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L'influence de l'éclairage dans l'évaluation du point de vente

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par Mehdi Moufatih
Université Hassan II - Diplôme en science et gestion 2006
  

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Nous développerons, ensuite, les aspects psychologiques et comportementaux qui doivent être pris en compte concernant cette étude, liés à la couleur et la saturation chromatique de l'éclairage, et de préciser ainsi le cadre de travail.

L'objet de la démarche empirique est de démontrer que par la couleur et la saturation chromatique de l'éclairage, on peut susciter un certain nombre de réactions liées directement à l'environnement du magasin tels que : l'évaluation du magasin lui-même, l'évaluation des marchandises, la dimension d'activation du à l'environnement, le degré de stimulation perçu, et le plaisir ressenti.

Enfin, en dernière partie seront présentés les réponses et limites de cette étude.

CADRE THEORIQUE

_______________________________________________

Il est nécessaire de donner un cadre théorique englobant la problématique du mémoire avec les hypothèses retenues.

Avant même de chercher à vérifier le pouvoir de l'éclairage, il convient d'en apprécier la notion et les différentes dimensions. (Sens et portée des couleurs).

I Historique du système des couleurs :

Quelles que soient les sociétés et les époques, la couleur a toujours été liée à une symbolique. Cependant, cette symbolique évolue avec le temps et l'Histoire. On peut remonter jusqu'à l'ère préhistorique où déjà l'homme peignait des figures rupestres sur les parois des grottes, et où la couleur exprimait la guerre, le sang, les rites funéraires.

ARISTOTE supposait que toutes couleurs étaient un mélange de blanc et de noir, l'obscur provenant de la réflexion de la lumière par les corps.

Il faudra attendre le 17ème siècle pour voir apparaître un regain d'intérêt à expliquer ce phénomène étrange qu'est la perception des couleurs grâce aux travaux de NEWTON. En 1671, il réalisa la première expérience connue de décomposition puis de recomposition de la lumière blanche au moyen d'un prisme. Ceci permit de relier définitivement la notion de lumière à celle de couleur. Dès lors, on définit arbitrairement le spectre lumineux composé des sept couleurs déjà identifiées par les Mésopotamiens (rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet). Peu de temps après, on se rendit compte que la suite des couleurs était infinie. YOUNG détermina, en 1802, qu'on pouvait définir toutes les couleurs comme un mélange en proportions diverses de trois couleurs fondamentales (le bleu, le jaune et le rouge)

Avec la découverte du spectre des couleurs par NEWTON, on considère que le vert se dilue entre le jaune et le bleu ; cependant, au Moyen Age, cette idée n'avait aucun sens. De même le gris n'avait pas la même signification que maintenant : il évoquait l'idée de tâche, d'absence de netteté.

Au 18ème siècle, dans la Théorie des couleurs, GOETHE sera amené à critiquer la théorie de NEWTON. En effet, selon lui, il n'existe pas des lumières mais des atténuations de lumière qu'il appelle des pénombres. Une pénombre éclairée paraît bleue, une pénombre traversée par une clarté paraît jaune. En renforçant ces deux tons, on obtient la gamme des autres couleurs. Cette théorie fut également contestée.

A la fin du 19ème siècle, HETTZ, affinant la théorie vibratoire de la lumière, précisa les longueurs d'onde de différentes couleurs à l'intérieur du spectre électromagnétique (de 0.8 pour le rouge à 0.4 pour le violet, est le nanomètre, unité de longueur de l'onde). Tout corps simple porté à une température élevée émet un rayonnement lumineux sur un nombre de longueurs d'onde déterminées, correspondant à des couleurs caractéristiques (d'où la possibilité de connaître la composition de leur spectre lumineux). Inversement, les corps ont la propriété d'absorber certaines longueurs d'onde de la lumière qui les éclaire. Ce phénomène est à l'origine de la sensation de couleur provenant de la surface des objets opaques ou de la masse des objets translucides. Cette absorption est due à la composition chimique ainsi qu'à la structure atomique des corps. Des groupements d'atomes, appelés chromophores, sont à l'origine de la couleur des composés organiques. L'absorption sélective peut être également due à des électrons mobiles, plus ou moins liés à des atomes constituant des centres chargés positivement (auxochromes). L'interaction entre lumière et matière constitue un chapitre important de la science.

Si ces différentes étapes de la réflexion sur la couleur sont utiles pour avoir une vision globale de la signification des couleurs, il est essentiel de connaître l'un des plus grands systèmes de la couleur, créé au 12ème siècle par la culture occidentale pour bien comprendre l'utilisation des couleurs aujourd'hui. Ce système, dit héraldique, très strict et réglementé, interdisait de juxtaposer deux couleurs du même groupe. Cette norme a influencé la plupart des pratiques emblématiques des sociétés européennes (couleurs des uniformes militaires, juridiques, maillots des sportifs...).

II Définitions :

A Introduction :

La lumière est l`ensemble des radiations électromagnétiques pour laquelle les yeux humains sont sensibles.

La couleur est la sensation reçue par l'intermédiaire de notre oeil de la vision d'un élément coloré.

Ainsi la couleur physiologique, est impérativement liée à trois dimensions :

- La nature de l'objet.

- La lumière qui l'éclaire et qui permet à l'oeil d'en recevoir le message.

- L'oeil qui perçoit ce message et le communique au cerveau.

B Caractéristiques générales :

La couleur n'est ni une matière, ni un élément ou une fraction de la lumière. La couleur est une sensation.

La perception des couleurs est un phénomène cérébral, propre à l'espèce humaine, et à quelques mammifères, due à l'excitation des cônes rétiniens par une onde lumineuse, et à son codage très spécifique tout au long de la voie optique. Du phénomène initial physique à la sensation subjective interviennent des phénomènes complexes chimiques, électriques et psychologiques expliquant le caractère unique de sa représentation pour un individu, les nombreux tests d'exploration de la vision colorée et les multiples aspects de ses déficits.

Ce que nous appelons couleur est en réalité le résultat de l'action conjuguée de plusieurs paramètres :

- La source lumineuse utilisée pour observer le sujet.

- La géométrie d'observation, avec ses variables, telles que les angles d'éclairement et d'observation.

- Le sujet lui-même, et ses caractéristiques physiques.

- L'oeil de l'observateur, avec les qualités et les défauts propres à chaque individu.

- Et, finalement, le cerveau de l'observateur, dont la capacité de discernement des couleurs évolue en fonction de l'âge et de l`expérience acquise.

Sans le soleil, ou plus généralement, sans source lumineuse, nous serions privés de lumière, et l'oeil serait sans utilité : nous ne pourrions pas appréhender les couleurs. La lumière de mercure, les lampes à incandescence produisent une impression colorée différente de celle à laquelle nous sommes habitués. La lumière solaire facilite la perception d'infimes différences de tons et certaines couleurs nous paraissent naturelles, alors qu'elles ne sont qu'illusion.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard