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Contribution de l'approche " police de proximité " au développement durable. Cas de Makamba 2011-2012

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par Evrard et Gwladys NDIMURUKUNDO et NICIMBIKIJE
Université Sagesse d'Afrique au Burundi - Licence en sciences économiques et gestion 2013
  

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IV.3 Vérification des hypothèses

Durant notre travail de fin d'études, la question de savoir ce qui pourrait réduire la criminalité et les troubles d'insécurité était capitale pour nous. Comme une réponse provisoire, on avait une hypothèse suivante : la «Police de Proximité» exerce ses fonctions de base dans le quartier (communauté), prend en compte les besoins et attentes du citoyen et cette police intervient à temps. Face à cette supposition et après le travail sur terrain, nous confirmons cette hypothèse. Pendant la réunion des CMS, les membres et les invités identifient les problèmes de sécurité, ensuite analysent ses origines, ils discutent afin d'apporter des solutions et enfin ils évaluent les résultats. Le partenariat est mis en lumière. La police en exerçant ses fonctions de base, elle tient compte des besoins et attentes des citoyens. Les intervenants ont affirmé que l'information est transmise à temps par les administratifs de base, les citoyens, et les CMS. Ainsi, l'intervention de la police est faite et la pro-activité est respectée. Le rendre compte en externe est assuré à travers ce partenariat en matière de la sécurité que font tous les acteurs.

L'apport des acteurs concernés en matière de la sécurité fut la seconde question. La supposition à cette question fut : La multi-dimensionnalité de la sécurité permet d'intégrer les différents acteurs de la sécurité et ces acteurs travaillent ensemble pour identifier les causes de l'insécurité afin de trouver des solutions pour ces problèmes. Ces acteurs connaissent leurs limites à travers les cahiers de charge. Nous confirmons cette hypothèse. N'importe quelle question sur la sécurité peut être soulevée et est l'objet de discussion pendant les réunions des CMS car ces membres outre leurs compétences et leurs limites, ils ont diverses expertises. Les agronomes, les enseignants, les associations sans but lucratives pour diverses fins, les représentants des confessions religieuses, les démobilisés, les OPJ etc. s'expriment librement. Leur opinion est nécessaire lorsqu'il s'agit de faire remarquer un problème qui peut surgir ou lorsqu'il s'agit d'analyser des problèmes pour apporter des solutions. Si la terre n'est plus productive, un agronome est mieux placé pour donner des recommandations.

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La troisième question était de savoir s'il y a eu un léger mieux économique dû à l'implantation du projet «Police de Proximité». On a émis une supposition suivante : la police de proximité a favorisé une redynamisation économique. Nous nuançons cette hypothèse. Les citoyens interviewés nous ont fait part que la venue de la police de proximité permettrait les investissements et par conséquent la création d'emploi. Les commerçants exercent librement leurs activités même en fin d'après-midi. La population cultive et récolte sans crainte des voleurs. Pour ceux qui ont des activités génératrices de revenu, ils estiment qu'il leur manquait la sécurité, ils affirment qu'il y a eu réduction de la pauvreté. Mais, la crise que le Burundi a traversée et la crise économique qui est en vogue, on ne peut pas affirmé que la pauvreté a été éradiquée. La police de proximité a permis un rebondissement économique d'une façon à Makamba. La présence des banques et coopérative montre qu'il y a des activités génératrices de revenu en croissance.

La police de Proximité contribue-t-elle à la protection de l'environnement? Cette dernière question a comme supposition : La protection de l'environnement par la police de proximité est une réalité. Nous nuançons cette hypothèse. La population affirme qu'elle collabore avec les administratifs, la police et les CMS pour la protection de l'environnement surtout quand il y a survenance des feux de brousse. La destruction de l'environnement n'est plus commise à une fréquence élevée. Des mesures techniques comme des paras feux sont proposées à cette fin. En ce qui concerne la coupe fréquente des arbres, d'autres initiatives sont faites : la sensibilisation de planter un arbre pour en remplacer celui qui a été coupé. Toutefois, même si des mesures et initiatives pour la protection de l'environnement sont faites, cette dernière n'est pas appréhendée sous toutes ses formes. La population a des connaissances limitées. Outre les feux de brousse et la coupe des arbres à une fréquence élevée, (qui sont ceux qui leur sautent aux yeux), d'autres mesures pour la protection des plantes et des marrais ne sont pas entreprises.

En définitive, la police de proximité a un impact positif au développement durable sur la communauté; et la commune Makamba en reflète l'exemple.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry