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Etude de cas chute du taux butyreux chez la vache laitière

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par El Houssain BOUICHOU
 - Ingénieur Zootechnicien 2005
  

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B-3 Effet de type de concentré :

La nature des glucides de la ration a aussi une influence sur le taux butyreux : aux conditions habituelles de rationnement, les concentrés riches en amidon (blé, orge, maïs) favorisent plus le taux en butyreux en favorisant les fermentations butyriques au détriment des fermentations acétiques que les concentrés riches en parois (pulpe sèche de betterave drêche de brasserie,...etc). A fort taux de concentrés riches en parois Dans ce sens, plusieurs études ont cherché à comparer l'effet des parois (pulpe sèche de betteraves, drêches de brasserie,...) et des sources d'amidon (blé, orge, maïs). A forts taux de concentrés (+ de 50%), ce sont les céréales qui entraînent des chutes plus importantes de taux butyreux. Suite à la consommation de quantités élevées d'amidon, la fermentation au niveau du rumen donne lieu à des quantités importantes de propionate, ce qui se répercute positivement sur le taux protéique et non sur le taux butyreux. Toutefois, cette influence dépend du type d'amidon (et de la forme de distribution de ces aliments). L'orge et l'avoine, dont l'amidon est rapidement dégradé par la microflore ruminale influencent plus le taux butyreux que le maïs dont la dégradabilité de l'amidon est plus lent.

B-4 Effet de la nature des concentrés

Le mode de présentation des aliments semble avoir un effet sur le taux butyreux. La réduction des aliments en particules plus fines se traduit par une diminution du taux butyreux (Norgaad, 1983). des études ont montré une corrélation positive entre l'indice de fibrosité d'une ration (temps de mastication à l'ingestion et de rumination) et le taux butyreux, le hachage fin des fourrages conduit à une diminution du taux butyreux, surtout lorsqu'il est associé à un apport important de concentré.

B-5 le mode de présentation physique des aliments

De façon générale, la réduction des aliments en particules de plus en plus fines se traduit par une diminution du taux butyreux comme dans le cas des régimes riches en aliments concentrés.

Des études ont montré une corrélation positive entre l'indice de fibrosité d'une ration (temps de mastication et de rumination) et le taux butyreux.

Le mode de présentation des aliments semble avoir un effet sur le taux butyreux. La réduction des aliments en particules plus fines se traduit par une diminution du taux butyreux (Norgaad, 1983). des études ont montré une corrélation positive entre l'indice de fibrosité d'une ration (temps de mastication à l'ingestion et de rumination) et le taux butyreux, le hachage fin des fourrages conduit à une diminution du taux butyreux, surtout lorsqu'il est associé à un apport important de concentré.

Tableau : Effet de la finesse de hachage d'une ration (55% de foin de luzerne - 45% de concentré) sur les performances des vaches laitières (Grant et al.1990).

HACHAGE

FIN

CROSSIER

Lait (Kg / j)

28.3

28

T butyreux (g / Kg)

29

37

T protéique (g / Kg)

30

31

Qualité ingérées (Kg /

23

22.4

Ms / j)

 
 

B-6 Effet de certains fourrages a/ les fourrages

Les fourrages contribuent dans l'augmentation du taux butyreux du lait par le biais des micro-organismes qui fermentent la cellulose et l'hémicellulose en acétate et butyrate, précurseurs de la fabrication de la matière grasse du lait.

b/ Ensilage de maïs

L'ensilage de maïs donne un lait riche en matières grasses en comparaison avec d'autres ensilages (tel que l'ensilage d'herbe), car il est relativement bien pourvu en matières grasses (environ 4% MS) et favorable aux fermentations butyriques. L'apport d'ensilage de maïs est aussi souvent associé à des taux protéiques élevés, en raison de sa valeur énergétique élevée.

Les comparaisons faites entre ensilages et foins montrent que le foin est plus efficace dans l'élaboration d'un taux butyreux élevé par rapport au même fourrage ensilé, même s'ils présentent la même quantité de fibres.

c/ Les pulpes de betteraves et les drèches de brasserie :

L'introduction de l'un de ces aliments dans des rations qui entraînent une composition normale du lait en matière grasse (3.7 à 3.9 %) de MG) n'engendre pas de modification sensible de cette composition. Mais lorsqu'ils sont ajoutés à des régimes qui provoquent des taux butyreux élevés, les pulpes et les drêches de brasseries peuvent entraîner une diminution du taux butyreux (Labare, 1994).

d/ La luzerne déshydratée

Elle tend à diminuer le taux butyreux lors d'un apport de 2.5 kg MS dans une ration d'ensilage de maïs. Au-delà le taux butyreux n'évolue plus et le taux protéique diminue.

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