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La Gestion Previsionnelle des emplois et des Compétences en Entreprise

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par Moindjié Mlimi HASSANI
Ecole Internationale des Affaires - Maitrise 2008
  

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3-L'INCIDENCE DES COMPETENCES.

La performance des organisations dépend largement de leurs employés et des compétences qu'ils possèdent. Les défis qui se renouvellent dans les organisations incitent ces dernières à développer de nouvelles capacités chez leurs cadres supérieurs. C'est dans cette optique qu'une équipe de chercheurs a identifié une série des compétences utiles aux gestionnaires publics au cours des prochaines années.

a) LES COMPÉTENCES ET LEUR PRÉVALENCE.

Cet article veut vérifier trois hypothèses générales afin de mieux utiliser les compétences dans la pratique de la gestion des personnels d'encadrement :

- les cadres jugent pertinentes les compétences identifiées de manière inductive dans des études faites au niveau du personnel de l'entreprise.

- les compétences ne sont pas toutes aussi importantes à développer chez un le personnel de l'entreprise en question.

- certaines variables ou situations affectent la prévalence des compétences.

Pour explorer cette dernière hypothèse, les auteurs ont choisi de prendre en considération trois variables organisationnelles, caractéristiques des structures des bureaucraties. Ces variables structurelles sont le niveau hiérarchique, la localisation géographique du poste ainsi que la nature des activités de l'unité administrative dont le cadre a la responsabilité. Les auteurs ont délibérément ignoré d'autres variables dont ils reconnaissent néanmoins l'importance et qui affectent la désirabilité de certaines compétences. De plus, la conjugaison de variables structurelles et conjoncturelles peut conférer plus d'importance à certaines compétences : Cette étude se limite donc à identifier les compétences qui conviennent à un cadre selon le niveau hiérarchique du poste qu'il occupe, sa localisation géographique et la vocation de l'unité administrative dirigée. La littérature sur le sujet étant muette, l'étude constitue une première étape vers le développement d'un dosage adéquat des compétences qui tienne compte des variables considérées.

Les variables « conjoncturelles » réfèrent aux circonstances affectant temporairement l'action et interpellant les cadres dans la manière de réaliser leur travail; les variables « culturelles » (caractéristiques propres à une organisation : sa mission, son histoire, etc.) qui vraisemblablement affectent la conception des politiques et la réalisation des opérations: on ne travaille peut-être pas tout à fait de la même manière que d'autres personnes dans une entreprise.

b) LE NIVEAU HIERARCHIQUE.

Typiquement, les entreprises en générales comptent plusieurs sortes de niveaux selon leur taille ou objectifs, mais nous allons parler des cinq niveaux hiérarchique selon Mintzberg: le sommet stratégique qui a pour rôle de gérer, fixer les objectifs et planifier le travail ; la ligne hiérarchique qui supervise l'encadrement du personnel ; la fonction super logistique qui occupe la restauration et les courrier ; la technostructure qui est parmi les facteur très important de l'entreprise s'occupe de la recherche et du développement de cette dernière et enfin le centre opérationnel (exécutants). La structure organisationnelle Mintzberg est un model explicatif de l'organisation hiérarchique de l'entreprise dans le recherche de leurs principes efficacité et efficience fonctionnel.

c) DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES COMPÉTENCES.

Cette section présente la description des compétences soumise aux cadres qui ont participé à l'étude. Elle fait aussi état, pour chaque compétence, des arguments soumis par les cadres en appui aux scores qu'ils ont attribués aux compétences.

Des encadrés soumettent par ordre de gradation, les regroupements de ces arguments qui appuient la pertinence de presque chacune des positions des variables à l'égard des compétences. Cette démarche suscite une réserve à cause du caractère nécessairement subjectif de l'opération : les gestionnaires consultés ont répondu sur la base de leurs expériences au sein des organisations mais aussi de leurs interprétations, pas toujours uniformes, des énoncés de compétences qui leur ont été soumis. Les scores exprimés par chacun (ex. « assez ») peuvent, comme dans toutes les enquêtes, revêtir un sens différent d'un répondant à l'autre. Une autre réserve a trait à l'analyse des informations recueillies : même si ces informations (commentaires et scores) ont été recueillies avec la plus haute minutie et discutées longuement par les auteurs et deux assistants de recherche, nous convenons de la possibilité que certains points de vue émis par les gestionnaires consultés aient pu ne pas être interprétés « correctement ».

Les auteurs n'ont pas voulu quantifier ces positions, ayant plutôt recherché la diversité des justifications. Ils n'endossent pas toutes ces affirmations.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon