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Analyse de la croissance inclusive dans quelques pays émergents. Cas du BRICS.


par Jacques Bakole
Université Pédagogique Nationale (UPN) - Licence 2018
  

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CHAPITRE I : EXPLICATION DES CONCEPTS DE BASE

I.1 Croissance inclusive

Portons de prime à bord un regard sur la sémantique du concept, qui comporte 2 mots. L'un (« croissance ») exprime une augmentation du PIB (Produit intérieur brut) dans un pays, et le deuxième (« inclusive ») est tout simplement l'opposé d'« exclusif », au sens de ne pas créer des laissé-pour-compte. L'expression « croissance inclusive » renvoie donc à un accroissement des richesses qui crée des opportunités pour tous les segments de la population et qui distribue les dividendes de la prospérité accrue, tant en termes monétaires que non monétaires, équitablement à travers l'ensemble de la société.

Dans sa composante « pro-pauvre », la croissance inclusive crée des opportunités au profit de toutes les classes de la société, et plaide pour une réparation équitable de la richesse au sein de la population.

La croissance inclusive suppose en d'autres termes que les gens, malgré leurs divergences sociales, économiques, sanitaires, participent tous tant à la production qu'à la consommation des richesses. Ainsi, ce concept très récent ne se résume pas seulement sur une dimension monétaire (revenu) mais aussi sur une dimension qualitative tel que : niveau de vie, logement, santé, etc.

1.1.a Définition de la croissance inclusive selon certaines institutions

La Banque africaine de développement (BAD) définit la croissance inclusive comme une augmentation quantitative de la production par laquelle le résultat a des retombées socio-économiques soutenables pour la majorité des personnes et protéger les moins forts à toute ingérence politique.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) considère la croissance inclusive comme un évènement biphasé, c'est-à-dire à la fois un processus et aussi un résultat permettant à tout un chacun, quelle que soit la divergence sociale, de participer à l'élaboration de la croissance, en s'intégrant dans les prises de décisions globales et profiter au maximum de la richesse obtenue (PNUD, 2012). Par ailleurs, elle procure des bénéfices qui sont valablement et équitablement partagés en vue d'éviter les inégalités sociales.

Elle s'explique donc par une participation et une mise en commun des recettes productives.

On sous-entend aussi par croissance inclusive une satisfaction des citoyens en matière d'emploi, cela signifierait une constatation d'un taux d'emploi élevé, des investissements profitables, la lutte contre toute pauvreté, la formation d'un système social impartial, une sécurité bien garantie en vue d'aider à tout participant de gérer et anticiper les changements et la solidification de la cohésion sociale. Il est donc d'une grande importance de constater que le fruit de la croissance est partagé par toute région du territoire national.

Selon la Banque asiatique de développement (BASD), la croissance inclusive ne se limite pas à l'augmentation de la production et la création des opportunités économiques, mais concerne aussi l'accès aux ces opportunités et aux richesses nouvellement créées à la population toute entière d'une façon générale et surtout les pauvres particulièrement.

Au regard de ce qui précède, on peut retenir au moins les critères suivants pour parler de croissance économique :

a. Bénéfices à toute la population en termes de participation à l'activité économique.

b. Réduction des inégalités dans l'activité économique non monétaire du bien-être social qui sont intensément évoquées pour la réussite de la croissance en y ajoutant le capital humain (Education), la santé, et l'intégration sociale.

c. Santé : la main d'oeuvre participant à la croissance devra être moralement et psychologiquement prête.

d. Formation humaine : être doté d'une population bien formée, car c'est la formation qui est clé de toute innovation, disposer des outils nécessaires.

I.1.b Déterminants de la croissance inclusive

La route vers la croissance inclusive comporte un large éventail essentiellement représenté en quelques étapes :

a. Les infrastructures

L'amélioration des infrastructures accompagnée d'un environnement réglementaire sain, sera de nature à accroitre la compétitivité et la production globale d'un pays, à combattre pour la baisse des couts des activités commerciales, à faciliter les échanges entre partenaires et aussi à obtenir un investissement direct étranger facile.

Rappelons aussi qu'elle militera pour une intégration sociale cohérente, et crée en même temps les opportunités en termes d'emploi pour la main d'oeuvre locale lors de la mise en place et de l'exécution du projet. Et elle viendra aussi contribuer positivement à la contribution des prestations des services sociaux et contribuer à l'inclusion de la croissance.

Le développement de l'infrastructure se traduit par un bienfait sur les ménages, les entreprises, les administrations publiques, les institutions financières et bien d'autres agents économiques.

b. Développement du secteur privé

Le développement du secteur privé a un caractère primordial et contribue à promouvoir la croissance inclusive sur le plan macroéconomique et amélioré les secteurs économiques et des entreprises de toutes tailles, des Petites et Moyennes Entreprises aux grandes sociétés, tout en créant une croissance économique, des opportunités d'emplois et bien d'autres occasions pour la majorité des gens, principalement les pauvres.

Statistiquement parlant, la plupart des grandes entreprises africaines se trouvent dans un petit nombre de pays à revenu intermédiaire, les petites entreprises et le secteur informel règnent au sein du secteur privé. Les chiffres affirment que la plupart de moyennes entreprises estimés à 65%, mènent leurs activités au sein de ce secteur dont les entreprises représentent plus de 40 % de l'économie. Affirmons que ce secteur offre des opportunités économiques à la majorité des gens et aux groupes vulnérables et participe à la réalisation de la croissance inclusive (BAD 2012).4(*)

Dans le but d'augmenter leurs apports et contributions à la création d'un plus grand nombre d'emplois et d'une prospérité énorme, à la l'obtention de la richesse, de la valeur ajoutée, ainsi qu'à l'utilisation optimale et rationnelle des matières premières locales, à l'investissement, aux recettes d'ordre public, les entreprises sont obligées de stimuler leurs activités pour permettre au secteur privé de se développer de justesse et booster la croissance inclusive sur l'échelle nationale.

c. Faiblesse des institutions gouvernementales.

Totalement faux, n'importe quoi !!! Lis correctement et résume bien ce que tu lis. Tu n'as manifestement pas compris ce que tu as lu

A la course vers un cadre macroéconomique viable grâce à une gestion judicieuse de finances publiques, chaque économie devrait compter sur des institutions solides dotées des capacités. Le renforcement de l'environnement des affaires grâce à un cadre juridique et réglementaire favorable à faciliter l'exécution des contrats ainsi que la protection des droits de propriété encouragera la création d'emplois et contribuera à l'émergence d'une société plus stable et plus sûre.

Plagiat tiré de

* 4(Groupe de la Banque Africaine de Développement, Note d'information 6, Programme de la croissance inclusive, Avril 2012).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote