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Problématique de l'arrestation arbitraire et détention illégale au sein de la PNC. Cas du CIAT d'Ikela.

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par Medicare St-Timothée Balilo Ngondékomba
Ikela - Graduat 2015
  

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251658752CONCLUSION

Au terme de cette étude qui a porté sur la problématique d'arrestation arbitraire et détentionillégale au sein de la police nationale congolaise,

Les objectifs étaient de:

Analyser les problèmes que connaissent la PNC en matière d'arrestation et de la détention.

Démontrer surtout le non-respect des droits de la personne arrêtée au sein de la PNC dont notre souci majeur était de contribuer par des propositions faites à des différentes couches ayant le pouvoir de contrôle et sanction sur les OPJ

Pour cela, notre problématique qui s'est articulée autour des questions ci-dessous :

-quels sont les droits de la personne arrêtée au sein de la police nationale congolaise?

-comment réprimer l'arrestation arbitraire et/ou détention illégale dans le chef de l'OPJ et que doit bénéficié la victime?

-quelles sont les atteintes portées aux principes universellement reconnus ou bien aux droits de la personne arrêtée au sein de la PNC?

En réponse aux questions posées, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

Sur la question portant sur les

Droits de la personne arrêtée au sein de police nationale congolaise, nous disions que la personne arrêtéebénéficie d'un certain nombre des droits dont :

-le droit d'êtreimmédiatement informée de ses droits

-le droit d'êtreimmédiatement informée de motif de son arrestation ;

-le droit de ne pas êtrearrêtée pour un fait d'autrui ;

-le droit de ne pas être poursuivie ou arrêtée pour un fait qui ne constitue pas une infraction ;

-droit d'entrer en contact avec sa famille ou son conseil ;

-droit de ne pas être gardée à vue plus de 48 heures ;

-droit de ne pas être soumise à la torture ou à un traitement cruel, inhumain ou dégradant ;

-le droit de se défendre ou de se faire assister par un défenseur de son choix ;

-pour les femmes d'être détenues séparément des hommes ;

Concernant la répression d'infraction d'arrestation arbitraire et détention illégale et, les droits que doit bénéficier la victime de tel acte, nous allons dire clair car, la législation congolaise punie bel et bien cet acte conformément aux articles 67 et 258. Selon l'article 67 « est puni d'une servitude pénale de cinq ans celui qui, par violences, ruses ou menaces, a enlevé ou fait enlever, arrêté ou fait arrêter arbitrairement, détenu ou fait détenir une personne quelconque »

Ensuite, l'article 258 du CCCLIII régit la matière de réparation de tout préjudice causé à la victime par l'auteur de l'acte, quand bien même ledit article stipule « tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un préjudice, l'auteur de l'acte doit le réparer »

En plus de cela il y a aussi des mesures administratives ou des sanctions administratives par les autorités hiérarchiques.

En fin, sur la question relative aux atteintes portées au principes universellement reconnus ou bien aux droits de la personne arrêtée au sein de la PNC, nous disions que en réalité ces droits ne sont en pratique non respectés en plus les OPJ du ciat d'Ikela n'ont pas la culture de respecter les personnes arrêtées lesquelles sont transformées désormais en ennemie aussi longtemps qu'elles souffrent de présomptions d'innocence.

Vu les irrégularités en matière de l'arrestation et de la détention, c'est la raison pour laquelle nous de notre coté dans le cadre de ce travail, nous avions dégagé les causes des arrestations arbitraires et des détentions illégales auxquelles nous avions proposé au législateur congolais quelques avis à l'occurrence la création des écoles judiciaires pour vulgariser la notion de droit à toute personne, assermenter seulement les OPJ qualifiés, procéder au contrôle régulier aux différents postes de la PNC, sanctionner les comportements illicites dans le chef des OPJ et APJ.

A la lumière de ce qui précède, nos hypothèses ont été confirmées, nos objectifs atteints. Cependant, notre suggestion s'adresse au ministère public de faire en sorte que son contrôle sur les OPJ soit efficace et régulier pour chercher à diminuer ce fléau qui ronge la législation pénale congolaise.

En fin, tout chercheur qui voudra se plonger dans les analyses relatives à l'étude sur arrestation arbitraire et détentionillégalepourra tenter à l'exploitation de certains aspects que nous n'avons pu soulever dans le cadre de ce travail.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery