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Le bien être des salariés comme levier de performance dans une entreprise mutualiste (Macif)

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par Grégory Blanchard
EM Lyon - Certification 2014
  

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1.1.1.2 Quelques chiffres parlants

En termes de données chiffrées, on peut relever un certain nombre de phénomènes traduisant un malaise des salariés, du travail, qui ont de quoi interpeller l'ensemble des parties prenantes : pouvoirs publics, chefs d'entreprise, organisations syndicales, salariés, etc.

Selon les résultats d'une enquête de l'INSEE3 réalisée en 2007 et publiée en 2010 par la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), 68% des actifs déclaraient connaître un ou plusieurs problèmes de santé chronique. Et un sur deux estimait que ce problème est « causé ou aggravé par le travail ». Les plus souvent cités sont les « problèmes de stress, d'anxiété» (30%) puis les problèmes de dos (26%) et les maux de tête ou migraines (24%).

Toujours selon cette étude, parmi les pathologies recensées, les affections lombaires et musculo-squelettiques ainsi que les problèmes psychologiques sont les problèmes de santé les plus souvent associés au travail. Les risques psychosociaux (stress, harcèlement, épuisement professionnel, incivilités) sont la première source de consultation pour pathologie professionnelle en France4.

Les répercussions des risques psychosociaux sur la santé des collaborateurs peuvent être très graves et le climat social de l'entreprise est également affecté. En outre, ces mauvaises conditions de travail provoquent par exemple de l'absentéisme, des accidents, une mauvaise réputation, ainsi qu'une baisse de la productivité, selon l'INRS.

Depuis 2009, le groupe de protection sociale complémentaire Malakoff Médéric5 mène, avec la société d'études Sociovision, des enquêtes annuelles dont l'objectif est de mieux identifier les risques auxquels sont exposés les salariés et d'aider les entreprises à améliorer le bien-être et la santé de leurs collaborateurs. Parmi les principaux enseignements de l'enquête menée en 2012, on relèvera notamment que près d'un quart des salariés a peur d'être dépassé par les nouveaux outils et les changements technologiques. Dans ce contexte, les salariés ont l'impression que leur travail est de plus en plus haché. Ils ont par ailleurs de plus en plus de difficultés à gérer leurs priorités, et ont le sentiment de perdre en autonomie et en pouvoir de décision. Les petites structures tirent mieux leur épingle du jeu. Les salariés y ont le sentiment

3 Enquête « santé, handicap et travail»

4 D'après le Réseau National de Vigilance et de Prévention des Pathologies Professionnelles

5 L'enquête a été conduite au moyen d'un questionnaire anonyme entre février et mars 2012 auprès d'un échantillon de 3 500 salariés du secteur privé. L'échantillon est représentatif des salariés français du secteur privé sur 5 grands critères : homme/femme, âge, statut, secteur d'activité et taille d'entreprise.

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de mieux savoir ce que l'on attend d'eux et d'avoir davantage le temps de faire un travail de qualité.

48 % des salariés disent ressentir une fatigue physique au travail, soit six points de moins qu'en 2009. A noter cependant : chez les femmes, la pénibilité perçue a fortement augmenté en 2012 (44 %, soit cinq points de plus qu'en 2011). La nature de certains emplois occupés par les femmes (horaires décalés plus fréquents, travail répétitif avec des postures contraignantes...) peut expliquer cette dégradation. Côté pénibilité psychologique, les chiffres évoluent peu et restent à un niveau élevé : 69 % des salariés estiment que leur travail est nerveusement fatigant.

Un salarié sur trois (32 %) a du mal à concilier sa vie professionnelle avec sa vie personnelle. C'est 5 points de plus qu'en 2009. Ces difficultés touchent plus particulièrement les cadres (37 %) et les trentenaires (36 %). En cause, des horaires de travail peu compatibles avec une vie familiale, la charge de travail, une distance importante entre travail et domicile... L'engagement vis-à-vis de l'entreprise fléchit légèrement; en effet, les salariés sont plus nombreux à déclarer vouloir prendre un arrêt maladie même s'ils ne sont pas malades (21 %, soit 4 points de plus qu'en 2010) et à confier faire de la présence pour la présence au travail (13 %, soit 5 points de plus qu'en 2010).

Enfin, selon la 8èmeédition du baromètre Edenred-Ipsos 6 sur le bien-être et la motivation des salariés européens, en France, seuls 23% des salariés attribuent une note de 8 à 10 à leur qualité de vie au travail (vs. 42% des salariés allemands, 40% des britanniques, 39% des belges, 31% des espagnols et 29% des italiens) et 38% affirment même que leur motivation diminue... Pour enfoncer le clou, 55% des salariés français jugent insuffisante l'action de leur employeur dans le domaine du bien-être au travail (vs. 31% en Allemagne, 28% en Belgique, 28% au Royaume-Uni, 31% en Espagne et 34% en Italie).

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius