WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les logiciels libres, une économie coopérative

( Télécharger le fichier original )
par Jason BOMHALS
Haute Ecole de la Province de Namur - Bachelier Assistant de direction - langues 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2.3 Le logiciel propriétaire

Un logiciel propriétaire est un logiciel dont l'utilisation, la redistribution et la modification requièrent une autorisation de la part du propriétaire du logiciel. Contrairement au logiciel libre, un logiciel privateur distribué à un utilisateur reste la propriété unique de l'ayant-droit. L'utilisateur ne peut dès lors faire avec ce logiciel que ce qui a été prévu par la licence protégeant le droit intellectuel du créateur du programme.

1.3 Les types de licences libres

1.3.1 Les licences avec obligation de réciprocité

La plupart des logiciels libres sont des logiciels copyleftés, souvent par utilisation de la licence publique générale (GNU-GPL). Cette licence permet l'obtention et l'utilisation du logiciel par n'importe qui. Pour pouvoir modifier et/ou redistribuer le logiciel, il faut par contre accepter les conditions de la licence GPL. Ainsi, toute personne voulant redistribuer un logiciel copylefté doit impérativement distribuer le code source du logiciel en même temps et doit placer cette redistribution du logiciel sous la même licence que le logiciel source. La particularité du copyleft est d'utiliser le copyright (droit d'auteur) pour accorder des droits à l'utilisateur, l'opposé du but originel du copyright. Cette forme "extrême" de

Il y a également d'autres droits qui protègent les logiciels libres, comme les droits moraux, dont on ne peux se défaire, comme le droit de paternité, permettant à l'auteur

18

licence libre peut même aller jusqu'à empêcher l'utilisation d'une partie du code-source d'un logiciel copylefté pour l'intégrer au sein d'un logiciel propriétaire.

Si la licence GPL, rédigée en anglais, est la plus connue et la plus utilisée des licences libres, elle ne possède aucune traduction officielle en français. Bien que cela n'empêche aucunement son utilisation dans les pays francophones, une licence équivalente écrite en français a été créée, la licence CEA CNRS INRIA Logiciel Libre (CeCILL), ainsi qu'une licence européenne disponible en 22 langues, l'European Union Public Licence (EUPL). Ces deux licences ayant été approuvées par l'OSI et la FSF, tout logiciel protégé par une de ces licences est un logiciel libre et Open Source.

1.3.2 Les licences permissives

Certains logiciels libres ne sont pas copyleftés et les copies de tels logiciels peuvent dès lors ne plus être libres du tout. Les contraintes des licences permissives sont quasi-inexistantes et peuvent se limiter à la mention du copyright original. Les licences permissives, aussi appelées non-restrictives, regroupent notamment la licence BSD, la licence MIT et la licence CeCILL-B, pour le droit français.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire