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Les logiciels libres, une économie coopérative

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par Jason BOMHALS
Haute Ecole de la Province de Namur - Bachelier Assistant de direction - langues 2014
  

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1.3.3 Le domaine libre

Un cas particulier de logiciel libre non-copylefté est le logiciel dont le code source est dans le domaine libre, c'est-à-dire qu'il n'est pas soumis au copyright. De ce fait, tout le monde peut se servir de ce code source, le redistribuer et le modifier. Puisque le code source n'est pas soumis au droit d'auteur, personne ne peut, en revanche, demander de l'argent en échange de la distribution de ce code source. Il est également utile de préciser que, selon la convention de Berne, qui regroupe 167 États membres en 2013, toute oeuvre artistique ou littéraire, dont les logiciels informatiques, sont automatiquement placés sous droit d'auteur. Pour placer son code source dans le domaine libre, l'auteur de ce code source doit donc faire les démarches nécessaires dans son pays pour renoncer au copyright.

1.4 Les logiciels libres et le droit belge 1.4.1 Logiciel libre et droit d'auteur

Comme je vous l'ai dit dans la section précédente, ce n'est pas parce qu'un logiciel est libre qu'il n'est pas protégé par le droit d'auteur. C'est d'ailleurs grâce à ce droit d'auteur que le propriétaire du logiciel peut céder aux utilisateurs différents droits. Le droit belge considère par ailleurs qu'un logiciel libre, avant d'être libre, est un logiciel et est donc protégé par le droit d'auteur.

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de demander à être identifié comme tel, et le droit de divulgation, permettant à l'auteur de choisir s'il présente ou non son logiciel au public. Les droits moraux permettent aussi à l'auteur d'un logiciel libre de s'opposer à une modification du logiciel s'il y a atteinte à son honneur ou sa réputation (la modification du logiciel doit théoriquement améliorer ce logiciel). Pour terminer, les logiciels libres sont protégés par le droit des contrats, puisqu'ils sont accompagnés d'une licence.

1.4.2 Licence libre et droit belge

Les licences informatiques sont des contrats n'entrant dans aucune qualification juridique. La doctrine belge considère donc que ce sont des contrats «sui generis» soumis uniquement au consentement des parties impliquées et à l'ordre public. Une licence informatique n'est donc valable que si elle n'entre pas en conflit avec la loi belge et l'ordre public.

La célèbre licence GPL est donc entièrement valable dans le droit belge, même si elle est issue du droit nord-américain. La création des licences EUPL et CeCILL n'est donc pas due à une absence de valeur légale de la GPL. Il s'agit simplement de licences cherchant à gagner la confiance des Européens grâce à des licences issues du droit européen (EUPL) ou français (CeCILL) tout en restant compatibles avec la licence GPL.

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