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Place et rôle du secteur privé dans la gestion des déchets solides dans les villes moyennes du Burkina Faso : cas de Banfora

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par Emmanuel DIAGBOUGA
Université de Ouagadougou - Licence professionnelle en génie de l'environnement 2013
  

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1.3. Les charges engendrées par les activités de collecte des ordures ménagères

L'exercice des activités de ramassage des OM engendre des charges financières pour les associations de pré-collecte. Il s'agit notamment de :

- la rémunération du personnel;

- l'entretien des ânes ;

- la réparation des charrettes ;

- le renouvellement du matériel et des équipements de protection individuelle.

Outre les rémunérations, les dépensesmensuelles pour l'entretien du matériel vont de 17 500 à 50 000 FCFA selon leur état d'amortissement.

2. Les opportunités pour le privé à s'engager dans la gestion des déchets

2.1. La croissance urbaine de la ville de Banfora.

Selon les résultats du RGPH de 2006, la population de la commune de Banfora s'élève à 106 815 habitants dont 53 385 hommes et 53 430 femmes. Les perspectives de la croissance urbaine de Banfora prévoient 150 000 habitants à l'horizon 2025.

Cette augmentation de la population communale est un atout en matière de gestion des déchets car le nombre d'abonnés s'accroîtra et généra plus de recettes pour les structures de pré-collecte.

2.2. Le nombre de secteurs non couverts par les structures de pré-collecte

A l'étape actuelle, six (06) secteurs de la commune ne sont pas couverts pour le moment en matière de pré-collecte. Il s'agit des secteurs 9, 10, 11, 12,13 et 14. Au regard de l'extension de la ville, il sera utile que des structures de pré-collecte des OM arrivent à les servir. Ainsi, cet aspect constitue un atout pour les associations exerçant dans le domaine de la gestion des déchets.

2.3. Le faible nombre des structures de pré-collecte des ordures ménagères

De nos jours, il existe quatre (04) associations de pré-collecte des OM pour tous les quinze (15) secteurs que compte la commune de Banfora. Selon les projections, le nombre de ménages de la ville de Banfora ira de 10 000 ménages environ en 2002-2003 à 20 000 ménages à l'horizon 2025. Ainsi, plusieurs autres associations de pré-collecte des OM seront nécessaires. Ce faible nombre des structures de pré-collecte des ordures ménagères constitue une opportunité pour le privé de s'engager dans la gestion des OM.

2.4. Les possibilités de valorisation des déchets urbains de la ville de Banfora

Les ordures collectées au niveau des ménages dans la ville de Banfora ont les caractéristiques ci-après :

- 73,91% de matières compostables ;

- 14,29% de matières non-compostables [4].

Ce fort taux de matières compostables constitue une source de gain économique lorsque des structures organisées développent des techniques de compostage de ces matières à grande échelle.

En effet, au bout du processus de compostage, un sac de compost coûte au moins 2000 FCFA selon le prix pratiqué au site expérimental de JAD COMOE. A la suite des opérations de pré-collecte, une structure qui s'engagerait à développer le compostage engrangera des bénéfices au regard du potentiel des acheteurs possibles du compost dans la commune (la maraîchéculture et les activités de pépinières sont développées).

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