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Panorama des petites et moyennes entreprises agro-alimentaires au Burkina Faso

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par Marcel Daba Bengaly
Université de Ouagadougou, Burkina Faso -  2003
  

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INTRODUCTION

La production agricole de l'Afrique de l'Ouest est marquée par son importance et sa diversité. Cette diversité justifie la multitude d'entreprises alimentaires intervenant dans l'agroalimentaires. Ce secteur agroalimentaire en Afrique de l'Ouest joue un rôle important aussi bien dans le dynamisme économique que l'alimentation des populations. Les trois dernières décennies, les villes africaines ont subi une croissance rapide qui a été le principal moteur de développement du secteur industries agroalimentaire (1,2).

Au Burkina, on comptait en 2000 environ 1900 entreprises exerçant dans l'agroalimentaire, dont 75,7% constitué d'unités artisanales, 19% d'unités semi-industrielles. Ce secteur contribue pour environ 30% au PIB et transforme 80% de la production agricole (3,4).

Les Petites Industries Agroalimentaire (PIA) à l'intersection des grandes industries et les unités artisanales ont su se développer pour répondre aux nouveaux besoins alimentaires exprimés surtout par les consommateurs urbains plus regardant sur les qualités hygiéniques des produits alimentaires (1,2).

Le secteur informel de l'alimentation (SIA), exerce principalement dans l'alimentation de rue. Plusieurs travaux ont montré que le secteur de l'alimentation de rue prend de l'ampleur dans les villes principales et secondaires, alors que les produits proposés ne sont pas toujours de bonne qualité (5,6,7). En effet, les études entreprises par la F.A.O (6) et par Danwson et Canet, (5) ont fait état de l'utilisation de matières premières et ingrédients de mauvaise qualité et l'emploi d'additifs non autorisés. Par ailleurs, la qualité des aliments de rue définie par leur teneur en nutriments et par leur qualité microbiologique, n'est souvent pas garantie. L'aliment de rue devient dans certains cas une source de plusieurs maladies diarrhéiques à origine microbienne. Chaque année, ce secteur est généralement la source des épidémies microbiennes et d'intoxications (3,7,8,9,10,11,12).

Ces contraintes socio-économiques et professionnelles propres aux villes sont à l'origine d'importantes mutations des styles alimentaires qui se manifestent principalement par une diversification des régimes, un développement de l'alimentation de rue ou l'utilisation d'aliments nouveaux présentant de grande commodité d'usage (1,2). Ces mutations dans les villes qui contribuent à dynamiser l'économie par la valorisation des productions agricoles locales ; favorisent l'introduction de nouveaux produits en zones rurales. Pour subvenir à ces besoins qui vont croissant tant sur le plan quantitatif que qualitatif, les PIA devront jouer un rôle important. Ceci implique que ce sous-secteur intègre dans son développement des exigences de sécurité sanitaire des aliments et des préoccupations d'amélioration des situations nutritionnelles. Il apparaît donc nécessaire de mettre plus à profit les savoirs biotechnologiques qui sont jusque là détenus dans les universités et centres de recherche.

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