WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'union africaine face aux obstacles et défis majeurs du développement de l'Afrique.

( Télécharger le fichier original )
par Blaise-pascal MONENGABI ELOKO
Université de Lisala - Licencice en Droit 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

§.2. domaine économique

La finalisation du plan stratégique intervient à un moment où l'économie mondiale est secouée par une multitude de problèmes. La crise actuelle est la plus sérieuse qu'ait connue l'économie mondiale depuis la deuxième guerre mondiale et l'Afrique porte une part disproportionnée du poids des effets négatifs qui l'accompagnent. La crise financier et les restrictions de crédits, combinées à l'inflation croissante que connait le monde entier et à la diminution conséquente de la demande dans les économies avancées, ont entrainé une incertitude considérable eu égard aux perspectives à court terme de l'Economie mondiale69(*).

Face aux défaillances que connait l'économie mondiale, à l'immense pression et aux changements aux quels sont confrontées les institutions internationales, l'importance de blocs ou groupements régionaux devient absolument évidente. L'Afrique fait des avancées en matière de groupements économique qui contribuent à agrandir les marchés nationaux et à développer des cadres règlementaires et des politiques harmonisées propices à l'investissement et à l'expansion des exportations. Toutefois, l'avancée vers l'intégration régionale a été entravée par l'inter connectivité inadéquate des transports et des communications (aériennes, routières et ferroviaires). L'infrastructure inadéquate des transports a constitué un obstacle majeur aux échanges commerciaux intra-africains dont la plupart dans le commerce total de l'Afrique n'était que de 10% en 2007. La part de l'Afrique dans le commerce mondial est passée de 6% en 1980 à moins de 3% en 2009. Cette situation s'explique par la nature peu compétitive des produits africains, la dépendance de l'Afrique des exportations de produits faible valeur ajoutée et des pratique protectionnistes, tel que les obstacles techniques et non techniques au commerce sur les marchés des partenaires commerciaux.

Les méthodes agricoles améliorées et intensives, une industrialisation accrue, des besoins énergétiques croissants, l'urbanisation et des revenus grandissant dans les économies émergentes constituent déjà des sources de pression sur les ressources en eau70(*). Globalement, l'agriculture intervient à 69% dans la consommation des eaux tratées, l'industrie à 23% et l'usage domestique à 8%. La campagne pour améliorer la productivité agricole dans bon nombre de pays fera augmenter la consommation de l'eau. A cet effet, la consommation de l'union africaine a pris la tête de file dans la prise en oeuvre du programme détaillé pour le développement de l'agriculture en Afrique (PDDAA) en vue de l'élimination, de la faim et la réduction de la pauvreté grâce à l'agriculture, tandis que les gouvernements des pays africains ont connu d'augmenter l'investissement public dans l'agriculture d'au moins 10% de leurs budgets nationaux et d'accroitre la productivité agricole d'au moins 6%.

A la question de savoir, quel serait le problème économique qu'aurait à résoudre un Etat africain puissant qui s'étendrait sur la totalité du continent ?

CHEIKH ANTA DIOP répond que « pareil Etat, aurait simplement à vendre sur le marché international ses produits en excédent et à y achêter ce dont il manque le plus, tout en évitant de subir la pression d'un monstre économique quelconque »71(*).

Considérant en effet, le degré de puissance qu'atteindrait cet Etat, il ne dépendrait économiquement des autres qu'autant que ces derniers dépendraient de lui. Il s'instaurera plutôt entre l'Afrique et les autres, des relations d'égal à égal, sous le sceau de l'interdépendance.

Dans le cadre de l'union, il sera par exemple que des accords basés sur le principe de « l'interdépendance des Etats » puissent être encouragés afin que des infranstructures communes aux Etats du continent voient le jour.

En somme, le développement des infrastructures qui participent au renforcement des capacités de production de l'agriculture, de l'industrie et des services est possible dans le cadre de l'union africaine.

* 69 Plan stratégique de la CUA 2009-2012 (projet, p13 §28.

* 70 Plan stratégique de la CUA 2009-2012 (projet 7) p14, §36.

* 71 CHEIKH ANTA DIOP, nation nègres et culture, présence africaine, Paris, 1978, 3è édition, Tome I, p235.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera