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Contribution de l'approche " police de proximité " au développement durable. Cas de Makamba 2011-2012

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par Evrard et Gwladys NDIMURUKUNDO et NICIMBIKIJE
Université Sagesse d'Afrique au Burundi - Licence en sciences économiques et gestion 2013
  

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Conclusion générale

La contribution de l'approche «Police de Proximité» au développement durable est composé de deux parties comprenant ensemble quatre chapitres. La première partie est intitulée Généralités et comprend deux chapitres. Le premier chapitre intitulé Cadre théorique sur le développement durable et la police de proximité nous a permis de nous appuyer sur des concepts clés sur lesquels l'on s'est basé tout le long de cette étude. Ce premier chapitre concernait les concepts indispensables dans le domaine de Management de projet en général : plan de développement, programme, projet et développement mais aussi des concepts sur le cas d'étude à savoir le développement durable, le renforcement des capacités et la police de proximité.

Dans ce même chapitre, l'on a parlé de l'historique sur la police de proximité au Burundi, et comment ce concept est devenu un projet d'appui de certains partenaires externes comme la GIZ et d'autres partenaires qui ont contribué à l'élaboration des axes sur ce concept et qui appuient également pour sa mise en oeuvre en l'occurrence la CTB et le DSS. Les étapes d'un projet furent un autre point de ce chapitre pour rappeler l'importance/pertinence d'un projet mais aussi pour le suivi et l'évaluation qui caractérisent son impact sur la communauté pour notre étude de recherche.

Dans le second chapitre : Développement de la coopération de la GIZ, l'on a parlé de l'entreprise qui nous a permis de collecter les données et qui met en oeuvre de la «Police de Proximité». Dans ce chapitre, l'on a parlé de l'historique de la GIZ, sa création, la naissance de la coopération avec le Burundi, les objectifs de la GIZ, et ses missions. Le développement de la coopération de la GIZ comporte un autre point qui est l'organisation de la GIZ. Dans ce point, on a parlé du nombre de pays partenaires avec la GIZ, le personnel de la GIZ à travers le monde, le chiffre d'affaire, ainsi que les alliances et les commettants de la GIZ.

La situation économique du Burundi se trouve dans ce chapitre. Ce point décrit le Burundi sur sa superficie, les potentialités d'exploitation de terres, de marrais, et renseigne sur sa population, et son PIB. Les interventions de la GIZ au Burundi est un dernier point de ce

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chapitre où l'on a parlé des domaines/secteurs dans lesquels la GIZ intervient à travers les programmes et les projets ainsi que les thèmes transversaux au Burundi.

La deuxième partie : Contribution de l'approche «Police de proximité» au développement durable comprend deux autres chapitres et c'est sur cette partie que l'on s'est beaucoup attelés puisqu'elle s'avère être le noyau de cette étude de recherche. Le troisième chapitre : Makamba et le concept «Police de Proximité» est réparti en trois points. (i) la position géographique de Makamba, où on l'a situé géographiquement. On a parlé des pays frontaliers et les communes périphériques de Makamba. On a également parlé à ce point des zones qui composent cette commune. (ii) la démographie de Makamba où l'on a parlé de sa population et sa densité. Et (iii) le concept «Police de Proximité» à Makamba où l'on a parlé de la situation de cette commune ainsi que l'implantation de la «Police de Proximité». Nombreuses communes comme celle de Makamba, par exemple, ont été conquises par la guerre. À Makamba, certaines communes et pays sont frontaliers avec cette commune. On remarque beaucoup d'immigrants, de malfaiteurs et par conséquent de criminalité. Les policiers sont accusés d'actes d'exactions envers les citoyens. La commercialisation des produits prohibés, la croissance inouïe de la sorcellerie et l'obscurantisme, etc. constituent des facteurs d'insécurité. À Makamba, comme c'est une commune frontalière avec la Tanzanie, il y'a beaucoup d'importations et d'exportations et par conséquent beaucoup d'actes commerciaux.

Ce centre de transaction connaît pas mal de facteurs d'insécurité. Sur ce point, l'on a évoqué les causes de ces facteurs, les victimes de cette insécurité mais aussi les auteurs de cette insécurité. On n'a pas omis de mentionner les composants de cette police qui ne sont autres que les anciens mouvements rebelles ainsi que la gendarmerie. Cette composition n'est pas sans conséquence puisque les policiers ont commencé d'être opérationnels avant d'avoir les formations de base. L'autre lacune que l'on a fait remarquer est qu'un nombre important de policiers ont un faible niveau de scolarité.

Sur ce point comme on l'a souligné ci-haut, à travers des graphiques, on a parlé des principaux facteurs à l'origine de l'insécurité : l'ivresse, la pauvreté, les conflits fonciers, le partenariat sexuel multiple, les conflits politiques, le voisinage, la corruption, la non exécution des jugements et l'influence obscurantisme. On a également parlé les principaux

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groupes à l'origine de l'insécurité à savoir les personnes en état d'ébriété, les drogués par exemple. Ensuite, on a parlé de quelle façon se manifeste cette insécurité et enfin les principales victimes de l'insécurité.

Dans le quatrième chapitre, qui est le dernier, il est intitulé : Analyse des données et vérifications des hypothèses. Il comporte trois points. D'abord (i) le questionnaire d'enquête auprès de la population sur la contribution de l'approche «Police de Proximité» au développement durable. Sur ce point, l'on s'est basé sur les 3 dimensions pour permettre le développement durable. Nos graphiques se repartissent ainsi en trois façons. (a) la population : dimension sociale. Il s'agissait essentiellement d'abord de voir si la population a confiance en la police dans la résolution des problèmes de sécurité, ensuite de voir si les policiers ont changé leur comportement depuis la mise en place des CMS et enfin de voir si la police de proximité est perçue comme moyen de résolution des problèmes de sécurité. (b) la planète : dimension environnementale. Il s'agissait de voir si la «Police de Proximité» tient compte de la protection de l'environnement mais encore de voir si la population et la police travaillent ensemble pour la protection de l'environnement. (c) le profit : dimension économique. On a posé la question de savoir s'il y'a des changements en matière de la sécurité.

Ensuite (ii) résultats de questionnaires à travers le tableau logique de l'analyse SWOT. L'on a mis en lumière, au point de vue interne, les forces et les faiblesses et au point de vue externe les opportunités et les menaces. Enfin (iii) le dernier point concerne la vérification des hypothèses. La première et la seconde hypothèse sont affirmées tandis que la troisième et la quatrième hypothèse sont nuancées.

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Difficultés rencontrées et suggestions

La sécurité est une nécessité dans un pays en voie de développement. Le concept «Police de Proximité» est tout nouveau et pourrait être intéressant s'il est vulgarisé sur tous les niveaux du pays. Le Gouvernement du Burundi avec les partenaires externes, en l'occurrence la GIZ aidant dans la mise en oeuvre du concept devraient revoir d'autres stratégies de formation pour permettre la sensibilisation de la population à grande échelle. Par exemple : à travers les ondes. Il serait aussi intéressant de l'inclure dans le milieu académique spécialement dans le cours d'Éthique et Bonne Gouvernance.

Il faudrait intégrer cette philosophie dans les textes légaux. L'inclure dans le cursus académique dans l'institut supérieur de police et autres formations à l'endroit des policiers. Il faudrait aussi décentraliser les services des Officiers de police Judiciaires en vue de les rapprocher réellement aux citoyens. Pour sa durabilité, il faudrait également évaluer les CMS.

Durant notre travail de mémoire, l'on s'est heurté à de difficultés qui méritent d'être citées. Sur le terrain, l'opinion de femmes nous était importante surtout dans la zone Nyange. Dans cette zone, on a rencontré plusieurs femmes qui tenaient de bars, certaines buvaient et d'autres se tenaient près d'un petit marché. Aucune d'elles ne nous a accordé une entrevue. Par contre, le peu d'hommes qui s'y trouvaient nous ont accordé leur temps et ont répondu à nos questions.

Lors des interviews dans certains programmes et projets de la GIZ, l'on a fait face à un manque de données sur l'entreprise puisqu'il y a rareté de la documentation sur la GIZ si ce n'est que des brochures ou dépliants qui parlent sur le projet donné. Dans ces grandes organisations ou entreprises, on retrouve plus de détails sur leurs sites Web. Il s'agit de leurs objectifs, leurs missions, les valeurs, les partenaires, les commettants etc. Certaines données n'étaient pas actualisées car elles ne correspondent plus à la période d'étude. Une fois que l'on parvenait à décrocher un entretien, on devrait collecter plus de rapports possibles sans tris puisqu'il nous était impossible de savoir quand serait le prochain rendezvous.

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