire.

I. PROBLEMATIQUE

Dans la pratique, les infractions de droit commun sont souvent confondues à des infractions à la discipline militaire et cela s'exprime dans l'esprit des partisans de l'indépendance des juridictions militaires à l'égard des celles de droit commun, d'où les juges militaires, seuls compétents et aptes à apprécier les fautes commises par les militaires, leurs paires. Ce qui justifie même le principe « jugés par ses paires, jugés par ses supérieurs ».

En effet, les juridictions militaires restent donc compétentes uniquement à l'égard de l'action publique née des actions purement militaires, mixtes, des infractions de droit commun commises par les militaires ou par les personnes qui leurs sont assimilées ; conformément à l'article 76 du code judiciaire militaire qui dispose : « les juridictions militaires connaissent sur le territoire de la République Démocratique du Congo, des infractions d'ordre militaire en application des dispositions du code pénal militaire.

Les juridictions militaires connaissent également les infractions de toute nature commises par les militaires, punies conformément au code pénal ordinaire.

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Il sied donc de noter que la répartition des compétences entre les juridictions militaires et les juridictions de droit commun s'inscrit comme dans le cadre de la séparation des pouvoirs entre l'Etat et les provinces décentralisées1.

Il nous sera donc important de chercher à savoir quelles sont les peines susceptibles d'être infligées aux condamnés militaires, ce qui en est de la vie du condamné militaire ou assimilé après le prononcé de son jugement par les cours et tribunaux militaires, si son traitement ne tendrait pas à violer ses droits les plus fondamentaux en tant que détenu, quand serait-il de son solde , de sa rééducation, de sa réinsertion dans la société en général et dans l'armée en particulier si jamais il a un espoir de recouvrer sa liberté soit par une amnistie, une grâce présidentielle ou carrément par l'écoulement de sa peine.

Faudrait-il chercher à savoir si leurs arrestations sont arbitraires ? Mieux, cherchons plutôt à comprendre la portée de leurs sanctions en étudiant les peines prévues dans le code de justice militaire, savoir si leur traitement rencontre la dignité humaine comme le demande les règles minima de détention. « La discipline est la mère des armées », ce principe peut être à la base de plusieurs arrestations arbitraires, ce qui mettrait le détenu à l'ombre de lui-même, avec des procédures judicaires longues, lentes, et incertaines dues aux caprices de la justice. Les détenus ne sont donc pas à l'abri des violations de leur droit entant que personne physique.

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