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Place et rôle du secteur privé dans la gestion des déchets solides dans les villes moyennes du Burkina Faso : cas de Banfora

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par Emmanuel DIAGBOUGA
Université de Ouagadougou - Licence professionnelle en génie de l'environnement 2013
  

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DEUXIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION

I. PRESENTATION ET ANALYSE DU SYSTEME DE GESTION ACTUELLE DES DECHETS DANS LA COMMUNE DE BANFORA

1. Historique de la gestion des déchets urbains de Banfora

La présence des déchets urbains a toujours été une source de gêne et de maladies. Les déchets urbains sont parfois charriés d'éléments chimiques dangereux pouvant polluer les milieux récepteurs que sont l'eau et le sol. C'est pourquoi ils font l'objet de collecte et de transport hors des agglomérations.

Dans la commune de Banfora, la gestion des déchets urbains a connu une évolution qu'on peut résumer en quelques étapes.

1.1. Les initiatives individuelles

La collecte des ordures ménagères a commencé par les initiatives des personnes de bonne volonté et soucieuses de combattre l'insalubrité dans la ville de Banfora.

Les motivations étaient personnelles et dénuées de toute retombées économiques. C'est ainsi qu'on a assisté à la naissance de structures de pré-collecte des ordures ménagères depuis 1991 telles que JAD COMOE.

Ces structures étaient caractérisées par l'implication du fondateur dans le ramassage des ordures, le manque de professionnalisme dans le métier et la modestie des moyens matériels pour la pré-collecte.

1.2. La reconnaissance officielle des structures de pré-collecte

La croissance urbaine et la nécessité d'assurer un cadre de vie sain aux populations de la ville de Banfora ont conduit à la multiplication des structures de pré-collecte des déchets urbains. Aussi, pour se mettre en conformité avec la réglementation nationale en matière de gestion des déchets, ces structures doivent obtenir une reconnaissance officielle auprès des autorités compétentes pour exercer légalement leurs métiers. C'est ainsi que toutes les structures de pré-collecte ont acquis une reconnaissance officielle dans les périodes suivantes :

- ABACO : 1997

- JAD COMOE : 1994

- NATURA : 2006

- AFD : 2006

- BRIGADE VERTE : 2006

L'obtention de récépissé de reconnaissance permet de déterminer l'existence légale des structures de pré-collecte des ordures.

2. Présentation du système actuel de gestion des déchets urbains de Banfora

Un système de gestion des déchets urbains peut être appréhendé par sa structuration à savoir la collecte, le transport, le traitement et/ou le stockage et enfin la valorisation écologique et économique [3].

2.1. La collecte

La collecte des ordures des ménages ou pré-collecte est assurée par quatre (04) associations qui se partagent neuf (09) des quinze (15) secteurs de la ville de Banfora qui sont couverts par les activités de pré-collecte.

2.2. Le transport

Le transport consiste au déplacement des ordures des sites de transfert à un site de traitement ou d'élimination. Cette activité est inexistante dans la commune de Banfora.

2.3. Le traitement et/ou le stockage

Les déchets collectés dans la commune de Banfora sont directement rejetés principalement dans les espaces libres de la ville et au mieux dans les champs des particuliers.

Il n'existe pas un centre de traitement de ces déchets. Toutefois, certaines associations développent à titre expérimentale ou à très petiteéchelle le compostage.

Concernant le stockage, il n'y a aucun site de transfert dans la ville.

2.4. La valorisation écologique et économique

Les déchets collectés dans la commune sont composés de 73,91% de matièrescompostables, 14,29% de matières non-compostables à savoir des éléments dangereux (0,45%), des gravats (13,63%) et des piles (0,21%) selon une étude sur la caractérisation des déchets de la ville commanditée par l'association Munyu[4].

Cependant, ces déchets ne font pas l'objet d'aucune forme de valorisation excepté le compostage développé à très petite échelle comme mentionné plus haut.

3. Analyse du système de gestion des déchets à Banfora

D'une manière synthétique, le système de gestion des déchets solides se limite essentiellement à la pré-collecte des ordures ménagères par quatre associations. Ces déchets sont rejetés dans les parcelles non encore occupées de la ville désignées par la Mairie et dans les champs des particuliers.

Sur le plan infrastructure, il n'existe ni de site de transfert ni de déchargecontrôlé. Les activités de valorisation se limitent au compostage à un niveau très réduit.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo