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Utilisation des sous-produits pour l’alimentation des poissons d’élevage en Côte d’Ivoire.


par Emilie Michelle ACHO
Université Félix Houphouet-Boigny de Cocody - Master de Biodiversité et Valorisation des Ecosystèmes 2014
  

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I- GENERALITE

1-1- Définition

Selon Hachette (1993), l'aquaculture désigne l'ensemble des techniques d'élevage des animaux et végétaux aquatiques. La FAO (1986), quant à elle, définit l'aquaculture comme étant l'élevage d'organismes aquatiques, notamment les poissons, les mollusques, les crustacés et les plantes aquatiques. La pisciculture vient du mot latin piscis qui signifie poisson. C'est donc la branche de l'aquaculture qui désigne l'ensemble des techniques de production et d'élevage des poissons comestibles en eaux douces, saumâtres ou salées (Hachette, 1993).

1-2- Pisciculture en Côte d'Ivoire

1-2-1- Aperçu général

En Côte d'Ivoire, l'aquaculture a été introduite dans les années 1940 par l'administration coloniale (Hem et al., 1994). Elle a débuté par la création d'étangs de démonstration confiés à des particuliers et celle d'étangs privés dans plusieurs régions du pays. Durant les années 1990, la Côte d'Ivoire était la vitrine du développement de l'aquaculture en Afrique de l'Ouest, grâce aux résultats obtenus des projets appuyés par le PNUD, la FAO, la BAD, et d'autres partenaires techniques et financiers (FAO, 2008). Des opérateurs privés avaient mis en place des élevages de poissons (Tilapia-Oreochromis niloticus) en cages dans les lagunes et l'Etat appuyait un programme en faveur de la pisciculture en milieu rural et même en milieu péri-urbain dans le Centre et le Nord du pays. Il y a eu également un début de développement vers la pisciculture commerciale intégrée avec les écloseries et les fabriques d'aliments pour le poisson. Au total, on estime que la production d'aliments de poissons s'élève à un peu plus de 1500 tonnes par an (FAO, 2008). L'aquaculture en Côte d'Ivoire, est exclusivement basée sur la pisciculture qui se pratique dans les zones rurales et périurbaines en majorité dans les régions du Sud, du Sud-est, du Centre, du Centre-ouest, et de l'Ouest. Le tilapia Oreochromis niloticus reste l'espèce principale cultivée par les pisciculteurs. En 2005, le Sud restait la zone où la production est importante avec 82,34 % de la production totale, suivie du Centre Ouest 14,43 % et de l'Est avec 3,23 % (MIPARH, 2007). Selon ANAQUACI (2012), les pisciculteurs sont concentrés en majorité dans les régions du Tonkpi (Ouest), du Haut Sassandra (Centre Ouest), de la Marahoué (Centre), du Goh (Sud Ouest), de la Nawa (Sud Ouest) et de l'Indénié Djuablin (Est). Il existerait au total,

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près de 1000 fermes piscicoles en Côte d'Ivoire avec une superficie totale exploitée d'environ 500 ha (FAO, 2008).

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