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Analyse critiques sur le basculements en OHADA d'une entreprise publique transformée en société commerciale.

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par Jean du ciel Kasongo katshunga
institut supérieur de statistique Lubumbashi - Licence en sciences commerciales et financières. Options comptabilité 2015
  

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II.3 PARTICULARITES DU CADRE DES COMPTES

Le cadre des comptes présente les particularités suivantes :

En fin de période, les comptes de mouvements patrimoniaux sont virés pour solde rubrique par rubrique, aux comptes de situation dont la structure est identique compte tenu du procédé technique retenu par l'agent économique, à celle des comptes de mouvements patrimoniaux. Le compte 88 lorsqu'il est utilisé, se déverse dans les comptes 18 à 58 pour régulariser les amortissements et les

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provisions : ces comptes enregistrent alors en fin d'exercice les amortissements et provisions de comptes des classes dont ils font partie, dans ce cas, ce sont des comptes de situation patrimoniale. Les comptes principaux se terminant par 9 (19 à 99) sont réservés à l'enregistrement d'opérations internes à l'agent économique et sont toujours soldés en de période. Le compte de gestion 87 résultat de la période à affecter est viré en fin de période au compte 13 résultat net. La situation patrimoniale est de ce fait équilibrée.

Le compte de mouvement 13 enregistre les écritures de répartition ou d'affectation du résultat. Il est viré, pour solde, lors des écritures de clôture, au compte de situation 13 dont le montant identique mais de sens inverse, se trouve ainsi annulé.

Dans la mesure où l'exploitation est mécanographique ou électronique des comptes utilisés pour la gestion est contrariée par la codification adoptée, les agents économiques peuvent lui apporter les modifications qui leur paraissent nécessaires, sous réserve d'une présentation des documents conformes aux modèles du plan et de l'établissement d'une table de correspondance permettant le passage d'une codification à l'autre.

II.3.1 METHODES D'EVALUATION.

Il faudrait noter également que comme en PCGC, les méthodes d'évaluations en SYSCOHADA devront rester constates d'un exercice à un autre afin de garantir la comptabilité des états financiers de l'entreprise.

II.3.2. Evaluation des stocks.

Concernant les deux systèmes comptables la comptabilité de stocks est en principe tenue suivant l'inventaire permanent et intermittent.

II.3.3. Evaluations des créances et dettes en monnaie étrangère.

A la clôture de l'exercice, les deux systèmes comptables recommandent presque les mêmes règles de conversions.

II.3.4. Comptes du plan comptable.

Plusieurs comptes du PCGC ont en SYSCOHADA gardé le même numéro et presque le même intitulé. Il s'agit des comptes ci-après :

. 10 Capital

. 11 Réserves

. 12 Report à nouveau

. 13 Résultat net

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. 16 Emprunts . 42 Personnel

. 56 Banque

. 57 Caisse . 70 Ventes

L'intitulé de la classe diffère selon le plan ,pour l'OHADA il s'agit des comptes de ressources stables, alors que pour le PCGC se sont des de comptes de capitaux à long et moyen terme, mais dans aucun des plans ne definissentpas la compréhension, c'est-à-dire par une propriété caractéristique ,le mots « ressources ,et capitaux »il semble que l'expression « ressource » a été préférée à l'expression « capitaux » il semble que a cause de sa signification plus économique que juridique. A notre avis, ce changement de dénomination permet de justifier l'inclusion au passif durable des éléments qui y étaient absents dans LE PCGC, à savoir : les « dettes de crédit-bail et contrant assimilés »le « résultat net de l'exercice ».

Il justifie aussi le remplacement du poste « subvention d'équipement » par le poste « subvention d'investissement »,la notion d'investissement étant plus large que celle d'équipement, qui ne comprend pas des investissements incorporels.

Le poste « provisions règlementées »n'existe pas dans le PCGC. Et PCGC inclut en classe 1 toutes les « provision pour charges et pertes », alors que le Plan OHADA n'y inclut que les « provisions financières pour risques et charges » ne comprenant que les risques et charges à survenance estimée à plus d'un an.

Les dettes liées à des participations sont isolées dans le plan des comptes OHADA alors que, apparemment, elles sont incluses dans les « autres emprunts et dettes à long et moyen terme »dans le PCGC. Les emprunts-obligations sont logés dans un poste propre dans le PCGC, tandis que le plan des comptes OHADA ne les distingue pas des autres emprunts.

Les comptes de la classe 2 change suivant les deux plans : « comptes d'actifs immobilisées »dans l'OHADA et « comptes de valeurs immobilisées »dans le PCGC.

A notre avis, l'intitulé OHADA cadre mieux avec le contenu de la classe qui comprend, non seulement les valeurs immobilisées, mais aussi les charges immobilisées. Le plan des comptes OHADA préfère parler de « charges immobilisées. »Alors que le PCGC utilise l'expression « frais immobilisée ».le mot « charges »nous semble préférable, parce qu'il s'agit d'un actif que l'on subit et non d'un actif qu'on peut activer : c'est un actif fictif. C'est un actif consommé, mais que l'on refuse d'avance du bilan afin de le faire supporter par plusieurs exercices.

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Le poste »valeurs incorporelles immobilisées »du PCGC est remplacé par le poste « immobilisations incorporelles » dans le plan OHADA, expression du reste utilisée par le PCGC dans les commentaires sur ce poste. Toutes les immobilisations corporelles sont regroupées dans les plan OCAM tandis qu'elles sont ventilées dans quatre postes diffèrent dans les cadres comptables OHADA, à savoir : terrains, bâtiment, l'installation et agencements matériels.

Les comptes de la classe 3 ; le poste « 39 achats » du PCGC n'existe pas dans le plan OHADA. Ceci se justifie par le fait que les achats sont débités directement dans les comptes de charges dans le plan des comptes OHADA, alors qu'ils transitent par le compte de mouvement »achats », pour se solder en fin d'exercice, dans le PCGC.

Le PCGC interdit la fusion des « stocks en cours de route à réceptionner » avec les stocks en consignation ou en dépôt.

A notre avis, la distinction du plan des comptes OHADA est plus rationnelle .s'agissant des stocks, le PCGC privilégie le système de l'inventaire permanent sur celui de l'inventaire intermittent que préfère le plan des comptes OHADA. Le plan de comptes OHADA prévoit expressément les « services en cours », alors que le PCGC ignore ce genre de stocks .par contre, le poste « travaux en cours » du PCGC, poste concernant les travaux d'équipement, est inclus dans le poste « produits en cours » dans le plan des comptes OHADA.

Les catégories OHADA nous semblent refléter mieux les réalités actuelles ou les services prennent de plus en plus d'importance. Les « déchets et rebuts »du PCGC sont appelés « produits résiduels »dans le plan OHADA, dénomination qui nous semble plus rationnelle. Le «semi-ouvré » du PCGC sont inclus au poste « produits intermédiaires et résiduels »du plan des comptes OHADA .mais nous ne comprenons pas la justification du regroupement des produits intermédiaires avec les produits résiduels qui sont, eux, finis.

Les comptes de la classe 4 change, suivant les deux plans : « comptes de tiers »,pour le plan OHADA et « comptes de tiers et régularisation »,pour le PCGC ce changement de dénomination est du au fait que, dans le plan des comptes OHADA , les comptes de régularisation font désormais partie intégrante de cheque compte de tiers concerné alors que, dans le PCGC , ils étaient traités comme une catégorie à part. Dans le plan des comptes OHADA, les charges constatés d'avance figurent dans le compte « 47 débiteurs et créditeurs divers », dans le sous compte « 476 charges constatée d'avance », alors que le PCGC les aurait incluses, dans le poste « 47 compte de régularisation-actif ».

Ainsi, à l'actif, dans le plan OHADA, le compte « 476 charges constatées d'avance »représente une espèce de créance sur l'exercice suivant. S'agissant du poste des charges à payer, « lorsque apparaissent en fin d'exercice »des charges certaines le concernant, mais qui n'ont pas encore été enregistrées, faute de paiement ou de pièce comptable, elles doivent être évaluées et enregistrées :

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? Au débit des comtes des charges intéressées,

? Au crédit des comptes de la catégorie de tiers auxquels elles sont dues, dans un compte divisionnaire à terminaison 8 :

408 « fournisseurs, factures non parvenues », s'il s'agit d'achats de biens et de services livrés, mais non encore connus sur factures.

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