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Incidence des effets structurants dans le secteur des transports sur la croissance économique du Burkina Faso

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par Yamouaya Alassane SAVADOGO
Université de Koudougou Burkina Faso - Maà®trise en analyses et politiques économiques (APE) 2008
  

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Troisième partie

Chapitre I : Analyse des données et Estimation économétrique

I. Analyse des données

I.1 Analyse en terme de valeur ajoutée

De façon générale, on remarque une évolution croissante en termes de valeur ajoutée du secteur des transports dans le secteur tertiaire et dans le PIB. Mais, il est à noter une baisse de la contribution au court de la période 1999-2000 de 54 034 millions de FCFA à 51 831 millions de FCFA et une reprise de croissance à partir de 2001(cf. graphique n°1).

Cela s'explique par le début de la crise ivoirienne survenue en 1999 et qui a ralentie l'activité économique du pays. En effet, la plupart des marchandises burkinabè transit par la Côte d'ivoire en provenance des autres ports des pays du monde; Cette crise a baissé la mobilité des biens et services.

Notons également que le transport a une contribution moyenne annuelle dans le secteur tertiaire de 6,58 % et dans le PIB 2,86%. Mais pour la période du PASEC-T, elle a été de 5,94 % dans le secteur tertiaire et de 2,58% dans le PIB, contre 7,52% dans le secteur tertiaire et de 3,22% dans le PIB pour la Période de PST (Voir suite du tableau n°4 de l'annexe pour plus d'éclaircissement).

En somme, il ressort que la première phase du Programme Sectoriel des Transports a plus contribué dans la croissance du PIB par rapport du PASEC-T.

Graphique n°1 : Contribution du secteur des
transports dans le secteur tertiaire et dans le PIB

Mllicrs cb F.CFA

2500000

2000000

3000000

1500000

1000000

500000

0

1933

Transport

Secteur tertiaire

PIB (Prix constant base 1990)

19g2

1934

1966

Année

1933

2333

23:2

2334

23:6

Source : A partir des données extraites de l'IAP, 2008

I.2 Analyse en terme d'investissement

A Travers le graphique n°2 ci-dessous, on constate de façon générale que les trois courbes croissent au cours de la période 1991-2008. Cependant, la courbe de la Part des Investissements Publics (PIP) du secteur des transports a une certaine particularité qu'il faut noter.

En effet, sur la période du PASEC-T (1991-1998) l'investissement consacré était tellement infime qu'elle se confond à l'axe des abscisses. Mais avec l'augmentation des dépenses publiques d'investissements, elle commence à croître à partir de 2000, période correspondante au début de la première phase du programme sectoriel des transports (PST2).

En milliards de F.CFP

2500

2000

1500

1000

graphique n°2 Evolution PIP du secteur des transports-
PIP pays- PIB

500

0

PIP secteur transports

Année

PIP Pays

PIB

Source : A partir des données de la DEPSI et du SPIP

La part des investissements publics du secteur des transports dans les investissements publics totaux des différents secteurs, apprécier à travers les dépenses d'investissements publics inscrites au PIP (cf. tableau n°5 de l'annexe) a été de l'ordre de 16,19% sur la période 1991-1999, de 19,83% sur la période 2000-2008, traduisant ainsi à la fois l'ampleur des besoins et le poids du secteur dans l'allocation des ressources publiques.

A travers cette analyse, on constate que la période de la première phase du PST 2 a reçu un investissement d'une hauteur 577,55 milliards contre 125,744 milliards pour la période du PASEC-T.

Compte tenu de l'importance des besoins d'investissements futurs pour consolider les acquis en vue de renforcer l'efficacité du secteur et accroître sa contribution à la croissance économique, il a été retenu les hypothèses de projections suivantes :

· la part des investissements publics dans le secteur des transports a été plafonnée de 17% du PIP total

· Cette part sera consacrée aux infrastructures routières d'une part ce a qui a permis au Burkina Faso d'avoir une infrastructure routière d'une longueur totale 61 367 km, d'autre part son importance sera plus atténuée compte tenu des besoins des autres sous-secteurs modaux de transports.

Dans ces conditions, l'enveloppe gouvernementale des investissements cumulés du secteur public des transports pour la période de la deuxième phase du PST 2 s'élève a 633 milliards de F.CFA et c'est un financement à rechercher (deuxième programme sectoriel des transports et du tourisme ; Novembre 2007).

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