3.6.7. Commerce
Il joue un rôle prépondérant dans
l'économie de Mombin Crochu. Cependant, ce secteur assez prometteur
reste très insuffisamment développé à cause de
l'état précaire des réseaux routiers reliant la commune au
reste du pays, en particulier à Carice, Mont, Organisé,
Vallières, Pignon, etc. L'activité commerciale est dominée
par les échanges de biens et services avec la République
Dominicaine (marché Tilory à Bois de Laurence) et les villes
avoisinantes comme Hinche, Cerca Carvajal, Pignon, Vallières et carice
(Ibid.).
Au marché de Tilory, les habitants de Mombin Crochu
vendent surtout des noix de cajou, du café, du maïs, des avocats,
de la volaille (pintades) et se procurent des produits de première
nécessité comme le hareng, l'huile de cuisine, la farine, le riz,
les épices importées (maggi cubes), les pâtes alimentaires
(vermicelle), etc.
Outre ces échanges assez rentables pour la population
de Bois de Laurence en particulier, il y a lieu de mentionner la
commercialisation des planches et des madriers qui se réalisent surtout
entre Mombin Crochu, Hinche et Mont Organisé. Il s'agit ici d'un
commerce de grande envergure qui nécessite des fournisseurs de bois la
location d'un camion pour le transport de leur marchandise, à raison de
15000 gourdes en moyenne.
Tableau 3.6.7 : jour des différents marchés
de la commune
Lieu
|
Jour de marché
|
Produits disponibles
|
Destination
|
Mombin-Crochu
|
Jeudi/ Samedi
|
Toutes les cultures
|
Cap Haïtien
|
Hinche
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Sylvestre
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Mercredi/ dimanche
|
Ouanaminthe
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Bois de Laurence
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Mardi
|
Hinche
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Saint-Domingue
|
Source : Enquête de l'auteur,
Mars 2015 3.7. Les institutions publiques
L'administration publique est représentée
à Mombin Crochu par les bureaux suivants : DGI (Direction
Générale des Impôts), BAC (Bureau Agricole Communal), la
Mairie, le Tribunal de Paix, le Bureau d'Etat Civil. Mais, les moyens dont
disposent ces institutions déconcentrées pour faire face aux
demandes de la population sont dérisoires. Pour la plupart, elles
confrontent des problèmes logistiques et financiers qui limitent leurs
interventions dans les communautés.
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