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Etude de cas chute du taux butyreux chez la vache laitière

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par El Houssain BOUICHOU
 - Ingénieur Zootechnicien 2005
  

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II - Facteur de variation matière grasse du lait.

A- Généralité :

Les facteurs génétiques influent sur la quantité et la qualité du lait. « L'héritabilité est de l'ordre de moitié pour le taux butyreux (TB) et le taux protéique (TP), alors qu'elle se situe vers un quart pour la production laitière » (WOLTER, 1994). La race, le stade de lactation (les teneurs du lait en matières grasses et en protéines évoluent de façon inverse avec la quantité de lait, elles sont maximales au cours des premiers jours de lactation, minimales durant les 2ème et 3ème mois de lactation et s'accroissent ensuit jusqu'à la fin de lactation) et la saison peuvent aussi influencer la qualité du lait.

Mais l'alimentation a un rôle aussi important que les autres facteurs. Elle

permet en effet d'exprimer les qualités intrinsèques de la génétique. Une sous-alimentation pourrait disqualifier les caractères génétiques. L'emploi des fourrages est bénéfique pour la quantité de lait produite, ainsi que pour Taux butyreux et protéiques.

B- Effet de l'alimentation sur les matières grasses :

L'alimentation peut influencer le taux butyreux essentiellement par l'intermédiaire des modifications des synthèses d'acides gras volatils dans le rumen, précurseur de la lipogenèse mammaire. Elle peut également modifier la disponibilité des acides gras de réserves pour le prélèvement mammaire.

B-1 Effet de l'apport énergétique

Le taux butyreux tend à baisser dans le cas d'un apport énergétique très élevé : il n'y a pas de mobilisation des réserves corporelles qui entraînent souvent une augmentation du taux butyreux.

Une sous-alimentation qui correspond à un bilan énergétique fortement négatif, entraîne une diminution de la production laitière et du taux protéique et une augmentation du taux butyreux.

Une ration composée de 50 % du concentré et 50 % du fourrage permettent de produire un lait riche en matière grasse qu'une même ration avec 2 % d'huile de poisson (Baer, 2001).

L'augmentation de proportion du concentré dans la ration se répercute négativement sur le taux butyreux. Cette diminution est variable et surtout nette au-delà de 40 % de concentré.

B-2 Effet de l'apport azoté

L'augmentation du taux azoté de la ration peut accroître la production laitière et ainsi entraîner une dilution de la matière utile (INRA 88).

Les apports azotés n'ont que peu d'effet sur la composition du lait. L'augmentation de ces apports dans la ration quotidienne entraîne une augmentation conjointe des quantités du lait produit et des protéines secrétées, de sorte que le taux protéique reste peu modifié. Mais une ration riche en protéines brutes (17% ou plus) peut entraîner des laits contenant des quantités importantes d'urée. Ce taux d'urée du lait est très corrélé à celui du sang de la vache et peut être utilisé comme indicateur d'une sur-alimentation azotée.

Par ailleurs, l'amélioration du profil en acides aminés limitants, en particulier en méthionine et en lysine digestible dans l'intestin, permet d'augmenter la teneur du lait en protéines et en caséines sans avoir d'effet significatif sur le volume de lait produit ou sur le taux butyreux.

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