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L'approche de prévention et de gestion des risques naturels au burundi et le droit international de l'environnement

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par Gervais MUHIGIRWA
Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche - Diplôme en gestion de l'environnement 2011
  

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Chapitre II. Le rôle du droit international de l'environnement dans l'approche de prévention et de gestion des risques naturels au Burundi.

Section 1. L'inventaire des risques naturels du Burundi

+ Quelques cas de risques naturels survenus au Burundi

Le Burundi reste malheureusement très vulnérable face aux risques naturels et catastrophes associés aux changements climatiques : Entre les années 1961 et 1964, le lac Tanganyika a provoqué des graves inondations à ses abords, son niveau s'est élevé de 4 mètres, le point critique fut atteint en mai - juin 1964 avec 777,6 mètres. Les quartiers actuels de la ville de Kinindo bas, Kibenga, Q.Asiatique, Q.Industriel, le port de

Bujumbura, la route Bujumbura-Gatumba, la route Bujumbura-Rumonge-Nyanza-Lac furent systématiquement inondés. Cette hausse de niveau proviendrait de la construction du premier barrage de régulation sur la rivière Lukuga, émissaire du lac Tanganyika (qui se déverse vers le fleuve Congo). Par la suite, ce barrage fut dynamité en partie pour ramener le lac à son niveau normal, car les activités économiques été considérablement perturbées.

Des inondations ont eu lieu à Kajaga en 1991 et ont provoqué des déplacements importants de la population sinistrée ; en 1983 et 1986, Bujumbura a connu de graves inondations liées aux crues de la rivière Ntahangwa. Les dommages ont été entre autre la destruction des maisons dans les quartiers de Buyenzi, la détérioration des machines et des équipements de la zone industrielle, la destruction des stockes des entreprises COGERCO, RAFINA, BRARUDI, SEP et du port de Bujumbura.

Des pluies diluviennes de deux semaines, durant la deuxième semaine de mai 2009 (11.05.2009), ont menacé sérieusement la plaine de l'Imbo aux abords du lac Tanganyika, le Mumirwa qui surplombe la plaine, la région de Buyenzi à la frontière du Rwanda, et le Centre-Est du pays dans les régions du Mugamba et du Kirimiro. Les pertes en vie humaines par noyades ou à la suite des écroulements des maisonnettes d'habitation, des incendies déclenchées lors des courts-circuits électriques, 425 personnes mortes au total. Des dégâts importants en terme de destructions de maisons, d'écoles, de ponts et de champs, ont eu lieu. Depuis l'accession du Burundi à l'indépendance en 1962, ce fut la première fois qu'un cimetière (de Mpanda) soit emporte par des pluies torrentielles, où 142 tombes ont exigé une nouvelle inhumation. Les causes principales : les cinq rivières sur les huit qui traversent la plaine de l'imbo, n'avaient pas été nettoyées depuis une bonne dizaine d'années, et ces rivières ont dévié de leur lits, la vitesse des eaux a été plus grande que d'habitude sur les flancs des collines et en outre la déforestation des aires protégées autour de la plaine pendant la période de guerre civile a favorisé l'écroulement des sols.

Selon Burundi/environnement : en décembre 2010, des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville de Bujumbura, et de nombreuses inondations étaient apparues un peu partout. L'aéroport international de Bujumbura a été affecté par les crues de la rivière Mutimbuzi ; vendredi, 11 février 2011, 7 milles familles sur 11 milles familles de la commune Kiganda, Province Muramvya ont vu leurs champs de cultures vivrières abîmé par des pluies torrentielles ; du 20 mars au 03 avril 2011, des pluies torrentielles se sont abattues sur Bujumbura, la capitale, trois communes urbaines : Ngagara,

Cibitoke et Kinama ont eu de graves inondations, 137 maisons ont été détruites laissant beaucoup de familles dans la détresse, 30 cas de choléra ont eu lieu dans la localité de Sabe de la commune Ngagara, due à un manque d'eau potable et aux conditions précaires d'hygiène de la population déplacée vivant dans la promiscuité; depuis 1998, la sécheresse fut et constitue actuellement une menace réelle sur la majeure partie du pays. Dans les provinces du nord, plus particulièrement Muyinga et Kirundo, la situation s'est empirée à partir de l'an 2000. La sécheresse a atteint le seuil d'une catastrophe nationale lorsqu'on a compté plusieurs morts et déplacés de la famine. Des populations se sont exilées au Rwanda et en Tanzanie pour cause de famine. Les communes de la Province Kirundo qui furent durement touchées sont Bugabira, Busoni, Bwambarangwe et Gitobe ; pour survivre, la population (qui est restée sur place) mangeait soit des racines d'arbres, soit de la bouillie préparée à base de la bouse de vache. Au début de 2005, ce désastre s'est généralisé dans certaines communes des provinces Muyinga et Ngozi ; Mardi, le 09 Août 2011, plus de 50 Ha d'herbes et de savanes sont parties en fumée à cause des feux de foret qui a éclaté sur la chaîne de montagne de Mpungwe surplombant la chef-lieu de la Province Ruyigi ; selon SNPGRC(2007), en 1996, la capitale politique et économique du pays, Bujumbura, a failli être coupée du reste du pays par des éboulements de Nyaruhongoka sur la route nationale no4, des coupures de la route nationale no1 par les ravinements de Vuma au PK23, 300 et de Nyamuvoga au PK23, 900 et de Vyambo au PK29,900 et enfin l'énorme solifluxion qui bloqua la circulation des biens et des personnes sur la route nationale no 7 au PK30. En réalité, toutes les routes qui passent par les escarpements de failles des régions naturelles Mirwa et de la crête Congo-Nil sont régulièrement exposées aux éboulements et aux glissements de terrain pendant la saison pluvieuse, il s'agit de la Rukonwe (commune Nyanza-Lac vers Makamba), de Honga au Sud du pays et de la route nationale no 16 au nord du pays (Mabayi-Kayanza) ; selon SNPGRC (2007), le Burundi est sur la ligne du rift valley occidental et il existe une nette corrélation entre les foyers de tremblements de terre et le tracé du rift plus particulièrement dans la zone de Bujumbura. Un violent séisme du 22 septembre 1960 a causé de nombreux dégâts au Burundi, il avait été précédé par beaucoup de prémonitoires et son épicentre était près de Bujumbura.

Au Burundi, sept risques naturels principaux dont l'origine est liée aux caractéristiques physiques de l'environnement sont prévisibles : la sécheresse, les inondations de plaine, les crues torrentielles, les chutes de blocs/éboulements, les glissements de terrain, les séismes et les feux de forêt. D'autres risques naturels avec une origine biologique (les épidémies et les pandémies, les invasions biologiques) existent aussi.

Notre sujet se concentrera sur les risques dont l'origine est liée aux caractéristiques physiques de l'environnement.

A la fin des années 60, quand le souci de protéger l'environnement s'est amplifié, la protection de l'environnement était souvent opposée au développement. Le lien de plus en plus étroit entre environnement et développement se retrouve sous le terme « développement durable ». Celui-ci se rapporte au développement qui cherche à satisfaire les besoins des générations présentes tout en respectant l'environnement pour les besoins des générations futures. Ce concept a été défini dans le rapport de la commission mondiale pour l'environnement et le développement (1987).

Selon A. C. Kiss 2006, pour les représentants du tiers monde, la protection de l'environnement était considérée comme un combat contre la pollution causé principalement, si ce n'est exclusivement par l'industrie. C'était donc une « maladie de riche » qui ne concernait pas les pays pauvres, dépourvus de croissance industrielle. Puis, une meilleure compréhension des nombreux aspects de la détérioration de l'environnement a démontré que la désertification, la pénurie d'eau potable, l'érosion, la déforestation et tous les problèmes causés par le développement rapide des zones urbaines, affectaient les pays du sud autant, voire plus, que les pays du nord.

D'après A. C. Kiss (2006), le droit international de l'environnement est entièrement fondé sur la reconnaissance de l'environnement comme valeur fondamentale de l'humanité. Le principe 2 de la déclaration des Nations Unies sur l'environnement (Stockholm 1972), corrobore cela comme suit : « les ressources naturelles du globe y compris l'air, l'eau, la terre, la flore et la faune, et particulièrement les échantillons représentatifs des écosystèmes naturels, doivent être préservés dans l'intérêt des générations présentes et à venir par une planification ou une gestion attentive selon que de besoin ».

La sécheresse constitue un aspect normal et récurent du climat. La sécheresse, c'est un événement temporaire résultant directement d'une réduction de la quantité de précipitations tombant au cours d'une période étendue, correspondant le plus souvent à une saison ou même plus. Elle entraîne des pénuries d'eau pour certaines activités ainsi que certains groupes ou secteurs environnementaux. Le risque de sécheresse est un concept multiforme dans la mesure où il porte sur des sphères diverses, telles que l'agriculture, le cheptel et l'eau, et il évolue constamment avec le temps et d'une région géographique à l'autre.

La gestion : la sécheresse est un phénomène de caractère transversal dont les impacts se manifestent au-delà de la limitation de l'espace, du temps et des secteurs. La gestion de catastrophes liées au climat est un processus continu, il faut : l'atténuation, pour empêcher que les dangers du climat ne se transforme en catastrophe, ou peut réduire les impacts négatifs de catastrophes lorsque celles-ci surviennent ; la préparation, consistant à mettre en place des plans d'action pour affronter efficacement les impacts d'événements dangereux vraisemblables, imminents ou actuels ; l'intervention, pour mobiliser les services d'urgence nécessaires dans la zone frappée par la catastrophe et finalement le relèvement, pour rétablir la zone affectée à son état antérieur.

La prévention : Il est impossible de contourner les processus naturels donnant lieu aux dangers de sécheresse et qui relevant de perturbations ou d'anomalies dans le profil des circulations atmosphériques de la planète. Néanmoins, il reste possible, en améliorant la résilience, de prévenir les catastrophes par sécheresse, d'atténuer leurs impacts, et de réduire les risques planant sur les vies humaines et les moyens de subsistance. Si les effets directs ou physiques initiaux d'une catastrophe par sécheresse sur les différents secteurs qui dépendent de l'eau peuvent être semblables quel que soit le type d'économie, les conséquences à long terme de chaque événement de ce type dépendront de circonstances locales spécifiques. Pour les cas d'impacts directs, on peut mentionner une chute de la productivité agricole et de l'élevage, et une diminution des ressources en eau de consommation ou de production électrique ; et pour les cas d'impacts à long terme, on peut mentionner une diminution des revenus des agriculteurs et des éleveurs et une perturbation des moyens de subsistance, ainsi que des conflits sur l'usage des eaux et d'autres ressources naturelles, des émigrations forcées, de la famine, et l'apparition et la propagation de maladies de l'homme et du cheptel.

L'inondation est une submersion, rapide ou lente, d'une zone habituellement hors eau. Le risque d'inondation est la conséquence de deux composante : l'eau qui peut sortir de son lit habituel d'écoulement et l'homme qui s'installe dans l'espace alluvial pour y planter toutes sortes de constructions, d'équipements et d'activités.

Les inondations de plaine, la rivière sort de son lit mineur lentement et peut inonder la plaine pendant une période relativement longue. La rivière occupe son lit moyen et éventuellement son lit majeur. L'occupation des zones inondables par les bâtiments (cas de la ville de Gatumba, commune Mutimbuzi, la nappe phréatique est près de la surface. Le ruissellement pluvial urbain (les crues rapides des bassins périurbains), l'imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings,...) limitent l'infiltration des pluies et accentue le ruissellement, ce qui occasionnent souvent la saturation et le refoulement du réseau d'assainissement des eaux pluviales. Il en résulte des écoulements plus ou moins importants et souvent rapides dans les rues. Villes de Bujumbura (tous les quartiers), Rumonge, Ngozi, Gitega, Muyinga,... Maîtriser l'urbanisme.

La gestion : l'inondation est un risque prévisible dans son intensité, mais il est difficile de connaître le moment où il se manifestera.

La prévention : des mesures collectives et individuelles doivent être prises à l'endroit des populations dans la gestion des cours d'eau domaniaux. Pour les cours d'eau : Curage régulier du lit pour rétablir ; entretien des rives leur appartenant ; le cours d'eau dans sa largeur et sa profondeur naturelles ; enlèvement des embâcles et débris pour maintenir l'écoulement naturel des eaux et assurer la bonne tenue des berges ; aménagement des cours d'eau ou des bassins versants en vue de contrôler le déroulement et les conséquences de la crue, information préventive.

Les torrents sont des cours d'eau à pente forte (supérieure à 6%) présentant des débits irréguliers et des écoulements très chargés. Ils sont générateurs de risques d'inondation accompagnée d'érosion et d'accumulations massives de matériaux. La formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes : les crues des rivières torrentielles et des torrents. Lorsque des précipitations intenses tombent sur tout un bassin versant, les eaux ruissellent et se concentrent rapidement dans les cours d'eau, d'où des crues brutales et violentes dans les torrents et les rivières torrentielles. Le lit du cours d'eau est généralement rapidement colmaté par le dépôt de

sédiments et des bois morts peuvent former des barrages, appelés embâcles. Lorsqu'ils viennent à céder, ils libèrent une énorme vague, qui peut être mortelle.

Sur les cours d'eau les aménagements (ponts, ponceaux, enrochements) et le défaut chronique d'entretien de la part des riverains, aggravent l'aléa.

La gestion : l'entretien des cours d'eau (curage, recalibrage,...) est une nécessité pour éviter l'aggravation des inondations.

La prévention : les travaux de correction active pour réduire le transport solide en provenance du lit et du bassin versant, l'entretien du lit et de berges des ruisseaux, torrents, fossés, drains, la réalisation des ouvrages de protection par les propriétaires riverains pour les cours d'eau non domaniaux, protection passive des zones exposées par des travaux techniques (enrochements, endiguements, pièges à matériaux, plages de dépôts), le respect des règles d'urbanisme et des règles de construction définies dans les dossiers de zonage réglementaire des risques, information préventive.

Le Risque de mouvements de terrain : les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeux sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour). Au Burundi, on a des mouvements lents et continus de glissement de terrain, qui se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terrain, qui se déplacent le long d'une pente (toutes les formations se trouvant le long de la crête Congo-Nil, de Makamba à Cibitoke, sur la route Bujumbura-Bugarama, la route Bujumbura-Ijenda). L'exiguïté des terres cultivables a fait que la majorité de ces terres soient occupés presque totalement par des maisons et des champs de cultures.

On a aussi, des mouvements rapides et discontinus du genre écroulements et chutes de blocs : l'évolution des falaises et des versants rocheux engendre des chutes de pierres (volume inférieur à 1dm3), des chutes de blocs (volume supérieur à 1dm3) ou des écroulements en masse (toutes les formations se trouvant le long de la crête Congo-nil, de Makamba à Cibitoke, sur la route Bujumbura-Bugarama, la route Bujumbura-Ijenda). On a aussi des coulées boueuses et torrentielles (sur les formations de roches altérées, un peu partout dans le pays). Elles se caractérisent par un transport de matériaux sous

forme plus ou moins fluide. Les coulées boueuses se produisant sur des pentes, par dégénérescence de certains glissements avec afflux d'eau. Les coulées torrentielles se produisant dans le lit de torrents au moment des crues. Voir envasement du lac Tanganyika, les différentes rivières du pays et des rivières (affluents du lac) et d'autres cours d'eau.

La gestion : le cloutage de falaises, purges,... destiné à limiter l'apparition du phénomène, faire des digues, filets pare-blocs... construits directement en amont des zones à protéger et destines à arrêter la propagation des blocs, La complexité géologique des terrains concernés surtout ici au Burundi, rend délicat le diagnostic du problème.

La prévention : cartographie l'aléa pour sa prise en compte dans l'urbanisme, identification des paramètres favorables au déclenchement des processus d'instabilité (géologie, conditions météorologiques, sollicitations sismiques,...) maîtriser l'urbanisme, construction adaptée, aménagement des pentes ou des bassins versants, plantation des arbres, information préventive.

Le Risque sismique. Ce risque est présent partout à la surface du globe, son intensité varie d'une région à une autre. C'est l'une des manifestations de la tectonique des plaques. Cette activité sismique se concentre le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques.

La gestion : le risque sismique est l'un des risques majeurs pour lequel on ne peut agir sur l'aléa ni sur la probabilité qu'un événement se produise et son intensité. La seule manière de diminuer le risque est d'essayer de prévoir les séismes et d'en éliminer les effets.

La prévention : l'analyse de la sismicité historique (récurrence des séismes), de la sismicité instrumentale et l'identification des failles actives, permettent de définir l'aléa sismique d'une région, c'est-à-dire la probabilité qu'un séisme survienne mais les signes précurseurs d'un séisme ne sont pas identifiables. Ailleurs, il existe des conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions (des règles de constructions parasismiques) pour les zones à risque suivant la nature du sol, la qualité des matériaux utilisés et la conception générale des ouvrages (qui doit allier résistance et déformabilité), l'assemblage des différents éléments qui composent le bâtiment (chaînage) et la bonne exécution des travaux.

Le risque feux de forêt. On parle d'incendie de forêt lorsqu'un feu concerne une surface minimale d'un hectare d'un seul tenant et qu'une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (partie haute) est détruite. Ces incendies concernent aussi des formations subforestières de petite taille, des formations sur sols acides, formations fermée et dense sur sol siliceux, formation ouvertes sur sol calcaire et landes. Au Burundi, Quoi que les incendies de forêt soient moins meurtriers que la plupart des catastrophes naturelles, ils n'en restent pas moins très coûteux en terme d'impact humain, économique, matériel et environnemental. L'impact environnemental d'un feu est considérable en terme de perte biologique (faunes et flores habituelles des zones boisées). Aux conséquences immédiates, telles que les disparitions et les modifications de paysage, viennent s'ajouter des conséquences à plus long terme, notamment concernant la reconstitution des biotopes, la perte de qualité des sols et le risque important d'érosion, consécutif à l'augmentation du ruissellement sur un sol dénudé.

La gestion: l'Etat et les collectivités locales ont un rôle de prévention, qui se traduit notamment par une maîtrise de l'urbanisation pour les communes les plus menacées, une politique d'entretien et de gestion des espaces forestières, principalement aux interfaces habitat/forêt, ainsi que par des actions d'information préventive. Cependant, la population tout comme les propriétaires de terrains boisés, ont un rôle essentiel à jouer pour que cette prévention porte ses fruits. La population doit adopter un comportement approprié en cas de survenance d'un feu, tandis que les propriétaires de terrains boisés doivent mettre en oeuvre tous les moyens existants afin de prévenir les incendies sur les terrains privés.

La prévention : face au risque feu de foret, la prévention consister en une politique globale d'aménagement et d'entretien de l'espace rural et forestier : la maîtrise de l'urbanisme dans les zones exposées au risque feu de foret, obligation de défrichage autour des habitations et voiries, refuser des constructions dans des zones pouvant être soumises aux incendies, bannir la présence diffuses d'habitations en zones forestière qui accroît la vulnérabilité des populations face à l'aléa feu de forêt, tracer des coupe-feu et créer des zones tampon entre les zones de forets et les zones d'habitat. Chaque citoyen doit prendre conscience de sa propre vulnérabilité face au risque de feu de foret et pouvoir l'évaluer pour la minimiser.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo