WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'intégration de l'outil informatique dans la gestion de réinsertion familiale des enfants orphelins et non accompagnés dans un centre d'encadrement.

( Télécharger le fichier original )
par Jean de Dieu MAPENDO TUMAINI
ISIG GOMA (Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion) - Graduat 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAP I.CADRE THEORIQUE ET PRESENTATION DU MILIEU

D'ETUDE

I.1 CADRE THEORIQUE

DEFINITION DES QUELQUES MOTS DE CONCEPTS

1. LES INTERNES

Au centre des jeunes Don Bosco Ngangi, sont appelés internes, les enfants qui y passent toutes leurs journées et nuits. Ils bénéficient les études, mangent et y reçoivent tout autre nécessaire à leur formation.

2. LES AMIDOS

Ce mot tire son origine du nom de Saint Jean- Bosco, Père fondateur de la congrégation salésienne. Ainsi, précédé du nom « Ami », ils sont appelés des « AMIDOS » qui veulent dire « Amis de Don Bosco ». Ce sont donc des jeunes qui passent toutes leur journées au centre en étudiant ; après-midi, ils sont occupés par différents jeux et sports, pour regagner leurs domiciles le soir et précisément à 17heures.

3. LES EXTERNES

Différemment des INTERNES et des AMIDOS, les EXTERNES sont des jeunes qui étudient au centre et rentrent à la maison après cours sans bénéficier de cette nourriture de midi.

4. LES MAL NOURRIS

A part les trois catégories d'enfants qui existent au centre des jeunes Don Bosco Ngangi, nous avons aussi les enfants en situation difficile ou soit ceux pour qui les parents ne sont pas à mesure de supporter et qui présentent certains signes de Kwashiorkor c.à.d. les signes de mal nutrition. Le centre prend soin d'eux en leur offrant des nourritures spéciales pour leurs santés.

- 9 -

5 LES BEBES

Les bébés sont des enfants de moins de deux ans que le centre récupère juste à leurs naissances si leurs mamans n'ont pas eu la chance de sur vivre après l'accouchement.

6 L'INTEGRATION : Action d'intégrer quelqu'un ou quelque chose

7 OUTIL INFORMATIQUE : Ordinateur

8 GESTION : Action ou manière de gérer, d'administrer, de diriger, d'organiser quelque chose9.

9 REINSERTION FAMILIALE : Le fait de remettre l'enfant dans sa famille

10 ENFANT ORPHELIN : Enfant qui a perdu son père et sa mère, ou l'un de deux

11 ENFANT NON ACCOMPAGNE (ENA) : Enfant qui, au cours d'une guerre, s'est séparé de ses parents et ne connait plus leur destination

I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE.

I.2.1 HISTORIQUE DU CENTRE DES JEUNES DON BOSCO NGANGI

Le centre des jeunes Don Bosco est l'oeuvre des prêtres de la congrégation salésienne

fondée par un Père TYRIN (Italie) du nom de JEAN BOSCO qui, après son ordination ; s'est intéressé aux jeunes en situation difficile et surtout ceux de la rue.

Ainsi, cette oeuvre s'est rependue partout dans le monde. Le 11novembre 1911, les premiers missionnaires de cette initiative au nombre de six arrivèrent à LUBUMBASHI pour venir en aide aux enfants et jeunes pauvres. Ils arrivèrent à Goma en juillet 1981, et s'installèrent à l'ITIG et où ils commencèrent leur apostolat : activités éducatives, sportives, culturelles, spirituelles, ...à leur arrivée à Goma, ils constatèrent que la plupart de jeunes étaient analphabètes et surtout les jeunes de la chefferie de Bukumu, localité de Ngangi, commune de Karisimbi. Ces jeunes sans encadrement, brebis sans berger ; c'est ainsi qu'en 1988 que fut créé le centre des jeunes Don Bosco Ngangi sous

9 Dictionnaire, LE PETIT LA ROUSSE, 2008

- 10 -

l'initiative d'un salésien robuste et dynamique, Frère HONORATO SAIZ. Le petit poisson deviendra grand pourvu que Dieu lui donne vie. A cet effet, un terrain fut dans la localité de Ngangi et l'année 1988 fut consacrée aux activités sportives et para scolaires aux moments des vacances. Toute fois les conséquences du manque d'école dans les secteurs et de la pauvreté des habitants étaient dramatiques, plus de 80% d'enfants n'étaient pas scolarisés et nombreux d'adolescents analphabètes étaient encore plus visibles. A partir du mois de septembre 1997 et pour mieux répondre aux besoins des enfants en difficultés, le centre devint une oeuvre séparée et autonome de l'ITIG et a eu comme premier Directeur, Père France.

Ainsi au début de l'année scolaire 1989 et toujours à la demande des jeunes, des cours furent organisés, en collaboration avec des jeunes volontaires. Pendant tout ce temps, le centre n'avait qu'un container de nourriture et un terrain pour les exercices physiques. A cette époque une centaine de jeunes fréquentaient les cours et plus de 300 venaient aux activités sportives.

En 1991 afin de donner une continuité aux cours d'alphabétisation, et de nouveau à la demande de jeunes de cette contrée qui étaient offusqués par la pauvreté, un atelier de menuiserie fut mis sur pied et occasionna la possibilité aux adolescents de suivre un apprentissage. Deux classes pour 32 apprentis furent aménagées à côté du container, entre temps, le fruit du travail des jeunes et l'aide des privés permettent l'achat de la première parcelle et d'autres viendront après.

En 1993 une section de coupe et couture vit les jours avec 22 élèves. En cette même année, la guerre civile de Masisi a éclaté, et le centre avec l'aide de la Caritas, était obligé d'accueillir un nombre croissant des déplacés plus au moins 2500 qui furent logés sous tente, nourris et soignés par le centre. (Ça c'est le salésien ; ça c'est catholique, ça c'est biblique). Avec l'aide des apprentis maçons, un bâtiment en matériaux durables fut construit dans le but de servir comme salle des classes et le soir comme dortoirs des enfants non accompagnés (ENA). En 1994 les Rwandais fuyant le génocide, se trouvent à Goma, ainsi jusqu'en 1996 plus de 1500 ENA seront accueillis dans le centre Don Bosco Ngangi soutenu par le CICR, HCR et UNICEF.

- 11 -

A la même époque, plus de 500 élèves réguliers fréquentaient le cours d'alphabétisation et les différents ateliers (menuiserie, maçonnerie et coupe et couture). Six autres salles de classes furent construites en blocs ciments et une salle pour les activités récréatives lorsqu'il pleuvait ou quand il faisait nuit. Le financement de la construction d'un internat convenable et un bon bâtiment pour la maçonnerie devait être approuvé par l'union européenne mais la guerre de 1996 et les problèmes engendré par le nouveau pouvoir bloquèrent toute aide extérieure, cette même guerre provoque la fuite de tous les enfants réfugiés ainsi que de nombreux congolais ; et l'année 1996 se termina avec seulement 12 ENA congolais. C'est avec l'arrivée de du Père Mario, (successeur du Père France), le Père Danilo, Frère Wilko, Frère Benoit, Frère François et les autres que Ngangi va se métamorphoser d'une manière ébouriffante. Certes, ces salésiens ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Le Père Mario a été remplacé par le Père Piero GAVIOLI en 2009 et aujourd'hui le centre héberge plus de 2200 jeunes parmi lesquels plus de 150 logent à l'internat, et les autres après les cours rentrent dans leurs familles. De ces trois sections que comptait ce centre, s'est augmentée celle de la soudure, de la plomberie, de l'électricité, et beaucoup de jeunes, même ceux qui vivent aux environs de la ville de Goma ; en bénéficient.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera